COP 24: l’Allemagne, la Pologne, la GB, la France et l’Italie, pays ayant l’un des plus élevés taux d’émission de CO2 en Europe (AEE)

Katowice – L’Allemagne, la Pologne, la Grande-Bretagne, la France et l’Italie sont les pays ayant l’un des plus élevés taux d’émission de CO2 en Europe, a indiqué l’Agence européenne de l’environnement (AEE).

Même si la Pologne est considérée comme l’un des pays ayant l’un des plus élevés taux d’émissions de CO2 en Europe voire dans le monde, à cause de l’usage excessif du charbon, elle n’est pas toutefois responsable de la majorité de ces émissions, vu que les émissions allemandes représentent le double, souligne un rapport de l’AEE présenté, vendredi, lors d’un atelier sur les moyens de lutter contre le réchauffement climatique organisé dans le cadre de la 24è Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 24).

Le document présenté lors de l’atelier ayant porté sur les efforts européens en matière de lutte contre la pollution atmosphérique, indique que les émissions totales de gaz à effet de serre en Pologne s’élevaient à 407 millions de tonnes en 2017, ajoutant que durant la même période, les émissions de l’Allemagne ont atteint 905 millions de tonnes, soit plus du double du niveau enregistré en Pologne.

L’Allemagne est responsable de plus d’un cinquième des émissions de l’Union européenne, soit 21,1 pc, suivie du Royaume-Uni avec 11,6 pc, la France (10,7 pc), l’Italie (9,9 pc) et la Pologne (9 pc), souligne le rapport.

Compte tenu du volume des émissions par rapport à la croissance du PIB, la Bulgarie, l’Estonie et la Pologne sont en bas du classement au niveau de l’UE, avec un volume d’émissions de 0,15 million de tonnes de CO2 pour la Pologne, la Bulgarie (0,58) et l’Estonie (0,68).

En Suède, ce volume est de 0,14, Malte (0,15), la France (0,22) et l’Allemagne (0,03).

Les écologistes critiquent cependant la Pologne non seulement parce que les émissions de dioxyde de carbone par rapport à la croissance de l’économie sont très importantes, mais à cause des orientations résultant des décisions politiques prises et de l’état des structures de production d’électricité.