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12 Avr

Changements climatiques:Renforcement au Sénégal des capacités des acteurs oeuvrant dans le domaine de l’environnement

Dakar – L’Etat du Sénégal a pris l’initiative de renforcer les capacités scientifiques des acteurs pour une planification et une programmation de mesures d’adaptation face aux changements climatiques, a annoncé mardi Ramatoulaye Dieng Ndiaye, secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

« L’Afrique apparaît bien comme l’une des régions les plus vulnérables du fait de la faiblesse et de la défaillance des systèmes d’encadrement ou de l’inefficacité des politiques de prévention et de protection », a-t-elle dit.

Mme Ndiaye présidait à Dakar, un atelier national de lancement du « Projet d’appui scientifique aux processus de plans nationaux d’adaptation » (PAS-PNA).

D’après l’indice de vulnérabilité au changement climatique de 2015, sept des dix pays les plus menacés par le changement climatique sont en Afrique, a-t- elle fait remarquer.

Au regard de ce défi du changement climatique, a-t-elle souligné, le Sénégal a engagé depuis quelques années des actions pour participer à l’effort global de lutte contre ce fléau, en ratifiant plusieurs conventions, notamment celles de Kyoto, et la création du comité national du changement climatique, etc.

Kenya :

— Les compagnies pétrolières internationales commencent à se retirer progressivement de l’industrie pétrolière au Kenya en raison de la pénurie des découvertes de gisements dans le pays, ont indiqué des médias locaux, rappelant que seulement une importante découverte d’or noir a été déclarée dans le bassin de Lokichar où Tullow Oil et ses partenaires Maersk et Africa Oil anticipent une réserve de 750 millions de barils récupérables.

Pour répondre à ce retrait du bassin de Lokichar, les autorités kényanes oeuvrent pour attirer les compagnies internationales vers la région de Lamu qui contiendrait des réserves intéressantes de ressources en hydrocarbures, souligne-t-on, estimant que cette zone demeure encore sous exploitée.

Toutefois, les compagnies auraient, pour la plupart, décliné cette offre arguant que le contexte de la faiblesse des prix du pétrole ne leur permet pas d’engager d’autres investissements dans l’exploration des ressources, selon des médias qui précisent que la dernière compagnie à renoncer à la poursuite de son aventure dans cette région de Lokichar est la Texane « Erin Energy ».

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 12 avril 2017 :
Mali :

— La Direction nationale du contrôle des pollutions et des nuisances au Mali (DNACPN) a procédé récemment au lancement du projet portant sur le développement d’un plan d’action national de l’extraction minière artisanale et à petite échelle d’or au Mali.

Le Mali en sa qualité de membre du bureau des négociations intergouvernementales, prend une part active à l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant qui vise l’interdiction de l’usage du mercure dans l’orpaillage, connu sous le nom de Convention de Minamata (nom d’une ville japonaise) sur le mercure.

Elle a pour objet, la protection de la santé humaine et de l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de ses composés. Le Mali a adhéré à cette convention en octobre 2013, lors de la conférence des plénipotentiaires d’adoption à Kumamoto au Japon.

La ratification par l’Assemblée nationale est intervenue le 25 avril 2016 et le dépôt des instruments de ratification auprès du secrétariat général des Nations-Unies a suivi un mois après.

L’orpaillage est une activité minière artisanale qui produit 3 à 4 tonnes d’or et emploie plus de 200.000 personnes y compris des ressortissants de la sous-région et au-delà.
Côte d’Ivoire :

— L’Université de l’Entreprenariat 2IAE d’Azaguié qui dispose d’un champ expérimental d’agriculture de 10 hectares dans la périphérie d’Azaguié M’Bromé, a initié, récemment, une formation aux techniques de culture de cacao à base de procédés 100 pc biodégradables.

Ainsi, les étudiants de la filière ‘’Agriculture tropicale végétale’’ ont été instruits sous la supervision des experts de la SLPCI (Société des plantations de CI) à l’utilisation d’engrais et au traitement phytosanitaire (exclusivement produits biodégradables) des plantations de cacao ou des cultures vivrières.

Selon plusieurs bénéficiaires, cette formation leur permettra de professionnaliser les plantations, d’optimiser les récoltes, en régulant le besoin en eau et en luttant efficacement contre les maladies parasitaires des plantations.

— Le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, a invité la Nouvelle Banque de Développement (NBD) à offrir son soutien au programme Éclairer et électrifier l’Afrique, l’une des cinq grandes priorités de la BAD (dites Top 5) pour la transformation du continent africain.

‘’Je me réjouis de ce que la NBD ait entrepris d’investir dans le secteur énergétique et je voudrais vous inviter à nous rejoindre dans cette tâche colossale qui est d’éclairer l’Afrique et de l’alimenter en énergie’’, a déclaré M. Adesina à l’occasion des deuxièmes assemblées annuelles de la NBD, tenues récemment à New Delhi.

Saluant la rapidité du démarrage et l’approbation de projets énergétiques de la NBD, dont certains en Afrique, pour un total de 1,5 milliard de dollars US, le président de la BAD a invité cette institution bancaire à faire davantage pour le continent africain, qui a besoin de toute l’aide possible pour accélérer sa croissance et son développement économiques.

L’Afrique, a-t-il affirmé, s’avère propice aux entreprises et, malgré la conjoncture actuelle mondiale, les pays africains continuent de faire preuve de résilience dans leur croissance, précisant que les économies africaines ont enregistré une croissance de 2,2 pc en 2016, un taux qui devrait grimper à 3,4 pc en 2017, selon les projections.

Burkina Faso :

— Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a lancé, mardi à Ouagadougou, le projet d’étude pour la formulation d’un Programme national de développement de bas-fonds au Burkina Faso.

La lutte contre l’insécurité alimentaire passe par la maîtrise des potentialités agricoles du pays, indique la presse locale, ajoutant que selon une étude du ministère en charge des aménagements hydrauliques, le potentiel aménageable en bas-fonds du Burkina Faso est estimé à environ 500 000 ha sur le territoire national.

’’Malheureusement, 10% seulement de cette superficie est aménagée’’, déplore-t-on.

D’un coût d’environ un milliard deux cent millions de FCFA, ce projet d’étude est prévu pour s’exécuter sur la période 2017-2018.

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