ActualitésBritish Petroleum, Shell et d’autres géants pétroliers pour une taxe carbone

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22 Juin

British Petroleum, Shell et d’autres géants pétroliers pour une taxe carbone

Bruxelles – British Petroleum, Shell et d’autres géants pétroliers ont rejoint plusieurs groupes environnementaux pour soutenir une taxe carbone.

Les groupes pétroliers considèrent que la mise en place d’une telle taxe favorise le développement du gaz, dont la compétitivité va accroitre par rapport au charbon et au pétrole.

Or ces entreprises, qui investissent dans les énergies renouvelables, considèrent que le gaz, deux fois moins émetteur de CO2 que le charbon, permettra une « énergie de transition » vers un monde bas carbone.

Ainsi, les entreprises fortement émettrices comme les industries pétrolières et extractives seront taxées sur le CO2 qu’elles émettent.

-Selon une enquête de Greenpeace, de nombreux produits chimiques dangereux continuent d’être trouvés dans les vêtements vendus par les grandes marques, de fast fashion mais aussi de luxe.

L’ONG a passé dernièrement au crible 82 vêtements d’enfants achetés dans 25 régions du monde et produits dans 12 pays différents dans ses laboratoires de l’université d’Exeter (Angleterre). Tous comportaient des traces de substances nocives (éthoxylates de nonylphénol (NPE), phtalates, produits poly fluorés, etc.)

Pour éviter ce problème, les chercheurs ont développé un nouveau procédé permettant de teindre les textiles en se passant de l’eau, des additifs chimiques et du séchage.

Au cœur de l’innovation se loge du CO2 pressurisé, une technologie jusque-là réservée à la décaféinisation et aux applications pharmaceutiques ou cosmétiques.

En mettant le CO2 sous pression et à la température adéquate, il devient à la fois liquide et gazeux, permettant de fixer les couleurs sur le polyester sans consommer d’eau ni produits chimiques.

Cette technologie permet une économie de 25 litres d’eau par T-shirt et l’élimination de la pollution liée aux additifs chimiques, qui reste un des points noirs de la filière, souligne Greenpeace.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de jeudi :.
Madrid,_La saison d’été, qui a commencé mercredi, sera particulièrement chaude en Espagne, avec des températures supérieures par 0,5 à un degré à la moyenne pour cette période, notamment dans le centre et le sud du pays, a indiqué l’Agence étatique de météorologie (AEMET).

Les tendances des températures sont à des niveaux si élevés que l’été 2017 suivra, très probablement, la même ligne que les étés les plus chauds des années 2003, 2015 et 2016, a estimé AEMET, relevant que, déjà, le printemps dernier a été le plus chaud de ce 21 siècle.

Par ailleurs, les météorologues remarquent qu’année après année, les températures d’été arrivent de plus en plus tôt, un phénomène accompagné par une baisse des précipitations.

-La ministre espagnole de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, a souligné qu’aucun pays n’est à l’abri de grands incendies de forêts comme ceux dont souffre actuellement le Portugal, qui ont coûté la vie à au moins 64 personnes et sont toujours actifs.

La ministre a indiqué qu’elle présentera lundi prochain le Plan d’action pour le secteur forestier, un programme visant à améliorer la gestion du domaine forestier et prévenir les incendies en collaboration avec les régions autonomes.

Elle a également annoncé que des pompiers seront envoyés au Portugal depuis la Galice, l’Andalousie et Castille-La Manche, pour contribuer aux efforts de lutte contre les feux de forêt.

– L’épisode caniculaire se poursuit en France, où 67 départements sont placés, ce jeudi, en vigilance orange par Météo France.

Plusieurs départements, notamment l’île de France, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et le Var ont activé la procédure d’alerte à la pollution à l’ozone, en raison de la hausse des températures. Au niveau de la région parisienne, la préfecture a décidé la mise en œuvre de la circulation différenciée, interdisant la circulation des véhicules polluants. La préfecture a également décidé la réduction de la vitesse de 20 km/h et le contournement obligatoire de l’agglomération aux véhicules de plus de 3,5 tonnes.

.- La Ligue pour la protection des oiseaux (LPE) a indiqué dans une étude que les éoliennes présentent un risque plus important pour les oiseaux dans les zones Natura 2000, qui visent la préservation des espèces protégées.

Sur la base de cette étude, l’association estime qu’à l’avenir, les autorités doivent refuser l’implantation des parcs éoliens dans les zones de protection spéciale et dans une zone tampon d’au moins 1 km autour de ces zones.

Elle appelle, par ailleurs, à l’élaboration d’un « protocole de suivi robuste applicable à tous les parcs éoliens » afin de conforter dans le temps le suivi de l’impact des parcs en fonctionnement.

.- Selon le Centre national de recherche scientifique (CNRS), le chat domestique actuel est un lointain descendant du chat sauvage présent au Proche-Orient au début du Néolithique. Le centre indique que des chercheurs de l’Institut Jacques-Monod ont retracé pour la première fois son parcours, montrant comment le félin a accompagné des populations d’agriculteurs depuis le Croissant fertile jusqu’à l’Europe.

Avec près de 13 millions de chats domestiques en France, la population féline ne cesse d’augmenter et dépasse largement celle des chiens dans l’Hexagone.

« Le chat s’est rapproché de l’homme pour des raisons évidentes d’intérêts convergents : il a été attiré dans les villages par l’afflux de rongeurs que les stocks de grains d’orge et de blé ne manquaient pas de provoquer », selon Eva-Maria Geigl et Thierry Grange, chercheurs spécialistes de paléogénétique à l’Institut Jacques-Monod qui sont les co-auteurs la première étude retraçant la trajectoire du chat depuis qu’il a été apprivoisé.

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Lisbonne,_ Le Parlement portugais devra se prononcer d’ici la fin de la session législative, fixée le 19 juillet, sur l’ensemble des textes législatifs proposés concernant la protection et la gestion des forêts.

La décision a été annoncée à l’issue d’une réunion de la commission parlementaire de l’agriculture, qui a également décidé d’auditionner les entités liées au secteur, afin d’avoir des propositions jusqu’au 11 juillet.

Ceci intervient au moment où les feux de forêts ont ravagé le centre du pays, faisant au moins 64 morts et plus de 200 blessés. Quelque 40.000 hectares ont été aussi consumés dans ces incendies.

-Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a appelé le gouvernement portugais et les autorités compétentes à assurer la prévention des feux de forêt afin d’éviter d’autres tragédies comme l’incendie de Pedrógão Grande, indique un communiqué de l’organisation.

Les pertes de vies humaines et les dommages causés à l’environnement par l’incendie à Pedrogão grand nécessitent une action urgente et efficace, a souligné le WWF, plaidant pour une réforme qui devrait compléter le code forestier et le lancement d’un service forestier pour anticiper le mouvement du feu en été et travailler sur la prévention en hiver.

Genève, _La consommation d’énergie en Suisse a enregistré une hausse de 1,9% en 2016 pour s’établir à 854 300 térajoules (TJ), une augmentation due aux conditions météorologiques plus fraîches, selon les données de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).

L’évolution économique positive ainsi que la croissance démographique persistante y ont également contribué, a expliqué un responsable de l’office dans un communiqué. La hausse de la consommation énergétique de 1,9% par rapport à 2015 s’explique avant tout par les conditions météorologiques un peu moins favorables l’an dernier.

L’augmentation de la consommation d’énergie est aussi liée à des facteurs déterminants à long terme tels que la population résidante permanente (+1,1%), le PIB (+1,3%) et la flotte de véhicules à moteur (+1,6%).

La consommation d’huile de chauffage extra-légère a progressé de 2,4% et celle de gaz naturel de 3,8%, alors que la consommation d’électricité est restée stable par rapport au niveau de 2015.

Selon le communiqué, la consommation de charbon a baissé de 8,1% et l’utilisation d’huiles de chauffage lourdes a chuté de 52,0%, représentant une faible part de la consommation d’énergie globale.

-. L’aéroport de Genève s’est engagé dans un projet prometteur visant la limitation du bruit et des émissions de CO2 à l’horizon 2030 à travers l’application de taxes incitant les compagnies aériennes à œuvrer dans ce sens.

 »Nous refusons parfois d’accueillir les avions trop bruyants ou trop polluants de certaines compagnies. La majorité des compagnies s’inscrivent de manière positive dans le projet », a souligné le directeur de Genève Aéroport, André Schneider lors d’un récent Forum économique à Genève.

Il a relevé dans ce contexte que des changements non négligeables sont en cours avec l’arrivée prochaine des voitures autonomes.  »Nous multiplierons aussi les bornes de recharge sur le site, afin de faciliter le plein de voitures électriques déjà de plus en plus nombreuses », a-t-il indiqué.

Sur le registre de la pollution des avions, le canton de Genève dispose d’un réseau d’observation constitué de quatre stations de mesure et de 70 capteurs pour les émissions polluantes, permettant d’établir une image détaillée annuelle.

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Rome,_En raison de la sécheresse ayant sévi le printemps dernier, l’Italie enregistre un déficit pluviométrique de 20 milliards de mètres cubes, selon les météorologues italiens, qui évoquent « une sécheresse aigue ». C’est l’équivalent d’un mois de précipitations en moyenne qui fait défaut depuis le début 2017, ont-ils relevé.

« A l’exception des précipitations au cours des deux premiers mois de l’année, intéressant surtout le centre-sud et le nord, le climat était globalement très sec et chaud. Les températures moyennes ont enregistré depuis le début de l’année une hausse de 0,9 degrés au dessus de la moyenne, alors que le déficit pluviométrique a atteint 21 pc au niveau national », ont-ils fait observer.

Le printemps 2017 est le deuxième le plus chaud depuis 1800 avec une hausse des températures de plus 1,9 degré. Il est également le troisième printemps le plus sec avec un déficit hydrique de 50 pc, précise-t-on.

Selon, la Confédération des agriculteurs italiens « Coldiretti », la hausse des températures, la sécheresse qui sévit et la présence de forêts qui occupent le 1/3 de la superficie du pays (12 milliards d’arbres) font craindre le pire en cas d’éclatement d’incendies. Les anomalies climatiques pendant les premiers mois de 2017 ont déjà provoqué d’importants dégâts à l’agriculture, estimés à un milliard d’euro, fait observer la Confédération.

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