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400 MW en Norvège
06 Mar

La Commission européenne poursuit son rôle moteur au sein de l’Initiative de l’Afrique pour les énergies renouvelables

Bruxelles – La Commission européenne a indiqué, lundi, qu’elle poursuit son rôle moteur au sein de l’Initiative de l’Afrique pour les énergies renouvelables, dans le cadre de ses efforts pour la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Accord de Paris sur le changement climatique.

Elle a précisé qu’à cet effet M. Neven Mimica, commissaire pour la coopération internationale et le développement, avait annoncé samedi à Conakry, en Guinée, lors de la deuxième réunion du conseil d’administration de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables, la préparation de 19 nouveaux projets, susceptibles de générer 4.8 milliards d’euros d’investissements au total et 1.8 gigawatts des énergies renouvelables en Afrique.
L’Union européenne contribuera à ces projets à titre indicatif, à hauteur de 300 millions d’euros qui devraient mobiliser des investissements à hauteur de 4.8 milliards d’euros au total. L’Union est un partenaire clé de l’Afrique en ce qui concerne la coopération en matière d’énergie durable, ajoute la même source, indiquant que cette nouvelle aide contribuera à la réalisation des objectifs de l’UE à l’horizon 2020. Ces objectifs consistent à faire en sorte que 30 millions de personnes supplémentaires aient accès aux énergies durables et à économiser 11 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an et aider à la production de 5 gigawatts à partir de sources d’énergies renouvelables en Afrique.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de lundi :

Lisbonne,_ Le groupe China Triumph International Engeneering (CTIEC) et son partenaire européen WeLink vont investir 200 millions d’euros dans une centrale solaire photovoltaïque à Alcoutim (sud), avec une capacité installée de 200 MW, rapporte l’agence Lusa.

Le projet vise à installer une entreprise, baptisée Solara4, avec une capacité de production d’électricité de 200 MW, sur une superficie de 800 hectares, ce qui devrait générer environ 200 emplois pendant la phase de construction dans cette région montagneuse du nord-est de l’Algarve.

Cet investissement va donner lieu dans les deux prochaines années, à la plus grande centrale solaire photovoltaïque non subventionnée au Portugal, contrairement aux projets solaires déjà construits dans le pays.

– Un déversement d’huiles a été enregistré ce week-end près de la plage Praia da Granja, à Vila Nova de Gaia, à Porto, et un atelier à Gaia serait à l’origine de cet incident, selon des sources officielles de la gendarmerie et des pompiers.

Après la présentation d’une plainte à ce sujet, une équipe de spécialistes s’est déplacée sur le site et a procédé au prélèvement d’échantillons pour l’analyse, et a pris également contact avec l’entreprise de distribution d’eau et les pompiers de Gaia.

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Madrid,_ Quelque 600 acteurs associatifs, militants écologistes et citoyens espagnols et portugais ont organisé en fin de semaine une manifestation près de la frontière commune pour protester contre la pollution du fleuve Tage qui traverse les deux pays ibériques.

Les manifestants ont exigé des gouvernements des deux pays de prendre des mesures contre la pollution du fleuve et améliorer le contrôle des unités industrielles qui déversent leurs déchets et eaux usées dans le fleuve.

A noter qu’une réserve de biosphère transfrontalière de la région du Tage a été approuvée par l’Unesco en 2016, s’étalant sur 428.176 ha des deux côtés de la frontière et comptant de nombreuses espèces de faune et de flore.

-Le projet Life+ Activa Red Natura 2000, lancé par l’association SEO/BirdLife et l’agence EFE en vue de renforcer la connaissance du réseau des réserves naturelles européennes Natura 2000, est arrivé à sa fin.

Ce projet a été financé par l’Union européenne et appuyé par les gouvernements autonomes des régions du Pays Basque, d’Andalousie, de Castille et Léon, de Castille-la Manche, de Cantabrie, de Navarre, des îles Baléares et de Madrid.

L’initiative a porté sur des reportages audiovisuels, des émissions de radio, des expositions photographiques, des plateformes numériques et des conférences et débats ayant permis d’améliorer la connaissance des espaces naturels européens et de sensibiliser sur la nécessité de les préserver.

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Londres,_ Le gouvernement britannique cherche à étendre le nombre de points de recharge dans les quartiers résidentiels afin de pouvoir mettre fin à la pénurie de bornes de recharge et donner un coup d’accélérateur aux voitures électriques.

Une quarantaine de modèles électriques sont disponibles au Royaume-Uni et plus de 90.000 véhicules circulent sur les routes britanniques, selon les données de Zap-Map, un portail d’information sur la mobilité électrique.

Son compteur en ligne recense environ 4300 points de recharge pour véhicules électriques en Grande-Bretagne. Le gouvernement britannique a annoncé dernièrement un plan d’environ 3 millions d’euros pour trouver des solutions de recharge innovantes dans les zones résidentielles des villes, notamment les quartiers et les parcs de stationnement.

Ainsi, les autorités locales londoniennes, l’opérateur énergétique UK Power Networks et le développeur de solutions de recharge Ubitricity ont décidé de transformer l’éclairage public en source de recharge pour les voitures électriques.

-Il y a presque 30 ans, la compagnie pétrolière Shell savait déjà les conséquences dramatiques du réchauffement climatique comme en témoigne une vidéo tombée dans l’oubli, mais récupérée par le Guardian.

« Certaines îles tropicales risquent de disparaitre sous les vagues. Partout, les plaines côtières souffrent de la pollution des eaux souterraines, pourtant si nécessaires au bon fonctionnement de l’agriculture », indique la vidéo mise en ligne par le journal anglais.

« Dans un monde pris en étau par les conséquences de ces drames écologiques, qui prendra soin des réfugiés climatiques ? », se demande le narrateur.

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Paris,_ Deux décrets, parus jeudi au Journal officiel, viennent encadrer les modalités de délivrance de l’agrément des sites naturels de compensation. Ces sites sont des opérations de restauration ou de développement d’éléments de biodiversité qui peuvent être mises en place par des personnes publiques ou privées afin de mettre en œuvre des mesures de compensation de manière à la fois anticipée et mutualisée.

Le premier texte précise que les décisions relatives à l’octroi, à la modification et au retrait de l’agrément de ces sites sont prises par arrêté du ministre chargé de l’Environnement, après avis du Conseil national de la protection de la nature pour les décisions d’octroi.

Le second s’intéresse aux critères que les « sites naturels de compensation » doivent satisfaire pour prétendre à l’agrément. L’opérateur de compensation doit en particulier disposer de la capacité technique et financière à mettre en place un site naturel de compensation « de manière anticipée et mutualisée ».

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