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13 Mai

L’ONU dévoile des données sur le braconnage d’éléphants

Ne York- Selon les Nations-Unies, le braconnage continue de menacer la survie à long terme des éléphants en Afrique, comme le montre une nouvelle évaluation par le système de suivi à long terme de l’abattage illicite des éléphants (MIKE) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

Ce système de suivi a évalué les niveaux relatifs d’abattage illicite sur la base de la proportion d’éléphants tués illégalement. Ceci est calculé en divisant le nombre d’éléphants tués illégalement par le nombre total de carcasses d’éléphants rencontrées par les patrouilles, par an et pour chaque site.

Des niveaux supérieurs à 0,5 signifient qu’un plus grand nombre de décès d’éléphants déclarés sont dus à des abattages illégaux que d’autres types de décès.

La proportion d’éléphants abattus illégalement a culminé à 0,77 en 2011, lorsque 10% des éléphants d’Afrique ont été braconnés. Elle a ensuite diminué régulièrement jusqu’en 2017 pour atteindre 0,53 et est demeuré relativement inchangé en 2018.

Ces niveaux élevés sont préoccupants car, même dans des populations d’éléphants bien établies et protégées, les pertes annuelles dues à l’abattage illégal et à d’autres mortalités ne seraient pas compensées par les taux de natalité.

De nombreuses populations d’éléphants d’Afrique sont petites, fragmentées et mal protégées, ce qui les rend encore plus vulnérables au braconnage. Comme les niveaux d’éléphants tués illégalement restent supérieurs à 0,5 en Afrique, leur nombre dans certains pays du continent continue à diminuer.

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