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émissions de CO2 dans le monde
03 Mar

Le Conseil de l’Union européenne vient d’arrêter sa position de négociation en vue de la révision du SEQE

Bruxelles – Le Conseil de l’Union européenne vient d’arrêter sa position de négociation en vue de la révision du système d’échange de quotas d’émission (SEQE).

Le SEQE est l’un des principaux outils pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. ‘’Le réexamen contribuera à l’objectif de l’UE consistant à réduire ses émissions d’au moins 40pc d’ici 2030, comme celle-ci s’y est engagée dans le cadre de l’accord de Paris sur le changement climatique’’, indique le Conseil dans un communiqué.

Le système d’échange de quotas d’émission, lancé en 2005, consiste à limiter le total des émissions des centrales électriques et des secteurs industriels à taux d’émissions élevé en imposant un plafond. Dans la limite de ce plafond, qui est abaissé chaque année, les entreprises peuvent acheter et vendre des quotas d’émission. Chaque quota leur donne le droit d’émettre une tonne de CO2, le principal gaz à effet de serre, ou une quantité équivalente d’un autre gaz à effet de serre. Cette approche contribue à inciter les entreprises à réduire leurs émissions efficacement et au moindre coût.

La proposition du Conseil doit désormais être examinée avec le Parlement européen en vue d’un accord sur un texte final. Le Parlement européen a adopté ses amendements en séance plénière le 15 février 2017. Maintenant que le Conseil a marqué son accord sur une orientation générale, les négociations peuvent commencer.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale :

.- Londres – Le réchauffement climatique provoque la migration des animaux, des oiseaux et d’autres espèces vers le nord, un phénomène qui s’accélère, selon les conclusions d’une étude réalisée par des chercheurs de l’université britannique York.

L’étude montre une remontée impressionnante et générale des espèces vivantes depuis l’équateur vers les pôles et des plaines vers les sommets.

Le déplacement des zones de vie des espèces est dû essentiellement au réchauffement de la planète et à la destruction par l’Homme de leurs habitats ou l’arrivée d’espèces invasives.

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.- Des experts britanniques soulignent l’importance des forêts pour la conservation de la biodiversité, affirmant que la forêt n’a plus seulement un rôle de production, mais porte de multiples fonctions, économiques, sociales et écologiques.

Du coup, ils appellent les gestionnaires de forêts à adopter une approche d’ingénierie écologique. Il s’agit d’une gestion plus diversifiée et durable de la forêt en tant qu’un écosystème complexe ayant des buts multiples.

Tous les acteurs de la société peuvent gagner d’une gestion durable de la forêt qui prend en compte tous ses rôles et ses enjeux qu’ils soient environnementaux ou socioculturels.

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.- Madrid – La capitale espagnole accueillera le 6 mai prochain la deuxième édition du YouthSpeak Forum, une plateforme unissant des jeunes, des entreprises et des experts pour développer des projets de développement durable.

Il s’agit de soutenir la réalisation en Espagne des Objectifs de développement durable (ODD) établis par les Nations Unies, dans le but de contribuer à un monde meilleur et durable à l’horizon 2030, indiquent les organisateurs.

Les ODD sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016 avec pour objectif d’intensifier les efforts pour la lutte contre la pauvreté, réduire les inégalités et lutter contre le changement climatique, aussi bien dans les pays riches que dans les pays pauvres.

.- La préservation de l’environnement arrive en troisième position sur la liste des principales préoccupations des Espagnols, derrière le chômage et le système des retraites, selon les données de l’étude ‘’Eco-baromètre : culture écologique et éducation’’.

Cette étude, réalisée en 2016 par la Fondation Endesa et la Fondation européenne société et éducation, a porté sur deux catégories, l’une centrée sur les jeunes de 18 à 35 ans et l’autre, générale, sur les 18-75 ans.

Selon les résultats de cette étude, la majorité des personnes sondées considère comme ‘’insuffisante’’ l’éducation à l’environnement et à l’efficience énergétique dispensée dans les établissements scolaires, alors que les thèmes de la pollution et la protection de la nature figures parmi les sujets les plus préoccupants dans le domaine écologique.

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.- Rome – Selon une étude réalisée en coordination avec l’Agence nationale italienne pour les Nouvelles technologies, l’énergie et le développement économique durable (ENEA), 33 zones au nord et sud de l’Italie sont menacées par la montée du niveau de la mer Méditerranéenne, causée par le réchauffement climatique.

En mille ans, le niveau de la Méditerranée a augmenté d’un minimum de 6 cm à un maximum de 33 cm, soit un niveau inférieur de 65 pc par rapport aux plus récentes projections du Groupe intergouvernemental d’experts de l’ONU sur l’évolution du climat, qui prévoit une montée de 60 à 95 cm du niveau de la mer à l’échelle mondiale d’ici 2100, souligne un expert de l’ENEA qui a coordonné les travaux d’un groupe de chercheurs de l’Institut national de géophysique et de volcanologie (Ingv) et d’universités italiennes et françaises.

D’après cet expert de l’ENEA, cette accélération de la montée du niveau de la mer Méditerranéenne est due principalement au réchauffement climatique, causé par une concentration de CO2 dans l’atmosphère qui a dépassé 400 ppm au cours des quatre dernières années, un niveau jamais atteint depuis 23 millions d’années.

Par ailleurs, une autre étude, dont se fait l’écho les médias italiens, démontre que le changement climatique est à l’origine de la disparation au cours des 50 dernières années de près de 30 pc des glaciers du nord de l’Italie. A l’exception de la décennie 1980-1990, particulièrement froide, les glaciers reculent tous les dix ans de 200 mètres en Italie, fait-on observer.

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.- Genève – Un comité d’experts de l’ONU a annoncé de nouveaux records de chaleur pour la région antarctique, dans le cadre de l’action menée pour étoffer une base de données sur les extrêmes météorologiques et climatiques enregistrés aux quatre coins du monde.

« La vérification des maxima et des minima de température nous aide à brosser un tableau plus juste du temps et du climat aux frontières extrêmes de la planète », explique Michael Sparrow, spécialiste des régions polaires travaillant pour l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

La température la plus élevée (19,8°C) jamais relevée dans la région antarctique a été observée le 30 janvier 1982 à une station de recherche sur l’île Signy.

Le record de 17,5°C sur le continent antarctique, soit la masse continentale principale et les îles adjacentes, a été relevé le 24 mars 2015 à la base de recherche argentine Esperanza située à l’extrémité nord de la péninsule Antarctique.

D’une superficie de 14 millions de km2, l’Antarctique est un continent froid, sec et venteux. La moyenne annuelle de la température varie entre -10 °C environ sur le littoral et -60 °C sur les régions les plus élevées de l’intérieur, selon l’ONU.

.- Le Conseil national, chambre basse du parlement suisse, se penche sur l’accord de Paris sur le climat en vue de sa ratification, un débat lors duquel la droite populiste a demandé une révision des objectifs tracés par le gouvernement en la matière.

Selon des parlementaires, le parti UDC (populiste) tente d’empêcher la ratification de l’accord conclu en décembre 2015, estimant nécessaire de savoir « quelles sont les mesures à prendre pour atteindre les objectifs de l’exécutif et leurs conséquences financières ».

A Paris, le gouvernement suisse avait annoncé qu’il envisageait une réduction de 50 pc des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, alors que la droite a plaidé pour un objectif de 40 pc.

« La Suisse a évité un geste catastrophique pour son image », a déclaré Adèle Thorens, député des Verts, soulignant que le pays « a été le premier à annoncer ses objectifs, elle aurait aussi été le premier à les réduire ».

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.- Paris – La maire de Paris, Anne Hidalgo a annoncé qu’un consensus vient d’être trouvé,  avec  les opérateurs  de téléphonie mobile et la Fédération française des télécoms (FFT) « qui va faire de Paris la métropole européenne qui protège le plus les habitants des ondes électromagnétiques ».

L’accord prévoit une baisse de 30 pc du seuil maximal autorisé d’exposition aux ondes. Alors que celui-ci est fixé en France entre 36 et 61 V/m, Paris l’avait fixé en 2012 à 7 V/m équivalent 900 MHz dans les lieux de vie fermés. La nouvelle charte va le ramener à 5 V/m.

Il prévoit aussi la création d’un Observatoire municipal des ondes qui sera chargé de réaliser des plans de contrôle dans les haltes garderie, les crèches et les écoles, dans l’espace public, ainsi que dans une trentaine d’autres équipements.

Ce futur observatoire  devra aussi assurer un suivi régulier et mettre en place de nouveaux outils pour sensibiliser et informer les citoyens sur les moyens de limiter leur exposition aux ondes  et sera également en capacité d’initier des études pour améliorer les connaissances sur les ondes électromagnétiques.

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.- Selon l’agronome français Nicolas Munier-Jolain,  les exploitations de grandes cultures pourraient réduire leur usage de pesticides sans pertes économiques ou de production, comme l’atteste une récente étude, dont il a été l’un des encadrants.

« Tout d’abord, nous avons montré que pour 94pc des exploitations, le niveau d’usage de pesticides ne perturbe pas la productivité. Parfois même, des systèmes consomment moins de pesticides et produisent plus. Et dans 78pc des cas, un niveau moindre d’usage de pesticides ne réduit pas la rentabilité économique », indique-t-il au site actu-environnement.

Selon cet agronome, le principal facteur favorable est la présence d’élevages sur l’exploitation. La polyculture-élevage offre des solutions de diversification des cultures, de mise en place de fourrages sous forme de prairies temporaires, de mélange d’espèces céréales/légumineuses. « Ces cultures ont en effet une faible dépendance aux pesticides. Les agriculteurs en polyculture-élevage sont à la fois ceux qui utilisent souvent le moins de pesticides mais également ceux où il y a le plus de possibilités de les réduire », estime-t-il.

Il fait remarquer toutefois que la baisse d’usage de pesticides ne peut être une simple suppression des traitements. « Les fermes qui ont peu recours aux pesticides compensent la moindre utilisation du levier chimique par la valorisation de moyens agronomiques de gestion des maladies, ravageurs et adventices. Elles bénéficient par exemple de la diversification des cultures dans la rotation, de l’utilisation de variétés résistantes aux maladies, pratiquent la modération de la fertilisation ou mobilisent le désherbage mécanique. Cette démarche qui permet de réduire l’usage de pesticide passe donc par des adaptations d’ordre agronomique assez lourdes’’, relève-t-il.

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