ActualitésClimat : Reda Lebtah invite les différents acteurs du monde rural à une mutualisation de efforts

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28 Juil

Climat : Reda Lebtah invite les différents acteurs du monde rural à une mutualisation de efforts

Dakar  – Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Reda Lebtahi, a invité les différents acteurs du monde rural à une mutualisation des efforts et connaissances afin de permettre à ce secteur de s’adapter aux aléas climatiques.

M. Reda s’exprimait jeudi à Linguère, à l’occasion d’une journée organisée pour présenter les résultats de la formation de la première promotion de facilitateurs de champ école agropastoral (CEAP).

A ses yeux, une telle option permettra de « savoir comment réduire de manière significative les émissions de gaz à effets de serre ».

« La FAO et ses partenaires ont mis en œuvre ce projet de résilience climatique d’une durée de 5 ans pour un montant d’environ 6 millions de dollars », a-t-il indiqué.

La journée marque la fin de la première expérimentation de mise en œuvre de l’approche de champ-école agropastoral au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.
Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 28 juillet:

Kenya:

— La plupart des zones de dispersion de la faune et des corridors facilitant la migration des animaux au Kenya ont été affectées, voire bloquées, par les activités humaines, a indiqué un rapport, publié jeudi, par le ministère de l’Environnement.

Le rapport, relayé par des médias locaux, prévoit un avenir sombre pour la vie sauvage si une action urgente n’est pas prise pour palier à cette situation.

Le mouvement des populations faunistiques dans la région d’Athi-Kaputiei et les plaines de Kajiado vers le parc national de Nairobi sont affectés par la densité des activités humaines, notamment par l’expansion des cultures, la mise en place de clôtures, la subdivision des terres, la création de carrières, la déforestation, la présence du bétail et le braconnage, a expliqué le document.
Mali :

— La centrale électrique à bagasse du Nouveau complexe du Kala Supérieur (NSUKALA) au Mali dispose d’une puissance de 20 Mégawatts dont seulement 14 MW en moyenne sont utilisés pour ses activités industrielles et domestiques, selon la presse locale.

Plus de 5 mégawatts sont perdus chaque année et le fonctionnement de la centrale est divisé en deux périodes : la campagne qui va de novembre à mai (7) et l’inter-campagne, allant de juin à octobre (5 mois), note la même source.

Pour mettre fin à ce gaspillage et renforcer les capacités énergétiques, un accord a été conclu récemment pour la vente de surplus d’énergie produite qui va contribuer à l’accroissement de l’offre électrique à la substitution d’une partie de la production thermique, à partir des combustibles fossiles par une énergie plus accessible et moins polluante.

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