Bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud

Buenos Aires – Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du mercredi 07 février :.

– Argentine :

Plusieurs membres du Conseil législatif de la ville de Jachal dans la province de San Juan ont demandé la réouverture de l’enquête sur une fuite du cyanure survenue en septembre 2015 dans la mine aurifère de Villadero, exploitée par la compagnie canadienne Barricks Gold.

Ils ont affirmé qu’un ancien employé de la compagnie avait préparé un rapport dans lequel il avait mis en garde contre la possibilité d’une fuite avant d’être licencié.

La compagnie a démenti le fait que le licenciement de l’ancien employé avait un lien avec la fuite du cyanure.

En janvier dernier, la compagnie canadienne « Barricks Gold » a reconnu qu’une nouvelle fuite du cyanure de la mine aurifère, qui se trouve à 4.000 m d’altitude à la frontière du Chili, le troisième après deux incidents similaires survenus en septembre 2015 et septembre 2016.

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La capitale argentine abritera du 07 au 09 juin prochain, un Salon international de l’efficacité énergétique, consacré aux dernières technologies dans le domaine de l’utilisation rationnelle de l’énergie.

Cet événement connaitra la participation de plusieurs sociétés argentines et étrangères ainsi que d’instances publiques et privées de différents pays.

Au programme de cette rencontre figurent des conférences et des symposiums consacrés aux principaux défis qui se posent dans le domaine des énergies renouvelables et des politiques connexes.

-Brésil :

Le récif corallien de l’Amazone a été découvert il y a à peine un an et fait déjà face à la menace pétrolière, avertit l’organisation internationale « Greenpeace ».

Dans un communiqué, l’organisation internationale indique que le nombre de barils de pétrole que pourrait recéler le sous-sol de cette zone est estimé entre 15 et 20 milliards mais les nouveaux forages d’exploration que certains groupes pétroliers souhaitent mener pourraient causer une marée noire.

Dans la région, 95 puits ont déjà été forés et 27 ont dû être abandonnés à cause d’incidents mécaniques, prévient l’ONG qui a lancé une pétition pour mettre un terme à l’exploration pétrolière au large du Brésil et de la Guyane, laquelle a recueilli plus de 352.000 signatures.

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La forêt amazonienne a été exploitée et façonnée pendant 2.000 ans par les peuples indigènes, selon une étude publiée, lundi, par l’Académie américaine des sciences.

L’étude, qui remet en question le concept d’un écosystème immaculé, s’appuie sur l’analyse du terrain autour de mystérieux « géoglyphes », des tracés sur le sol dont l’existence a été révélée par des vues aériennes rendues possibles par la déforestation.

En reconstituant 6.000 ans d’histoire des sols et de la végétation, les chercheurs ont déterminé que la biodiversité des massifs forestiers dans l’ouest du Brésil pourrait être l’héritage des peuples de l’ère précolombienne.

Chili :

Un centre de sauvetage des animaux marins et d’éducation environnementale, qui a bénéficié d’un soutien financier de 15.000 dollars de la part du Fonds de protection de l’environnement, a été inauguré récemment dans la région de Valparaiso.

Ce centre vise à sauver et à soigner les animaux marins malades ou blessés et à promouvoir les meilleures pratiques en matière de protection de l’environnement et des richesses marines et naturelles.