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02 Août

La Commission européenne donne son feu vert à un projet allemand visant à réduire les surtaxes sur les énergies renouvelables

Bruxelles – La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à un projet allemand visant à réduire les surtaxes sur les énergies renouvelables pour les utilisateurs d’électricité qui produisent leur propre électricité à partir de centrales de cogénération à haut rendement.

Dans un communiqué, la Commission affirme avoir adopté cette décision en vertu des règles de l’Union européenne en matière d’aides d’État, estimant que le projet autorisé permettra de « promouvoir la cogénération à haut rendement énergétique sans fausser indûment la concurrence ».

Cette décision intervient suite à un accord de principe conclu le 7 mars dernier entre la commissaire européenne chargée de la politique de concurrence, Margrethe Vestager, et le ministre allemand des affaires économiques et de l’énergie, Peter Altmaier.

La loi allemande sur les énergies renouvelables («Erneuerbare Energien Gesetz» – EEG) prévoit un soutien à la production d’électricité à partir de sources renouvelables. Ce soutien est financé par une surtaxe, la « majoration EEG », imposée depuis août 2014 à tous les utilisateurs d’électricité, y compris ceux qui produisent leur propre électricité (autoproducteurs).

L’Allemagne accorde des réductions aux utilisateurs qui produisent leur propre électricité grâce à la cogénération, c’est-à-dire la production combinée de chaleur et d’électricité.

L’exécutif européen dit avoir apprécié cette mesure d’aide au regard des règles de l’UE en matière d’aides d’État, en particulier des lignes directrices de 2014 concernant les aides d’État à la protection de l’environnement et à l’énergie.

Ces règles autorisent les aides en faveur des installations de cogénération à condition qu’elles soient nécessaires pour déclencher l’investissement et ne donnent pas lieu à une surcompensation.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 02 août 2018:

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Madrid – l’Institut technologique de Galice (ITG) dirige un projet qui permettra d’évaluer le service d’assainissement dans certaines municipalités de cette région du nord-ouest de l’Espagne.

Baptisé Aquamundam, ce projet européen est basé sur une méthodologie qui fournira un diagnostic de l’état des infrastructures d’assainissement et du service qu’elles fournissent.

Aquamundam est un système d’information complet pour une gestion efficace, intégrée et durable de l’eau dans les petites et moyennes municipalités, mettant à la disposition des ces villes des solutions technologiques dans ce domaine.

15 mois durant, les experts de l’ITG vont étudier et proposer des améliorations sur des questions liées à l’environnement, la capacité de l’infrastructure, l’exploitation et la qualité des services ou l’utilisation efficace des ressources financières afin d’identifier les points critiques potentiels dans l’assainissement des villes concernées.

Il s’agit de mieux orienter les actions de développement en matière de développement durable.

Le projet se veut aussi une source d’information commune pour les gestionnaires et les utilisateurs, qui soutiendra la prise de décision et réduira le temps de réponse aux problèmes pouvant survenir en rapport avec le service d’assainissement.

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Paris – Quelque 447.000 personnes exercent en France un métier lié à l’environnement, un chiffre en constante augmentation, rapporte la chaîne de télévision « France 3 » en rendant compte du vécu d’une chargée d’études naturalistes au sein de l’association Sologne Nature Environnement, au centre du pays.

La même source observe, sur son site internet, que les débouchés dans ce domaine sont aujourd’hui nombreux (ingénieur analyste de l’air, agent d’assainissement, animateur nature, technicien essai environnement…), surtout dans les filières de gestion des déchets et d’assainissement et de gestion de l’eau qui, selon Pôle Emploi, devraient créer 43.000 emplois d’ici 2020.

Pour exercer son métier, la chargée d’études naturalistes, Angélique Villéger, 26 ans, est passée par un master en écologie, à l’Université de Poitiers.

Passionnée par la nature dès sa tendre enfance, elle raconte avoir accumulé pendant ses études de master, et après, les stages et services civiques pour rattraper le déficit au niveau de la connaissance du terrain, aspect un peu délaissé dans les cursus au profit des cours théoriques.

Villéger affirme à présent s’intéresser tout autant à la faune qu’à la flore dans le but d’en approfondir la connaissance et d’en améliorer la protection à travers notamment la sensibilisation sur leur importance.

Cette année, elle a travaillé entre autres sur les plantes messicoles, les tortues cistudes d’Europe, et sur une « grosse problématique chauves-souris », indique-t-elle. Des espèces qui lui ont aussi permis de se rendre compte de l’intérêt croissant qu’accordent désormais les gens aux questions liées à l’environnement.

« On a de moins en moins de personnes qui se demandent si ce qu’on fait, c’est un vrai métier ! », se réjouie-t-elle.

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