La densité moyenne de PM 2,5 tombe à 23 microgrammes par mètre cube à Pékin

Bangkok- La densité moyenne de PM 2,5, un polluant atmosphérique, est tombé à 23 microgrammes par mètre cube à Pékin en août, un plancher record par rapport à la même période depuis les premiers relevés de cet indice, a annoncé le Bureau municipal de l’écologie et de l’environnement de Pékin.

Au cours des vingt dernières années, Pékin a mené un dur combat contre la pollution de l’air, tout en maintenant une rapide croissance économique, a déclaré Yu Jianhua, directeur adjoint du bureau.

Un rapport publié en mars par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), a montré que les niveaux de dioxyde de soufre, de dioxyde d’azote et de PM 10 à Pékin ont chuté respectivement de 93%, de 38% et de 55% entre 1998 et 2017.

La ville a déployé divers efforts pour lutter contre la pollution de l’air, comme la promotion de l’énergie propre, la surveillance des émissions des usines et des véhicules, ainsi que la modernisation des industries.

La campagne contre la pollution de l’air de Pékin a été inscrite comme un cas d’étude par le PNUE, pour fournir une expérience pertinente aux autres villes, particulièrement celles des pays en développement.

Le PM 2,5 est une particule fine dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres qui cause le phénomène du smog. L’Organisation mondiale de la santé conseille un niveau annuel de PM 2,5 à 10 microgrammes par mètre cube.