ActualitésCovid-19: Nécessité d’intégrer la réflexion sur la transition verte dans la relance économique

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04 Mai

Covid-19: Nécessité d’intégrer la réflexion sur la transition verte dans la relance économique

Copenhague – « Lorsque le moment sera venu de relancer l’économie mondiale à la suite de la crise du COVID-19, il sera crucial d’intégrer la réflexion sur la transition verte en tant que moteur de la reprise », ont annoncé les ministres nordiques après une récente réunion.

Ils ont également profité de l’occasion pour exprimer leur soutien inconditionnel aux préparatifs du Royaume-Uni pour la COP26 reportée ainsi que pour discuter de la collaboration sur la mobilisation des investissements verts.

Les ministres nordiques de l’environnement sont très désireux de s’assurer que les conditions soient aussi favorables que possible pour une reprise verte de l’économie et des ambitions climatiques plus élevées à l’approche de la COP26.

« Nous sommes à un carrefour climatique. Il est absolument crucial que nous restions concentrés sur les solutions vertes, et je suis tellement satisfait des signaux de la réunion d’aujourd’hui. Tout le monde a convenu que nous devons rechercher activement les synergies entre la reprise économique et la transition verte », a déclaré Dan Jørgensen, ministre danois du climat, de l’énergie et des services publics dans un communiqué.

Tout le monde a convenu de l’impératif de rechercher activement les synergies entre la reprise économique et la transition verte, a-t-il expliqué.

Compte tenu de ces objectifs, il est important de susciter l’intérêt des investisseurs privés pour les solutions vertes ainsi que par le biais de la coopération nordique axée sur la relance verte des économies nordiques.

Les opportunités de générer un élan international en mobilisant davantage d’investissements verts mondiaux ont été discutées lors d’une table ronde de clôture impliquant les ministres et les sociétés de retraite nordiques. L’accent a été mis non seulement sur la manière de résoudre la crise climatique, mais également sur la manière dont les investisseurs institutionnels peuvent contribuer au redressement des économies touchées par une pandémie d’une manière respectueuse du climat.

« La réponse politique à la crise économique provoquée par la pandémie de COVID-19 doit fédérer les synergies entre création d’emplois et action climatique. D’énormes sommes d’argent seront mobilisées pour stimuler nos économies, et nous devons saisir cette occasion pour faire pencher la balance du noir au vert », a-t-on ajouté.

« Les engagements financiers des investisseurs institutionnels sont nécessaires pour financer la transition vers une économie nette zéro conformément à l’Accord de Paris sur le changement climatique. Compte tenu de la pandémie actuelle et de son impact sur les économies du monde entier, ces investissements peuvent désormais avoir encore plus d’impact. Il est important de considérer également les investissements verts comme une approche clé pour stimuler et régénérer l’économie », a déclaré le président de l’IIGCC, Peter Damgaard Jensen.

Lors de la réunion, les ministres ont également signé une déclaration énonçant leurs recommandations pour les négociations à venir sur un accord mondial sur les produits chimiques et les déchets. L’accord mondial actuel sur la manipulation sûre des produits chimiques doit être renouvelé lors de la Conférence internationale sur la gestion des produits chimiques (ICCM5) à Bonn en juillet 2021.

« Je suis heureux que nous fassions une forte recommandation nordique et particulièrement heureux de notre engagement commun en faveur d’un cadre mondial pour la gestion sûre des produits chimiques et des déchets. Cela pourrait avoir un impact positif majeur sur notre environnement commun », a souligné Lea Wermelin, ministre danoise de l’Environnement.

Les ministres sont également convenus de poursuivre leurs efforts pour promouvoir l’objectif d’un accord contraignant au niveau mondial sur les déchets marins et les micro-plastiques. Ils ont adopté une feuille de route pour travailler à l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement en février 2021, lorsqu’un accord mondial sur les plastiques pour la protection du milieu marin sera à l’ordre du jour.

« Les défis mondiaux et transnationaux comme les déchets marins sont mieux résolus grâce à une solide coopération internationale, et en tant que ministres nordiques de l’environnement, nous aidons à définir l’agenda international en matière d’environnement. La coopération nordique en matière d’environnement est exemplaire et constitue un élément de base important pour un instrument contraignant à l’échelle mondiale », a poursuivi la ministre.

Un représentant de la présidence britannique de la COP26 a également assisté à la réunion. Les ministres nordiques ont profité de l’occasion pour exprimer leur soutien inconditionnel aux efforts britanniques pour accueillir une ambitieuse conférence sur le climat.

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