Bulletin d’Ecologie du Monde Arabe

Le Caire – Voici le Bulletin d’Ecologie du Monde Arabe de la journée du 03 décembre courant :

Egypte :

-La patronne de la direction des catastrophes et des crises au ministère égyptien de l’environnement, Kaoutar Hafni a annoncé l’approche de la fin de la stratégie relative à la lutte contre les crises et catastrophes au fleuve du Nil, notant que cette stratégie qui fait appel à l’ensemble des parties concernées, se propose de lutter contre les différentes formes de pollution, dans l’optique d’une meilleure définition et redistribution des rôles et la mobilisation des moyens nécessaires chaque fois qu’une difficulté surgit.

Pour toute crise qui se produit comme la pollution à base d’huiles, il doit y avoir une stratégie anticipative, a-t-elle précisé à la presse, faisant savoir que le dossier de la protection du Nil contre la pollution est l’une des priorités à laquelle les ministres, chacun dans son domaine, accordent une importance particulière.

-Le ministre égyptien de l’environnement a fait savoir que 70 pc du charbon Bio produit par les unités de production, est orienté vers l’étranger, notant que son département à résolu la problématique d’un point de vue scientifique en interdisant l’export.

A ses yeux, il n’est pas normal d’exposer la vie des citoyens au danger, de détruire l’environnement en vue d’exporter du charbon propre vers le Canada, Israël et l’Union Européenne.

-La présidente du système de gestion des infractions relevant du ministère égyptien de l’environnement, Fatima Zahra Mouhssine, a fait savoir, vendredi, que l’utilisation du biogaz en Egypte a permis une abondance en matière d’utilisation des pipelines de gaz Butane, ce qui correspond à quelque 50.400 unités annuellement, en tant que l’une des alternatives au carburant, ayant permis de servir quelque 7.000 citoyens.

Qatar :

-‘’La biodiversité durable et le changement climatique..des aspects de l’environnement au Qatar’’ est le thème du 10è forum des Sciences de la vie, que la faculté des lettres et des sciences de l’Université de Qatar abrite à partir de dimanche, en partenariat avec l’université de Copenhague et la société ‘’Mersk Qatar pour le Pétrole’’.

Ce conclave de deux jours verra la participation de chercheurs et de spécialistes du Qatar, ainsi que de plusieurs autres pays, outre des étudiants, des centres de recherches, et du secteur de l’industrie, dans le but de consolider la coopération nationale, régionale et internationale, d’échanger les expertises entre Savants et décideurs autour des dernières nouveautés et découvertes scientifiques intéressant les questions du climat.

Les participants examineront 4 points essentiels ayant trait au changement climatique et son rapport avec la pollution, la durabilité et la culture, la diversité biologique durable, et l’agriculture intelligente.

Jordanie:

-Le secrétaire général de l’instance arabe des énergies renouvelables, Mohamed Etaani a évalué à environ 20 pc, les pertes d’énergie électrique issues des systèmes de réseaux solaires en raison du cumul de poussière et de sable.

Ce taux est relativement élevé et nécessite une révision pour une prestation de service de qualité en faveur des usagers de l’énergie solaire, a-t-il estimé, notant que cette industrie de montage et d’utilisation des systèmes de réseaux solaires dans le monde arabe en général et en Jordanie en particulier, est confronté à la problématique de la poussière et des sables, qui requiert ‘’une gestion réelle’’ de son impact sur les investissements dans le secteur.

A l’horizon 2030, le monde arabe aura besoin de quelque 500 milliards de dollars US d’investissement dans le secteur des énergies renouvelables, alors que le secteur qui ambitionne sur le plan arabe, de contribuer de 10 à 20 pc dans la production énergétique totale en 2020, souffre d’une faible intégration dans les agendas nationaux de l’énergie, a-t-il déploré.

Et de poursuivre qu’il est important de s’intéresser aux aspects sociaux pour garantir la réussite des opportunités d’investissement dans l’industrie des énergies renouvelables dans les pays arabes et ce, à travers le concept de la responsabilité sociétale, la participation globale, le développement économique, la création d’opportunités d’emplois, le changement de comportement et l’appui aux initiatives individuelles et collectives d’innovations liées aux énergies renouvelables et à l’adoption de l’idée des générations vertes (initiatives scolaires).

Arabie Saoudite :

-La société saoudienne des Eaux a fait savoir qu’elle œuvre en vue de réaliser 58 projets dans la ville de Riyad, visant à améliorer la qualité des prestations de service en la matière et la promotion des ressources en eau, outre l’élargissement des réseaux des prestations environnementales.

Dans un communiqué publié vendredi, ladite société a ajouté que les projets liés à l’eau sont au nombre de 30 pour un montant total de 3,6 milliards de rials saoudiens, en vue de renforcer les ressources d’eau alimentant la ville et la préservation de ses réserves stratégiques en cette denrée vitale.

Et de poursuivre que quelque 28 projets concernent le secteur de l’assainissement, dans l’optique de consolider les capacités des infrastructures dédiées, ainsi que des stations de traitement, afin d’améliorer son rendement et son efficacité au niveau de la ville.