La Cour suprême américaine accepte une plainte des villageois indiens accusant une pollution par une centrale électrique au charbon

Washington – La Cour suprême américaine a annoncé lundi avoir accepté une plainte déposée par des villageois indiens qui disent subir une grave pollution causée par une centrale électrique au charbon, propriété du groupe Tata dans l’Etat indien du Gujarat.

La centrale a été construite grâce au financement de la Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale basée à Washington.

IFC assure que la centrale Tata Mundra, d’une capacité de 4.150 mégawatts, utilise une technologie de pointe améliorant son efficacité énergétique et limitant les dommages à l’environnement.

Mais les plaignants, des pêcheurs et agriculteurs établis dans le golfe de Kutch, dénoncent des ravages causés à la faune marine et la pollution des sols par les poussières de charbon.

Les villageois indiens soutiennent que la Société financière internationale n’a pas respecté sa charte conditionnant le déblocage de financements au respect de normes environnementales de pollution.

Voici par ailleurs le bulletin écologique de l’Amérique du Nord pour la journée du mardi 22 mai 2018.

Panama :

Le ministère panaméen de l’Environnement a organisé, récemment, une réunion au cours de laquelle il a passé en revue ses initiatives les plus importantes visant à protéger et à préserver les ressources naturelles du pays et à promouvoir le développement durable.

La deuxième édition des Environmental Excellence Awards, qui récompensent les meilleures pratiques en matière de développement durable et de gestion dans divers secteurs du pays, est l’une des initiatives les plus importantes lancées par le Ministère pour encourager les individus, organismes et institutions qui oeuvrent en matière de protection de l’environnement et soutenir les pratiques d’utilisation optimale des ressources naturelles et renforcer la conscience environnementale chez la population.

Ces prix comprennent dix catégories de la société civile, des petites et moyennes entreprises, des ONG, des étudiants, des journalistes et des universitaires travaillant sur divers projets.

D’autre part, depuis le début de cette année, le Ministère a lancé un processus visant à renforcer le contrôle et la protection des forêts en réduisant l’abattage illégal des arbres, en prévenant les incendies et en luttant contre le trafic illégal de bois.

Le ministère a également lancé récemment un système, le premier en son genre dans le pays, pour suivre les arbres après leur abattage, en utilisant des puces électroniques qui sont attachées à ces arbres pour suivre leur cours depuis leur emplacement d’origine jusqu’à leur destination finale.

Mexique:

Une jeune agricultrice en herbe Mexicaine a trouvé la combine pour fabriquer un emballage biodégradable, grâce aux bactéries naturellement présentes dans les plantations, rapporte la presse locale.

Roza Janusz a développé un petit sac biodégradable qui sort de terre en même temps que le légume. Ce concept, qu’elle a appelé « Scoby », utilise les bactéries naturellement présentes dans les plantations pour créer ce cocon naturel autour des aliments. Une bonne alternative aux pesticides et autres produits chimiques.

Cette couche naturelle et comestible permet aussi de protéger le légume pendant sa croissance, en tirant profit des bactéries naturelles qui se développent dans les cultures : celles qu’on cherche habituellement à éradiquer.

Celles-ci contiennent du sucre, qui, lorsqu’il se fermente aux déchets agricoles, forme un liquide naturel, appelé kombucha. Un film très fin apparait alors à sa surface. C’est ce film, qui une fois séché, servira d’emballage naturel aux aliments. Avec son invention « Scoby », Roza Janusz espère bien mettre fin aux emballages plastiques à usage unique.