Actualités« Un climat pour le conflit », thème d’une exposition de photographies de Nichole Sobecki

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15 Sep

« Un climat pour le conflit », thème d’une exposition de photographies de Nichole Sobecki

Washington- « Un climat pour le conflit » est le thème d’une exposition de photographies présentées par Nichole Sobecki, photographe et cinéaste américaine basée à Nairobi, dans le cadre du Festival new-yorkais « Photoville » (13-24 septembre).

Ces clichés abordent la question des changements climatiques et leurs répercussions directes sur des pays africains comme la Somalie, où ce phénomène est en train de « transformer le pays et pousser les gens à des choix désespérés, vers la violence » et la piraterie.

L’exposition de Sobecki explore, de ce fait, les « racines environnementales » du conflit en Somalie et ses débordements et répercussions régionales et internationales.

« Exposer ces photos ici à un large public new-yorkais et américain, après le retrait annoncé par Donald Trump de l’accord de Paris sur le climat, me semble d’une grande importance », a déclaré à la MAP, Nichole Sobecki, qui dit avoir participé à la COP22 de Marrakech en 2016 et pour qui la problématique du climat est une question qui lui tient à cœur.

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Canada :.

– Le ministre canadien des Ressources naturelles, Jim Carr, a assuré que le gouvernement fédéral n’a aucunement l’intention de reculer au sujet du nouveau processus d’évaluation environnementale auquel tous les projets de pipelines sont soumis.

M. Carr a fait cette déclaration dans la foulée de la décision de la compagnie « TransCanada » de suspendre l’examen de son projet de pipeline « Energie Est » évalué à 15,7 milliards de dollars.

L’entreprise de l’Alberta a annoncé, la semaine dernière, qu’elle souhaitait réévaluer la faisabilité du projet après que l’Office national de l’Energie (ONE) eut durci son processus d’évaluation, qui tient désormais compte de la production de gaz à effet de serre (GES) pendant la phase de construction, puis d’exploitation de l’oléoduc.

Dans ce sens, le ministre Carr a rappelé que le gouvernement d’Ottawa avait clairement annoncé, en janvier 2016, que les émissions de gaz à effet de serre seraient incluses dans l’évaluation des projets qui se déroulerait pendant la phase de révision du fonctionnement de l’ONE, qui est maintenant terminée, alors qu’une décision sur le processus permanent d’évaluation environnementale sera annoncée cet automne.

M. Carr a, par ailleurs, indiqué que le gouvernement ne reviendrait pas sur sa décision d’inclure les émissions de GES dans les facteurs qui doivent être pris en considération pour déterminer si un projet est d’intérêt national ou pas, ajoutant que les principes intérimaires ont permis au gouvernement d’autoriser le projet de pipeline « Trans Mountain » de la compagnie Kinder Morgan.

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Mexique :.

– Le gouvernement du Mexique, avec la collaboration du secteur académique, des organisations civiles et de diverses fondations, a enregistré des progrès remarquables en matière des écosystèmes marins, où il existe des preuves palpables d’une reprise franche, indique le ministère de l’environnement et des ressources naturelles.

Les zones naturelles protégées par la Commission nationale des aires naturelles protégées sont les sites les mieux conservés des côtes et de la mer territoriale mexicaine, avec une superficie de 69.458.748 hectares, dépassant ainsi largement les vingt objectifs d’Aichi pour la protection de la biodiversité d’ici 2020, précise le ministère dans un communiqué.

Et la même source de rappeler que dans le cadre de la Conférence de la Biodiversité de la COP13, le Président mexicain Enrique Peña Nieto avait annoncé quatre nouvelles aires naturelles protégées, dont trois marines.

Il s’agit de la Réserve de la biosphère du Mexique-Caraïbes, avec 5,75 millions d’hectares, qui représente 50 pc du Système de récifs mésoaméricains couvrant un millier de kilomètres le long du Mexique, du Belize, du Guatemala et du Honduras, du Pacifique mexicain Profond (Nayarit, Jalisco, Colima, Michoacan, Guerrero, Oaxaca et Chiapas) avec 59,7 millions d’hectares, qui est la plus grande initiative de l’histoire du pays en raison de la grande diversité d’espèces et d’écosystèmes qu’elle possède (les zones marines profonde, océanique, reproduction pour les tortues marines, productivité élevée, collines et canyons sous-marins), et enfin les îles du Pacifique qui constituent un écosystème de 21 îles et 97 îlots totalisant 1,16 million d’hectares.

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