ActualitésLe Danemark pourrait très bien avoir l’un des plus grands parcs éoliens au monde

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24 Avr

Le Danemark pourrait très bien avoir l’un des plus grands parcs éoliens au monde

Copenhague – En quelques années seulement, le Danemark pourrait très bien avoir l’un des plus grands parcs éoliens au monde, à en croire les termes d’une initiative énergétique que devrait incessamment adopter le gouvernement.

« Nous parlons d’un très, très grand parc éolien qui jouera un rôle central pour que le gouvernement atteigne son objectif d’au moins la moitié de la consommation énergétique totale du Danemark d’ici 2030 », a déclaré Lars Christian Lilleholt, ministre de l’Energie et du climat.

M. Lilleholt a affirmé que le parc, qui sera situé au large de la mer à au moins 50 km, devrait produire 800 MW et fournir assez d’énergie pour alimenter les sept plus grandes villes du Danemark.

Pour atteindre ce niveau de production d’énergie, il faut environ 50-75 éoliennes massives de 250 mètres de haut. Même si les plans du parc ne seront pas prêts avant six ans, un entrepreneur devrait être en place d’ici 2021.

Le gouvernement croit que le parc peut être érigé sans financement public – mis à part les coûts associés à la pose des câbles nécessaires et prévoit également de dévoiler d’autres projets de parcs éoliens d’ici 2022, en fonction de la quantité d’énergie nécessaire.

Le plus grand parc d’énergie éolienne actuellement en projet au Danemark est le projet Kriegers Flak, qui a une capacité de plus de 600 MW et devrait être achevé en 2021.

 

.- L’Agence danoise de l’énergie prévoit, dans sa dernière projection de la consommation d’énergie, qu’il y aura plus de voitures électriques sur les routes du pays d’ici 2030.

Cependant, bien que les voitures deviennent généralement plus économes en carburant, l’utilisation des combustibles fossiles continuera d’augmenter, signale l’Agence.

Le ministre des Transports, Ole Birk Olesen, estime que la percée technologique actuelle dans les voitures électriques entraînera plus de ventes que ne le prévoit l’Agence danoise, ce qui correspond à plusieurs rapports internationaux concluant des scénarios de déploiement plus optimistes des voitures électriques.

L’Agence estime que d’ici 2030, quelque 135.000 voitures électriques circuleront sur les routes danoises, ce qui correspond à environ 4% du stock total de voitures du pays.

De même, la proportion de combustibles fossiles dans le secteur des transports – y compris les navires, les avions et les trains – devrait tomber de 95% en 2017 à 92% d’ici 2030.

Cependant, la projection, qui vient d’être publiée, montre également que la part des combustibles fossiles n’atteindra probablement pas 92% de la consommation totale d’énergie pour le transport, mais seulement 93% d’ici 2030. La raison en est une augmentation de la consommation d’énergie pour le trafic routier de 6% de 2017 à 2030.

L’augmentation de la consommation d’énergie est due au fait que l’amélioration continue de l’efficacité énergétique ne compense pas l’augmentation du nombre de kilomètres parcourus. En d’autres termes, 93% de tous les transports au Danemark en 2030 continueront d’être alimentés par des combustibles fossiles.

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.- Stockholm- Le programme de l’Agence suédoise de l’énergie, Inde-Suède Innovations ‘Accelerator (ISIA), a donné lieu, depuis le début de l’année 2013, à un certain nombre de collaborations pour des sociétés d’innovation suédoises. L’Agence indique qu’au lendemain de la récente visite en Suède du Premier ministre indien Narendra Modi, 12 entreprises suédoises de l’innovation se rendent en Inde pour présenter leurs solutions pour le développement du système énergétique.

« Depuis le lancement du programme en 2013, plus de 30 entreprises suédoises ont participé au programme et plus de la moitié sont toujours actives, après le processus d’introduction d’un an et demi. Chaque année, deux voyages de contact sont organisés et en 2018, 12 nouvelles sociétés seront introduites sur le marché indien », précise un communiqué de l’Agence.

 

Les entreprises sélectionnées pour participer à ISIA doivent avoir des innovations évolutives et une volonté et une opportunité de se développer sur un marché international. Leur technologie devrait être pertinente pour les conditions indiennes.

Tata Power DDL, une des sociétés indiennes ayant montré de l’intérêt pour les sociétés d’innovation suédoises, a signé récemment un accord avec la société Swedish Neutral, mettant l’accent sur la sécurité dans le système électrique.

En outre, la collaboration avec Aili Innovation a commencé avec un projet destiné aux plus de 200 millions de personnes vivant dans de petites exploitations sans électricité, au-delà des mégalopoles indiennes. Basé sur une invention entièrement suédoise, Aili Innovation a développé une pompe à eau économe en énergie qui, avec un mètre carré de cellules solaires, peut pomper 24 mètres cubes d’eau par jour.

La coopération énergétique entre la Suède et l’Inde a débuté en 2009 lorsque l’Agence suédoise de l’énergie a lancé un effort sectoriel axé sur la valorisation énergétique des déchets. Aujourd’hui, il existe plusieurs accords de coopération entre les deux pays concernant le développement de la science et de la technologie, l’environnement, et en particulier les énergies nouvelles et renouvelables.

Le programme Inde-Suède Innovations Accelerator (ISIA) est une initiative de l’Agence suédoise de l’énergie en coopération avec Business Sweden et la Confederation of Indian Industries (CII).

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.- Reykjavík- La capitale islandaise occupe la première place sur la quantité d’espaces verts par habitant, sur un classement de 50 villes.

La liste a été compilée par TravelBird, un site de voyages néerlandais, qui a sélectionné 50 destinations mondiales considérées comme des destinations populaires.

Selon la liste, Reykjavík a près de 411 mètres carrés d’espace vert par habitant. C’est plus de 100 fois plus que la ville la moins verte de cette liste, Tokyo, dont les résidents ne bénéficient que de 4 mètres carrés de vert chacun.

L’étude a mesuré les espaces verts naturels et artificiels, ainsi que les fermes dans les limites de chaque ville. La mesure de Reykjavík comprend une partie de la réserve naturelle de Heiðmörk et de la montagne Esja qui se trouve dans le district de Kjalarnes.

Si l’on considère l’espace vert dans les villes comme un pourcentage de la superficie totale des villes, cependant, Reykjavík tombe à la 37ème place.

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.- Riga – La Lettonie a reboisé 40.000 hectares au total en 2017, selon des données publiées par le service public de Forêts.

Les zones reboisées en 2017 comprenaient 15.400 hectares de forêts domaniales et 25.000 hectares de forêts privées.

Selon un communiqué du service, les activités de reboisement, qui ont repris l’année dernière, ont permis une augmentation de 1800 hectares par rapport à 2016. Le taux global de reboisement est considéré comme stable et optimal car il correspond approximativement au taux d’exploitation forestière.

Entre 2010 et 2017, les principales essences plantées dans les forêts domaniales et les forêts privées différaient. Dans les forêts domaniales, les conifères ont été plantés dans 49% des territoires reboisés, l’épicéa représentant 20% et les pins représentant 29% du territoire total. Dans les forêts privées, les bouleaux ont été plantés dans 30% des territoires reboisés, le tremble dans 22%, l’aulne gris dans 21 et les conifères dans 22% des territoires reboisés.

.- Oslo – La Première ministre norvégienne, Erna Solberg, a indiqué que son pays doit développer une industrie aquacole capable de fournir de fortes valeurs alimentaires et économiques tout en veillant au respect de la diversité écologique durable et aux réglementations environnementales en vigueur.

Les propos de Mme Solberg ont été tenus lors de la conférence de Havbruck 2018, qui a rassemblé l’industrie de la pisciculture, ainsi que des chercheurs et des politiciens, pour discuter de la politique future dans ce domaine.

« L’industrie de pisciculture en Norvège a connu un énorme succès. Il crée des emplois importants et des avantages économiques majeurs pour les communautés le long de la côte », a-t-elle estimé.

« Les estimations préliminaires pour l’année dernière montrent que l’activité d’élevage (de poisson) a contribué pour plus de 62 milliards de couronnes à la création de valeur totale du PIB », a précisé la chef du gouvernement.

En 2017, l’industrie aquacole a exporté un million de tonnes de poisson d’une valeur de 67,7 milliards de couronnes, a-t-elle ajouté, rappelant qu’il y a eu un développement soutenu avec une production élevée de saumon depuis le début des années 1970.

Selon la Première ministre norvégienne, « les défis ont été relevés et une grande partie d’entre eux sont résolus, en utilisant la production de connaissances basée sur la recherche ».

« Grâce à des programmes de vaccination réussis, de nombreuses maladies ont été combattues, et l’industrie fournit des produits de la mer, une expertise en matière de production et une technologie de classe mondiale », s’est félicitée Mme Solberg.

Mais il y avait des défis à venir, en particulier liés à l’environnement, à la production d’aliments et au bien-être des poissons, a-t-elle soutenu.

Elle a prévenu qu’il existe des conflits associés à la pêche côtière, aux intérêts de la faune, aux intérêts de conservation, à la vie en plein air et au tourisme qui affectent l’accès à certaines zones et, surtout, l’acceptation de l’impact environnemental de l’industrie.

« Une partie importante de cette problématique est la définition de quelle sorte d’empreinte de l’aquaculture est acceptable pour la société », a-t-elle fait observer.

La Première ministre a aussi dit qu’il n’y avait pas d’industries qui avaient un impact nul. « Mais l’éducation, la recherche et le développement technologique devraient aider à réduire tout impact et à créer une industrie ambitieuse », a-t-elle noté.

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.- Helsinki – La troisième conférence européenne sur le phosphore durable (ESPC3) se tiendra du 11 au 13 juin 2018 à Helsinki, a annoncé le ministère finlandais de l’Environnement, de l’énergie et du logement.

Il s’agit d’une événement unique réunissant des entreprises, des parties prenantes, des autorités régionales et nationales, des innovateurs et des chercheurs, pour discuter des actions et des politiques de durabilité du phosphore et des nutriments, explique un communiqué du ministère.

La conférence sera l’occasion de présenter et évaluer l’intégration du phosphore et d’autres nutriments dans les politiques de l’UE depuis la publication par la Commission européenne de la Communication consultative sur l’utilisation durable du phosphore (2013) et de poursuivre le dialogue avec l’industrie et les parties prenantes concernant les politiques futures en la matière.

L’ESPC3 est organisé conjointement par la Plateforme européenne sur le phosphore durable (ESPP) et le Groupe d’action de la mer Baltique (BSAG), avec le soutien notamment des ministères finlandais de l’Environnement et de l’Agriculture et des forêts.

 

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