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14 Déc

La Côte d’Ivoire vient de se doter d’un géoportail pour la surveillance spatiale de ses terres

Dakar – La Côte d’Ivoire vient de se doter d’un géoportail pour la surveillance spatiale de ses terres, présenté lundi par le directeur général du Comité national de télédétection et d’informations géographiques (CNTIG), Dr Edouard Fonh-Gbéi.

« Ce géoportail, développé par le Comité national de télédétection et d’informations géographiques (CNTIG), est un outil important pour le suivi de la dynamique en matière d’occupation des terres et de changements d’usage des sols, grâce aux outils d’observation spéciale. Il mettra à disposition des chercheurs, des ONG, des organismes publics et privés œuvrant dans l’environnement, des images à haute résolution, principales sources d’information sur l’évolution du couvert forestier national », a assuré Anne Ouloto.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 14 décembre :
Sénégal :

L’Atlas montrant de nouveaux changements dynamiques de paysage en Afrique de l’Ouest constitue un véritable support de plaidoyer pour plus d’investissements dans la gestion des ressources naturelles, a soutenu mercredi le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, Cheikh Dieng.

’’Cet Atlas constitue un véritable support de plaidoyer pour plus d’investissements dans la gestion des ressources naturelles’’, a-t-il déclaré, mercredi à Dakar, lors d’un atelier de dissémination et d’apprentissage sur l’occupation et l’utilisation des terres.

Il a rappelé que l’Afrique de l’Ouest a connu après les années 1970 et 1980, des périodes de sécheresse aggravées par des perturbations climatiques importantes.

M. Dieng a relevé que la coopération entre l’USAID, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS), a permis d’aboutir à la réalisation de l’Atlas sur les paysages de l’Afrique de l’Ouest, en vue d’ouvrir une fenêtre dans un monde en pleine évolution.

— Le premier atelier national du « Projet régional d’électrification hors réseau ‘’ se tient jeudi, à Dakar, annonce un communiqué.

L’atelier est co-organisé par le Centre des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique de la CEDEAO (ECREEE) et le ministère du Pétrole et des énergies du Sénégal.

Il vise essentiellement à présenter le projet aux acteurs sénégalais et à les mobiliser pour une collaboration active aussi bien dans la phase de préparation et que celle de mise en œuvre, note le texte.

Initié par l’ECREEE, en collaboration avec la Banque Mondiale, le projet couvre 19 pays dont les 15 de la CEDEAO et la Mauritanie, le Tchad, le Cameroun ainsi que la République Centrafricaine, ajoute la même source.

Kenya :

— Le Kenya est en discussion avec l’Espagne pour la désignation d’une nouvelle entreprise devant poursuivre la construction de la ligne de transmission destinée au transport de l’énergie générée par la centrale éolienne de Turkana (310 MW), après que la compagnie espagnole qui était chargée de réaliser le projet ait déclaré faillite, ont rapporté des médias.

Cette situation a ralenti la mise en service de la centrale éolienne achevée depuis mars 2017, souligne-t-on.

« Nous sommes en discussions avec le gouvernement espagnol et nous espérons aboutir à une solution très bientôt, d’ici deux semaines environ. Quoi qu’il en soit, les sous-traitants sont toujours à pied d’œuvre sur le site et nous espérons que, d’ici juin ou septembre au plus tard, la ligne sera livrée pour évacuer la production électrique du parc Turkana », a déclaré le secrétaire principal du ministère kényan de l’Energie, Joseph Njoroge, cité par les médias.

Mali :

— L’organisation faitière des Organisations Paysannes du Mali (AOPP) en partenariat avec ses partenaires, à savoir Swiss Agency, la CEDAO, IFOAM-Organiques International, WAfrONet, Sassakawa, a organisé, du 5 au 6 décembre à Bamako, la 4ème conférence des pays d’Afrique sur l’Agriculture Ecologique et Biologique, selon la presse locale.

Etaient présents, le Benin, le Togo, la Tanzanie, le Nigeria, le Sénégal, le Mali et le Zimbabwe.

L’AOPP est une Organisation faitière qui regroupe 250 organisations paysannes.

Au Mali, l’Agriculture Bio repose sur 4 piliers, à savoir : la recherche et la formation, l’information et la communication, le développement de la chaine des valeurs et la coordination de l’Agriculture Ecologique et Biologique.

Ghana:

— L’Agence de protection de l’environnement (EPA) du Ghana étudie la possibilité de collaborer avec une université finlandaise des programmes de recherche et d’échange de capacités entre les écologistes du Ghana et de la Finlande.

La collaboration vise également à assurer le transfert de technologie, la formation et le partage des expériences pour stimuler les relations entre le Ghana et la Finlande.

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