ActualitésDanemark: Parlement, vers la création d’un fonds contre la polution de leur plage

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25 Avr

Danemark: Parlement, vers la création d’un fonds contre la polution de leur plage

Copenhague – Une large majorité au Parlement danois (Folketing) a décidé de créer un fonds de 2,8 millions de couronnes pour permettre aux municipalités côtières d’agir en vue d’éliminer les épaves qui jonchent leurs plages.

« Il n’est pas normal que nos côtes soient détruites par de vieilles épaves abandonnées dans l’eau pour une raison ou une autre », a déclaré le ministre de l’Environnement et de l’alimentation, Esben Lunde Larsen.

« Je suis heureux que nous puissions maintenant donner un coup de main à nos municipalités afin que nous n’ayons pas à regarder ces horreurs », a ajouté le ministre.

Notant que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique générale peu avant les vacances d’été, il a soutenu que les épaves devraient rester sur place pendant une période indéterminée si elles ne constituaient pas une menace pour l’environnement.

À l’heure actuelle, l’État enlève les épaves considérées comme dangereuses pour l’environnement. Le fonds permet maintenant aux municipalités d’enlever les épaves déclarées sans propriétaires ou lorsque ces derniers n’ont pas les moyens de s’en débarrasser.

Le fonds fait partie d’une initiative financière générale de 45 millions de couronnes qui comprend des fonds pour la gestion côtière et la préservation de la nature.

‘L’argent donne aux municipalités la possibilité d’avoir un nettoyage au profit de tous ceux qui se promènent le long de la côte », a déclaré Lunde Larsen.

Les demandes de financement doivent être soumises avant le 10 juin de cette année.

.- Grâce à une stratégie de 2015 qui a supprimé la taxe d’immatriculation des voitures électriques, les ventes au Danemark ont stagné ces dernières années, un constat qui doit changer selon le parti d’opposition danois Socialdemokratiet (S).

Dans le cadre de la stratégie verte du parti, 500.000 voitures devraient fonctionner à l’électricité ou à l’hydrogène d’ici 2030, soit près de 20% de la flotte totale du pays.

« Notre position de leaders verts n’est pas une question de chance. C’est le résultat de décisions politiques réfléchies, et maintenant il est temps de faire le prochain grand pas », a déclaré Mette Frederiksen, chef des Sociaux-démocrates.

L’initiative 2030 en cinq points comprend également la réduction de la taxation des voitures de société fonctionnant à l’électricité ou à l’hydrogène, tandis que la mise en place progressive de la taxe d’immatriculation sera reportée.

Le parti de l’opposition, Radikale, a salué le plan de Mme Frederiksen, mais il a appelé à ce qu’il soit encore plus ambitieux. Le chef du parti, Morten Østergaard, affirme qu’il devrait y avoir un million de voitures électriques sur les routes danoises d’ici 2030.

« Notre proposition est très ambitieuse, mais c’est ce qui devrait marquer le prochain accord énergétique. Nous devons placer la barre très haut et prouver que nous voulons être des leaders verts en matière de transport « , a déclaré M. Østergaard.

Le gouvernement devrait dévoiler sa proposition énergétique dans un proche avenir, après quoi les négociations avec les autres partis commenceront.

En Norvège, toutes les nouvelles voitures doivent être exemptes de pollution à partir de 2025, alors qu’en Allemagne les villes ont la possibilité d’initier des interdictions de zone pour les voitures diesel les plus polluantes, au moment où la France compte interdire les ventes de voitures neuves diesel et essence à partir de 2040, après quoi seules les voitures durables seront vendues, le Royaume-Uni interdit de vendre de nouvelles voitures diesel et essence à partir de 2040.

– Au Danemark, pays champion de la transition verte, le nombre d’emplois liés à l’énergie verte a progressé, entre 2014 et 2016, six fois plus vite que les emplois créés dans les entreprises en général, selon une nouvelle analyse dont les résultats ont été publiés mardi.

« Au Danemark, environ 73 000 personnes travaillent dans le secteur de l’énergie. Les emplois sont principalement situés dans les zones rurales, et l’industrie est en croissance. Les choses sont particulièrement bien dans la partie verte du secteur de l’énergie où l’emploi se déplace à toute vitesse », indique une étude compilée par le ministère de l’Energie, des services publics et du climat, en coopération avec l’Agence danoise de l’énergie.

Ces données, qui font partie de la toute première cartographie de l’emploi lié à l’énergie au Danemark, envoient un message clair, selon les auteurs de l’étude : »Nous devons continuer sur la même lancée. Le gouvernement publiera bientôt sa proposition de nouvel accord énergétique. Le nouvel accord vise à créer encore plus d’emplois en termes de croissance et d’énergie au profit de notre richesse et de notre bien-être », a affirmé le ministre de l’Energie, des services publics et du climat, Lars Christian Lilleholt.

Les chiffres montrent que les emplois industriels verts représentent la majorité des emplois dans le secteur de l’énergie verte, et que c’est aussi le segment ayant la plus forte croissance.

Le nombre d’emplois industriels liés à l’énergie verte a augmenté de 10% par an, passant de 15 517 en 2014 à 18 760 emplois en 2016. La croissance est dix fois plus élevée que dans le milieu des affaires en général où l’emploi a augmenté de 1% par an pendant la même période.

La localisation géographique des emplois dans le secteur de l’énergie verte montre que les municipalités du Jutland sont en tête du peloton, la municipalité d’Ikast-Brande s’adjugeant 4 064 emplois, ce qui correspond à 13% du total des emplois danois liés à l’énergie verte.

Cette municipalité est suivie par celles d’Aalborg, Ringkøbing-Skjern, Aarhus et Sønderborg qui, toutes les cinq, représentent 13 470 emplois, ce qui correspond à 43% des emplois danois dans le secteur de l’énergie verte.

« Je suis ravi de voir les lieux de travail verts répartis à travers le pays, mais surtout que les communes du Jutland représentent une part aussi importante. Cela montre que les entreprises d’énergie verte ne concentrent pas seulement leurs efforts sur les grandes villes, mais se tournent également vers le reste du pays lors de l’établissement de nouvelles usines et d’installations de production », s’est félicité le ministre.

En 2014, quelque 27 931 personnes étaient employées dans le domaine de l’énergie verte. En 2016, ce nombre était passé à 31 221, soit une croissance annuelle légèrement inférieure à 6%.

Avec environ 60%, les emplois industriels dans le secteur vert représentent le plus grand nombre de lieux de travail. La région du Jutland central représente la majorité des employés du secteur vert avec 12 458 personnes, suivie en deuxième et troisième positions par le sud du Danemark et la région de la capitale.

-Stockholm- L’agence météorologique nationale suédoise SMHI a diffusé mardi un avertissement de classe trois (le plus sérieux sur une échelle de un à trois) pour la région de Gävleborg, en particulier la zone autour de la rivière Norrala, en raison des niveaux « extrêmement » élevés de la rivière après l’arrivée soudaine du printemps et la fonte des neiges.

Les rivières ne montent à ce niveau en moyenne tous les 50 ans, précise l’Agence dans un communiqué.

Les services d’incendie et de secours ont renforcé leur préparation et l’agence suédoise MSB pour les urgences civiles a été appelée à aider la région durant le week-end pour aider à construire des défenses temporaires contre les inondations.

« A Söderhamn, plusieurs mesures ont dû être prises, en vue d’aider les gens à pomper leurs sous-sols inondés », a déclaré Per-Åke Svensson, responsable de la gestion de crise à l’arrondissement de Gävleborg.

Mardi matin, SMHI a également diffusé un avertissement similaire, mais moins sérieux, de deuxième classe pour les inondations en place dans le comté de Dalarna à l’ouest de Gävleborg et un avertissement de première classe pour la majeure partie du centre de la Suède.

Le risque d’inondation devrait culminer en milieu de semaine, puis s’atténuer à mesure que la neige fondra.

– Oslo – Des médias norvégiens rapportent que lors de cette saison, il a été procédé à la chasse d’un nombre record de loups, avec quelque 28 animaux abattus, tandis que 42 permis de chasse de cette espèce ont été délivrés.

La filiale norvégienne du Fonds mondial pour la nature (WWF) a décidé de poursuivre l’État norvégien devant la justice, exigeant une évaluation complète de la gestion du loup.

WWF Norvège estime que la chasse des loups norvégiens est une violation à la fois de la Constitution, de la loi sur la diversité de la nature et de la Convention de Berne.

– Helsinki – Plusieurs détracteurs de la proposition du gouvernement d’interdire le charbon dans la production énergétique avant la date déjà fixée à 2030 craignent qu’une interdiction catégorique pousse les villes à investir dans une autre forme d’énergie qui est au moins aussi problématique : la tourbe et le bois.

Le maire d’Helsinki, Jan Vapaavuori, se demande pourquoi le traitement du charbon est beaucoup plus strict que celui de la tourbe, dont les émissions sont pourtant aussi nuisibles que celles du charbon.

Le groupe énergétique de la capitale Helsinki, Helen, planifie déjà des bio-centrales dont la production se baserait sur le fait de brûler du bois.

Dans la pratique, le bois est la seule solution immédiate pour remplacer une centrale à charbon.

Le quotidien de référence Helsingin Sanomat rend compte d’une initiative présentée par des élus au Conseil municipale d’Helsinki de produire du chauffage urbain à partir de l’énergie nucléaire.

Les fonctionnaires ne sont pas favorables à cette idée du fait de la cherté de cette forme d’énergie.

Le groupe énergétique Helen qui a donné un avis en la matière précise que la production de chaleur à la centrale nucléaire de Loviisa pour les besoins d’Helsinki a été étudiée de nombreuses fois depuis les années 1970 et que l’idée n’est pas considérée comme rentable.

L’initiative des conseillers évoque également les petits réacteurs nucléaires. A ce propos, Helen rappelle que la commercialisation éventuelle de cette technologie prendra encore longtemps.

Il est prévu que la centrale Helsinkienne de Hanasaari abandonne le charbon dès 2024. Pour la centrale de Salmisaari, le calendrier n’a pas été fixé encore.

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