Bulletin de l’écologie de l’Afrique

Dakar  – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 10 décembre :

Kenya :

— Le Kenya est en discussion avec la Banque mondiale pour l’obtention de 150 millions de dollars, qui seront alloués au financement de la construction de centrales solaires et éoliennes que le gouvernement envisage de mettre en place dans les régions éloignées du nord du pays.

« Nous recherchons au préalable les emplacements pouvant accueillir le projet avant d’inviter les développeurs à soumissionner pour leur construction », a déclaré le directeur exécutif de la compagnie de distribution d’électricité Kenya Power, Ben Chumo, cité par l’agence Bloomberg.

Le lancement des travaux de construction de ces centrales est prévu à la mi-2017, relève-t-on.

Ouganda :

— La Banque africaine de développement (BAD) va accorder 195 millions de dollars (703 milliards de shillings ougandais) à l’Ouganda pour le financement de deux projets agricoles, ont rapporté des médias, citant le directeur du département de l’agriculture et l’agro-industrie de la BAD, Chiji Ojukwu.

Le premier projet, encore en phase d’évaluation, porte sur le développement des chaînes de valeur agricoles et recevra une enveloppe financière de 110 millions de dollars, alors que le deuxième, qui concerne le programme de développement des infrastructures agricoles, bénéficiera de 85 millions de dollars, précise-t-on.

Burkina Faso:

— A partir de 2017, les Burkinabè doivent pouvoir sentir un «changement en terme d’accès à l’énergie et de transparence dans l’attribution des titres miniers», a indiqué le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Alfa Oumar Dissa, au journal public +Sidwaya+.

Il a annoncé des réformes en lien avec le Plan national de développement économique et social pour mettre le pays sur les rails de la disponibilité et de l’accessibilité à l’énergie, notant que cela se fera à travers le mix énergétique, rapporte le même quotidien.

Le mix énergétique s’impose du fait que le Burkina dispose abondamment de l’énergie solaire et qu’il sied de l’exploiter à travers une technologie adaptée, a souligné le ministre.

Côte d’Ivoire :

— Un Eléphant a fait apparition vendredi dans les environs de la localité d’Ahouanou à 75 km du Grand- Lahou (Sud, région des grands ponts), rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), notant que les populations se plaignent du pachyderme qui endommage leurs cultures.

L’éléphant qui serait arrivé de la forêt classée située entre Ahouanou et Sikensi est marqué et identifié’’, a précisé la même source, rappelant que depuis plus d’une année, des pachydermes apparaissent dans les plantations villageoises des départements de Sikensi et Grand Lahou.

— La mairie d’Agboville a déploré, jeudi, l’incivisme de la population urbaine de la commune qui jette les ordures hors des cadres créés, notamment au niveau du grand marché de la ville, faisant savoir que les difficultés rencontrées à ce niveau relève du mauvais comportement des populations.

Dans la foulée, la mairie a réitéré son engagement à amplifier la sensibilisation des populations afin qu’elles adoptent les bons comportements.

Sénégal :

— Près de 60 milliards de francs CFA sont mobilisés en vue de réaliser des infrastructures adaptées, pour apporter une réponse aux inondations dans la banlieue dakaroise, a annoncé vendredi le secrétaire général de l’Agence de développement municipal (ADM), Mamadou Wade.

Il a précisé que ces réalisations seront menées à travers le Projet de gestion durable des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEDE), un projet permettant de développer des capacités de résilience pour les populations face aux changements climatiques.

Il est financé par le gouvernement du Sénégal avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds nordique de développement, a précisé M. Wade.

— Une quarantaine de pêcheurs de Fass Boye (ouest) ont été sensibilisés jeudi sur l’information météorologique et les changements climatiques, en vue de leur protection en mer, rapportent les journaux locaux.

Selon Assane Dème, un expert en météorologie, l’initiation des pêcheurs à cette catégorie d’information va leur permettre de prendre en considération les « dangers en mer » en s’appropriant les bulletins météo.

La formation a été dispensée par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), qui a constaté que de nombreux pêcheurs vont en mer sans tenir compte des « aléas climatiques », ce qui les expose au danger.

« L’objectif principal de ce séminaire de Fass Boye, c’est d’accroître la (…) productivité des communautés sénégalaises de pêcheurs face au changement climatique, grâce à la communication et à la distribution d’informations climatiques », a expliqué Papa Ngor Ndiaye, le responsable des prévisions et de la réduction des risques liés au climat à l’ANACIM.