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30 Mai

Les déchets du tabac représentent le type de déchet le plus répandu dans le monde (OMS)

Bruxelles  – Les déchets du tabac représentent le type de déchet le plus répandu dans le monde et contiennent plus de 7.000 produits chimiques toxiques, a mis en garde l’OMS dans un rapport publié mardi.

Ces produits toxiques qui empoisonnent l’environnement, contiennent entre autres des substances cancérogènes, a révélé l’agence onusienne dans ce rapport rendu public à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac.

La culture du tabac est également partiellement responsable de la déforestation, sachant qu’un arbre est perdu pour chaque 300 cigarette, d’après les experts de l’OMS.

Au rythme actuel de consommation, le tabac risque au cours du 21è siècle de tuer jusqu’à un milliard de personnes dans le monde, selon les estimations du rapport.

Plus de sept millions de personnes sont mortes chaque année dans le monde en raison de la consommation de tabac. Ce chiffre ne dépassait pas 4 millions au début du 21è siècle, a déploré l’organisation dans son étude consacrée aux coûts sanitaires et économiques du tabac et, pour la première fois, à son impact environnemental.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi:.

.- Les géants blancs culminant à moins de 3.500 mètres devraient disparaître du paysage alpin avant la fin du siècle, selon les conclusions d’une étude réalisée par un groupe de chercheurs européens. Dans cette étude publiée dernièrement, des glaciologues suisses, français, allemands et autrichiens soulignent que la fonte des glaciers des Alpes semble être beaucoup plus rapide que ce que pensaient jusqu’à récemment les scientifiques.

Depuis la fin des années 1990, les observations satellitaires permettent de suivre les fluctuations des formations glaciaires, mais renseignent mal sur leurs variations interannuelles.

L’équipe de glaciologues européens se sont penchés sur six glaciers particuliers, étagés entre 2.400 et 3.500 mètres d’altitude : Sarennes et Saint-Sorlin en France, Gries et Silvretta en Suisse, Hintereisferner et Vernagtferner en Autriche.

La fonte actuelle, ont-ils précisé, s’opère à un rythme nettement plus soutenu que le donnaient à penser les études antérieures. Sur la décennie 2003-2012, la fonte a augmenté de 1,9 mètre de glace par an, soit un niveau supérieur de 65pc à ce que l’on croyait.

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.- Lisbonne – L’association environnementale ZERO a procédé à l’évaluation de l’efficacité de la collecte sélective des déchets au porte-à-porte dans trois villes qui ont adopté ce système, à savoir Lajes das Flores aux Açores, Lisbonne et Maia, en comparant les résultats obtenus avec la performance de la collecte sélective au niveau des écopoints.

La conclusion ne laisse planer aucun doute, a constaté l’association, soulignant que la collecte des emballages recyclables (papier/carton, plastique/métal et le verre dans les déchets solides) est beaucoup plus importante dans les zones où existe la collecte au porte-à-porte.

Les valeurs enregistrées à Lisbonne (65 kg/personne/an), Maia (65 kg/personne/an) et Lajes das Flores (93 kg/personne/an) sont plus importantes que celles enregistrées dans les municipalités qui ont choisi la collecte sélective par les écopoints installés sur la voie publique, avec une moyenne nationale de 45 kg/personne/an et de 41kg/personne/an aux Açores.

.- Les consommateurs portugais dépensent en moyenne 112 euros par mois pour s’approvisionner en eau et en électricité, selon une ‘’Etude de marché sur l’efficacité énergétique dans les logements privés’’, publiée récemment.

L’électricité s’accapare la part du lion de ce montant, étant donné qu’elle implique des dépenses plus élevées, et un plus grand effort d’épargne, relève-t-on dans cette étude.

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.- Paris – ‘’Eau, Santé et Environnement’’ est le thème d’un colloque pluridisciplinaire qui se tiendra les 8 et 9 juin prochain à Evry.

Le colloque vise à rassembler les différentes disciplines scientifiques sur une thématique centrale, qui conditionne la vie sur terre : l’eau. Des biologistes, des chimistes, des chercheurs en sciences sociales et économiques mais aussi des médecins et des représentants d’administrations et d’entreprises concernés discuteront des problèmes et défis posés par les contaminants chimiques, physiques, microbiologiques, et leur impact sur la santé humaine, ainsi que des technologies appliquées à la protection, la purification et l’assainissement de l’eau pour un environnement propre et durable.

La rencontre abordera aussi les problèmes d’accessibilité, les relations entre l’eau, le développement économique et les problèmes géopolitiques que cette ressource engendre, pour sa gestion et sa protection à l’échelle nationale et internationale.

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.- ‘’Atteindre les objectifs fixés par l’accord mondial sur le climat tout en maîtrisant les coûts et en favorisant la croissance nécessite que les pays instaurent un prix du carbone fort, proche de 40 à 80 dollars par tonne de CO2 en 2020 et 50 à 100 dollars en 2030’’, selon la commission de haut niveau sur le prix du carbone, dirigée par les économistes Joseph Stiglitz et Nicholas Stern, dont les travaux ont été lancés en novembre 2016, dans le cadre de la coalition pour un prix carbone, animée par la France et la Banque mondiale.

La commission préconise aussi une réduction des subventions aux combustibles fossiles, ‘’étape essentielle vers la tarification du carbone – en pratique, ces subventions ont le même effet qu’un prix du carbone qui serait négatif’’.

Cités par le magazine en ligne ‘’Actu environnement’’, les économistes estiment que ‘’la seule tarification du carbone peut ne pas suffire à induire des réductions d’émissions à la vitesse et à l’échelle requises pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris, et peut devoir être accompagnée par d’autres politiques bien conçues visant différentes défaillances de marché ou du gouvernement et d’autres imperfections’’.

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.- Londres – La chaîne de distribution britannique Sainsbury’s dispose d’un prototype de semi-remorque équipé du groupe frigorifique qui fonctionne avec un réfrigérant naturel en utilisant le dioxyde de carbone.

Il s’agit-là d’une avancée majeure pour l’environnement et un test sera étendu à trois camions pour une durée de 3 ans. Le CO2 est un gaz sans danger qui n’a pas d’impact sur la couche d’ozone, ce qui en fait la référence face aux autres réfrigérants.

‘’Le PRG du CO2 est également plus faible que les autres frigorigènes naturels, tels que le propane et l’ammoniac’’, souligne la compagnie qui a mis au point cette solution.

Le camion utilisé au Royaume-Uni est le premier d’une série de trois unités qui seront utilisées par Sainsbury’s cette année dans le cadre d’un essai technologique en conditions réelles pendant une période de trois ans.

Dans le détail, ce nouveau prototype utilise la technologie de pointe du système de réfrigération Naturaline, assemblée dans un châssis traditionnel de groupe frigorifique Vector et alimenté par la technologie tout électrique E-Drive.

Il se distingue par l’utilisation du CO2 comme réfrigérant naturel (également connu sous le nom de R744) dans un système en boucle fermée.

.- Le prix à payer pour émettre du dioxyde de carbone (CO2) doit augmenter pour atteindre entre 44,7 et 89,4 euros la tonne d’ici 2030, selon l’avis des experts.

Un groupe rassemblant plus de 200 pays et entreprises a lancé dernièrement un appel en faveur de l’instauration d’un régime international unique pour le prix du CO2 émis afin de lutter contre le réchauffement climatique.

Actuellement, une quarantaine de pays, plus de 20 villes et quelques autres régions font payer les émissions de CO2 par le biais de taxes ou en employant un système d’échange de quotas d’émission (ETS en anglais). Mais ces instruments couvrent seulement 15 pc des gaz à effets de serre émis à travers le monde, alors que les entreprises plaident pour leur extension à l’ensemble de la planète.

Sur le Système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE), l’équivalent européen des ETS et premier marché mondial des droits CO2, le prix de la tonne émise tourne autour de cinq euros en raison d’un nombre trop élevé de permis émis. Il devrait dépasser les 16 euros en moyenne à l’horizon 2021, selon les prévisions des spécialistes.

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.- Madrid – Le gouvernement espagnol a lancé des consultations avec une trentaine d’organisations professionnelles, scientifiques et écologistes sur les moyens d’assurer la préservation des fonds marins et conserver la place de l’Espagne en tant que pays européen comptant la plus vaste superficie marine protégée.

La première réunion du Comité scientifique du projet européen Life+Intemares a été tenue lundi à cet effet, ont indiqué les médias spécialisés, notant que ce projet est doté d’une enveloppe de 5 millions d’euros et sera mis en œuvre durant les huit prochaines années.

L’initiative, la plus importante jamais réalisée pour la protection des zones maritimes espagnoles, est pilotée par le ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, à travers de la Fondation Biodiversidad.

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.- Une vingtaine d’experts en jardinage urbain de toute l’Espagne ont fixé des critères unifiés qui serviront de base pouvant être utilisées par les mairies afin de mieux gérer les espaces verts et éviter les accidents de chute des arbres.

Ces experts, réunis le weekend dernier à Madrid, ont élaboré les bases du Protocole national d’évaluation des risques des zones boisées, qui constitue une feuille de route mise à la disposition des responsables locaux, notamment sur les moyens d’identification des risques de chute d’arbres et de branches.

Ce protocole sera remis à la Fédération espagnole des municipalités et des provinces (FEMP) afin de le distribuer sur les différentes municipalités, ont indiqué les médias espagnols.

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