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28 Fév

Conférence sur le Lac Tchad : Le président nigérien Mahamadou Issoufou se rend à Abuja

Niamey -Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, s’est rendu mardi à Abuja, pour participera à deux rencontres de Haut niveau sur le Lac Tchad.

Il s’agit de la Conférence internationale sur le transfert de l’eau de l’Oubangui Chari vers le Lac Tchad, et de celle des chefs d’Etat des pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT).

Les effets du changement climatique et la pression démographique sur l’environnement ont profondément affecté les eaux du Lac qui a perdu plus de 90% de son réservoir en eau.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 28 février:

Sénégal

Un atelier régional d’échanges et de partage sur les objectifs d’une étude consacrée à l’état de l’eau au Sénégal s’est ouvert mardi à Kaolack (centre) à l’initiative du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Des acteurs du secteur des régions de Kaolack, de Fatick et de Kaffrine, dans le centre du pays, participent à cette rencontre organisée à la gouvernance de Kaolack, rapporte l’agence sénégalaise APS.

« Cette étude vise une meilleure allocation des ressources en eau, une réduction des inégalités dans le but de gérer et mieux partager la ressource », a déclaré Niokhor Diouf, responsable de la Direction de la gestion et de la planification du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Côte d’Ivoire

L’International Rescue Committee (IRC) en collaboration avec la mairie de Grand-Bassam et l’ONG «communauté Abel» a procédé lundi, à la pose de la première pierre de l’atelier d’électricité au carrefour jeunesse de Grand-Bassam, pour l’insertion sociale de 1.300 jeunes dont l’âge varie entre 15 et 24 ans, sur une période de 5 ans.

En ce qui concerne Grand-Bassam, «il s’agit d’enrôler 1.300 jeunes qui bénéficieront des formations de base et techniques dans les filières d’électricité en bâtiment, d’énergie solaire et des TIC en plus d’une compétence générale de vie en termes de plan d’affaires ou d’entrepreneuriat», a expliqué le directeur national de IRC, Louis Falcy.

Le directeur général de la «Communauté Abel», Léone de Vita a exprimé sa joie de voir s’ajouter une filière innovante à celles qui existent déjà au carrefour jeunesse. « Je suis heureux et fier d’ajouter à nos filières (agro pastorale, menuiserie et couture), d’autres de l’électricité, d’énergie solaire et des TIC », a-t-il dit.

Kenya

Des ONGs actives dans le domaine de la protection de l’environnement veulent que la stratégie du Kenya pour la lutte contre les effets du changement climatique soit révisée pour inclure des projets qui auront un impact direct sur les populations démunies.

Pour ces ONGs, cette stratégie focalise uniquement sur des projets d’infrastructure de grande envergure, comme la construction de centrales géothermiques pour la production d’énergie.

Toutefois « aucune attention n’est accordée aux projets à petite échelle mis en œuvre par les communautés locales, et qui contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre telles que les petites centrales de biogaz », selon la coordinatrice du réseau pour un environnement et un développement durables, Velma Oseko.

Gabon

La capitale gabonaise, Libreville, devrait se doter d’une nouvelle décharge publique, dans un avenir proche, rapporte la presse locale citant des techniciens du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité, chargé de la décentralisation et du développement local.

Il s’agit d’un site situé à Igoumié, dans le deuxième arrondissement d’Owendo, au sud de Libreville, qui pourrait accueillir, dans un premier temps, la décharge, conformément au plan d’urgence gouvernemental de lutte contre l’insalubrité et l’assainissement du cadre de vie, puis, par la suite, un Centre d’enfouissement technique (CET).

Mali

La société Energie du Mali (EDM), la compagnie nationale en charge de la fourniture électrique, a demandé aux consommateurs industriels d’éteindre leurs machines entre 18 heures et 2 heures du matin, lors de la prochaine canicule du 1er mars au 31 juillet 2018, selon la presse locale.

La compagnie espère que cette consigne sera respectée afin de lui permettre de poursuivre la desserte des petits consommateurs tout au long de la période. A défaut de quoi, elle sera obligée de mettre en place des plans de délestage qui toucheront toutes les couches de sa clientèle.

Cette mesure a été rendue nécessaire à cause de la sécheresse qui a empêché le remplissage des barrages de Manantali (200 MW) et de Sélingué (46,2 MW).

Le niveau de l’eau dans les réservoirs de la première infrastructure, a baissé de 2,5 m par rapport au niveau habituel. Quant à la seconde, elle n’a pas pu être remplie, une première depuis 38 ans.

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