C.d’Ivoire: Une délégation du Réseau (RIFPEA) a rencontré le DG de l’ (ONEP), Berté Ibrahiman.

Dakar- Une délégation du Réseau ivoirien des femmes professionnelles de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement (RIFPEA) a rencontré mercredi le directeur général de l’office national de l’eau potable (ONEP), Berté Ibrahiman.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la présentation du réseau aux directeurs des structures de tutelle.

Le RIFPEA, explique sa présidente, Mme Adèle Djohoré Aya, compte organiser des rencontres similaires notamment avec les responsables de l’Office National de l’Assainissement et du Drainage, le ministre des infrastructures économiques, la ministre de l’assainissement, du développement durable et de l’environnement.

Crée le 20 mai 2016, ce réseau a pour ambition d’œuvrer pour au développement du secteur de l’eau et de l’assainissement et à la protection de l’environnement.

-Afin de jeter la lumière sur les conséquences du changement climatique et des catastrophes naturelles sur la croissance en Afrique, la métropole économique ivoirienne, Abidjan a abrité les 8 et 9 mars courant, la 5è Conférence des parties des pays signataires du traité de l’African Risk Capacity (ARC).

S’exprimant à cette occasion, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné, a relevé que ‘’le changement climatique est particulièrement menaçant pour le futur de l’agriculture africaine, alors même que la transformation de cette dernière est au cœur des questions de la sécurité alimentaire pour les centaines de millions d’africains’’.

Et d’ajouter que pour faire face à cette volatilité climatique, les pays africains qui sont parmi les plus vulnérables et les moins bien équipés pour faire face à ces perturbations, doivent être plus que jamais solidaires.

-L’opération « Grand Ménage’’ a pris une part active dans la commune de Cocody au-lendemain du lancement de ce programme gouvernemental par la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, et la ministre de la salubrité, du développement durable et de l’environnement.

Ainsi, l’autorité municipale a initié une large concertation avec toutes les couches sociales de la commune afin de mener le combat contre l’insalubrité et le désordre.

Selon le conseiller municipal, Cissé Khalil, pour garantir à ce chantier tout le succès nécessaire, il a été procédé à la division de la commune en 12 zones, complétées par les camps militaires, l’université Félix Houphouët-Boigny et les villages, tous dotés de responsables, émanations de la population. Toute cette organisation témoigne de l’engagement du maire N’goan Mathias d’être à l’avant-garde de l’opération “Grand ménage’’.

Cette mission sera donnée à la Direction technique pour réactualiser la carte des 12 zones afin d’être plus efficace sur le terrain.

Voici, par ailleurs, le bulletin africain de l’écologie pour la journée du samedi 11 mars :

Burkina Faso :

–Le Burkina Faso vient d’entamer les travaux de restauration, de protection et de valorisation du lac Bam situé à Kongoussi (Centre-Nord), sur financement de 10 milliards de FCFA de la Banquevouest africaine de développement (BOAD), rapportent des médias.

Les travaux, dont la première phase requiert une enveloppe de 12 milliards de FCFA, porteront sur l’aménagement et l’équipement de 520 ha de périmètres irrigués pour une somme de 7,1 milliards de FCFA.

Le reste des 12 milliards prévu pour la première phase des travaux sera consacré aux études.

Avec un bassin versant de 2610 km2 et d’une capacité de stockage d’eau de 41,3 millions de m3, le Lac Bam produisait par an au moins 3000

tonnes de haricot vert contre environ 900 tonnes actuellement, selonvla même source.

–La compagnie minière IamGold va investir 20 millions de dollars pour alimenter en énergie sa mine d’or d’Essakane (Nord). Iamgold a conclu avec, entre autres, Eren Renewable Energy un contrat de rachat de 15 MW d’électricité sur 15 ans. L’énergie qui alimentera la mine d’or sera produite à partir d’une centrale solaire qui sera construite.

L’infrastructure qui sera livrée d’ici la fin de 2017 permettra à la compagnie de diminuer sa consommation en carburant de 6 millions de litres par an et de réduire ses émissions de CO2 d’environ 18 500 tonnes annuelle.

Kenya:

-L’entreprise en charge de la réalisation du projet du parc éolien de Turkana, dans le nord-ouest du Kenya, a annoncé avoir achevé la mise en place des 365 turbines éoliennes de la centrale, ont rapporté des médias.

D’une capacité de 310 MW, le parc qui sera le plus grand du continent une fois achevé, devrait être raccordé au réseau électrique kényan en juin prochain, souligne-t-on de même source.

Le projet, dont le coût est estimé de 680 millions de dollars, prévoit également la construction d’une ligne électrique de 400 KV qui parcourra les 428 Km entre la localité de Loiyangalani, dans le nord du pays, et celle de Suswa (centre), selon la même source qui précise qu’un réseau collecteur de 33 KV sera également mis en place.