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21 Sep

Danemark : Création d’un fonds de 6 milliards de couronnes pour les initiatives vertes dans les villes mondiales

Copenhague – Le Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen a annoncé la création d’un fonds de 6 milliards de couronnes, destiné à soutenir les initiatives vertes dans les villes mondiales ayant toutes l’ambition d’être à la hauteur des objectifs climatiques stipulés dans l’accord de Paris.

Baptisé P4G (Partenariat pour la croissance verte et les objectifs mondiaux 2030), ce projet concerne 91 villes américaines, dont New York, Chicago, Los Angeles, Houston et San Francisco, et des villes de huit autres pays.

Le plan porte aussi sur la mise en place d’un quartier général du climat à Washington DC, alors que le groupe des villes concernées par le projet a l’intention de tenir un sommet à la fin de l’année prochaine.

« Trump manque de leadership américain. C’est aussi dans l’intérêt des États-Unis. L’air que nous respirons ne connaît pas de frontières, de même que les changements climatiques que nous vivons », a expliqué M. Rasmussen au journal danois des affaires Berlingske.

Le projet danois vise à renforcer la coopération entre les entreprises, les gouvernements, les régions et les villes dans le but de promouvoir la croissance verte. L’objectif principal de l’initiative sera l’agriculture, les produits alimentaires, l’énergie, les villes, l’eau et la durabilité économique.

Le financement de la partie danoise de l’initiative proviendra du fonds d’investissement mondial (SDG Investment Fund), qui contribue à environ 30 milliards de couronnes.

.- Le géant danois Danfoss, producteur mondial de composants et de solutions pour la réfrigération et le conditionnement d’air, le chauffage et la gestion de l’eau, et des contrôles industriels, a fait état de sa disposition à se joindre à l’initiative des Nations Unies pour aider à résoudre les défis du refroidissement du monde.

Danfoss a été nommé membre d’un nouveau panel onusien avec l’objectif de travailler à accroître l’accès à des solutions de refroidissement abordables et durables à travers le monde.

En tant que seule entreprise industrielle sur le panel, Danfoss sera représentée par Jürgen Fischer, président de Danfoss Cooling.

« Le refroidissement a une influence puissante sur notre vie et notre santé. Il conserve notre nourriture fraîche et saine à manger, aide à rendre disponibles les vaccins dans le monde entier et maintient nos maisons et nos bureaux à l’aise », a commenté M. Jürgen.

Danfoss collaborera avec d’autres leaders de haut niveau, dont des chefs d’entreprises, des dirigeants politiques et des universitaires. Le panel sera codirigé par la présidente Hilda Heine des Îles Marshall, et Vincent Biruta, ministre des Ressources naturelles pour la République du Rwanda.

La Commission économique des Nations Unies pour l’Europe a estimé qu’en 2050, la population mondiale atteindrait environ 9 milliards, dont 70% vivront dans les villes, ce qui équivaut à l’ajout de 235 villes de la taille de Paris.

Combiné à la hausse des températures mondiales, ceci entraînera une explosion de la demande de dispositifs de refroidissement, tels que les climatiseurs et les réfrigérateurs et une poussée correspondante de la demande d’énergie, ce qui créera des impacts supplémentaires sur le climat.

A l’heure actuelle, la climatisation et la réfrigération provoquent 10% des émissions mondiales de CO2, soit trois fois le total des émissions attribuées à l’aviation, et on estime qu’environ 1 milliard de personnes n’ont pas accès au refroidissement.

.- L’Agence danoise de l’énergie a annoncé, mercredi, le lancement d’un nouvel outil pour évaluer les coûts et les avantages du chauffage urbain par rapport au chauffage individuel, qu’elle compte utiliser dans les pays partenaires intéressés par la transition verte.

En utilisant l’expérience danoise et les leçons apprises dans le chauffage urbain, cet outil, développé par la société de consulting et d’ingénierie « Ramboll », se veut un instrument clé pour transférer les connaissances sur la planification de la chaleur au reste du monde.

La position de leader du Danemark en termes d’énergie renouvelable, d’efficacité énergétique et de systèmes de chauffage respectueux de l’environnement est, entre autres, due à son utilisation intensive du chauffage urbain, couvrant les deux tiers de la demande de chaleur au Danemark.

Pour partager les expériences danoises, Ramboll a développé ce nouvel instrument, nommé outil d’évaluation du chauffage urbain (DHAT).

Les analyses DHAT fourniront des informations importantes pour mener à bien le projet pilote de chauffage urbain récemment lancé entre l’Agence danoise de l’énergie et le Centre national de conservation de l’énergie de la Chine.

L’un des principaux objectifs du projet consiste à engager les autorités locales et les entreprises énergétiques afin de fournir un outil de planification concret qui leur montre combien les coûts des consommateurs sont moins élevés avec le chauffage urbain par rapport au chauffage individuel.

Dans le cadre de la collaboration avec la Chine, DHAT sera ajusté aux conditions locales concernant la production et la consommation de chaleur.

DHAT effectue une étude de faisabilité économique et indique des impacts environnementaux en comparant le chauffage urbain au chauffage individuel et peut être ajusté aux conditions locales dans le monde entier.

.- Riga – Les pertes des agriculteurs lettons en raison des fortes pluies et des inondations ayant touché en août et en septembre plusieurs régions du pays sont actuellement estimées à environ 60 millions d’euros, a estimé Juris Lazdins, président de l’organisation des agriculteurs de Lettonie.

Les agriculteurs espèrent que l’Union européenne pourrait compenser les pertes des agriculteurs dans les régions touchées en Lettonie mais aussi dans les autres pays baltes, a-t-il déclaré à la presse.

Le gouvernement letton avait décrété, le 28 août, l’état d’urgence pour l’agriculture dans 29 régions de l’Est du pays jusqu’au 30 novembre en raison des inondations.

D’après des médias locaux, les ministères letton, lituanien et estonien de l’Agriculture cherchent actuellement les possibilités de demander conjointement l’aide financière de la Commission européenne aux agriculteurs frappés par les inondations dans les trois Etats baltes.

-Tallinn – Le Premier ministre estonien Juri Ratas a rencontré à Tallinn le vice-président de la Commission européenne chargé de l’union énergétique, Maros Sefcovic, pour discuter des projets d’infrastructure énergétique, du paquet Énergie propre et d’autres questions liées au secteur de l’énergie, rapporte mercredi la télévision publique ERR.

Les deux parties ont examiné la synchronisation des systèmes d’énergie de la région balte avec la Pologne et l’Europe, indique ERR, citant un porte-parole du gouvernement estonien.

« La synchronisation des systèmes d’énergie de la Baltique doit atteindre trois objectifs : garantir une sécurité et une indépendance élevées en matière d’approvisionnement en électricité, sécuriser le fonctionnement du marché de l’électricité et assurer les dépenses les plus faibles pour le consommateur », a relevé M. Ratas.

« Comme ce projet est d’une grande importance également pour la sécurité énergétique, les décisions prises doivent être basées sur une recherche approfondie », a-t-il ajouté.

La question du terminal régional de gaz naturel liquéfié (GNL) a également été abordée lors de la réunion.

« Depuis le début du processus, nous avons tenu compte du fait qu’un terminal régional de GNL devrait être créé en fonction de la logique du marché. La solution devrait être rentable et durable à long terme », a souligné le Premier ministre estonien.

Selon lui, « le projet du terminal GNL concernera les trois pays baltes, c’est pourquoi il est important de trouver ensemble la solution appropriée ».

En ce qui concerne le paquet Energie propre, M. Ratas a remercié la Commission européenne pour son souci de favoriser une coopération harmonieuse et réussie.

« La procédure du paquet Energie propre avance bien et nous espérons arriver à des accords concernant plusieurs problèmes d’ici la fin de l’année. C’est une question complexe et multiforme, pour laquelle nous, en tant que pays qui assure la présidence tournante de l’UE, devons trouver un compromis fonctionnel pour tous États membres », a-t-il dit.

.-Vilnius- La Lituanie a exprimé mercredi son soutien au Pacte mondial pour l’environnement visant à réunir dans un texte unique les différents éléments qui composent le droit international de l’environnement et de les compléter à l’aune des nouveaux enjeux.

Le lancement officiel de cette initiative a été donné cette semaine lors d’un sommet en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) à New York, indique un communiqué du ministère lituanien des Affaires étrangères.

Partant du constat que le droit international de l’environnement est fragmenté, la Lituanie a soutenu cette idée proposée par la France dans le cadre de la dynamique de l’Accord de Paris et de l’Agenda 2030 sur le développement, indique le département, notant l’objectif est de rassembler et d’élargir les principes fondamentaux du droit de l’environnement.

Face à la montée des menaces qui pèsent sur l’environnement à l’échelle planétaire, un projet de pacte affirmant de grands principes, comme ceux du pollueur-payeur, de la non régression du droit, de l’accès à la justice, le principe de réparation ou celui de précaution a déjà été élaboré par des experts internationaux.

Les promoteurs du pacte souhaitent en faire un texte opposable aux États, que l’on pourrait invoquer contre eux, à la différence des textes internationaux actuels sur l’environnement qui, comme la Déclaration de Rio de 1992, sont purement déclaratifs.

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