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26 Fév

Les espèces végétales sauvages essentielles pour entretenir la diversité génétique des cultures agricoles sont en déclin

Londres – Les espèces végétales sauvages, essentielles pour entretenir la diversité génétique des cultures agricoles, leur permettre de s’adapter aux changements climatiques et d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau mondial, sont en déclin, prévient l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans la dernière mise à jour de sa liste rouge.

Les causes principales de ce déclin sont l’agriculture intensive, le déboisement et l’urbanisation, précisent les experts de l’UICN. La liste rouge des espèces menacées comprend, deux orchidées (Oreorchis sanguinea et Cheirostylis sherriffii), menacées par l’élargissement des routes et les changements dans l’utilisation des sols, et Neopicrorhiza minima classée ‘en danger’, une plante utilisée localement par la médecine traditionnelle pour soigner les rhumes et des affections mineures, menacée par une cueillette non durable.

Cette liste de l’UICN comprend aussi le Possum, un marsupial australien décimé par la sécheresse, l’urbanisation et la prédation, dont des tentatives de réinstallation n’ont pas permis d’enrayer le déclin. Il est classé ‘en danger critique’.

A l’échelle mondiale, l’organisation attire l’attention sur le mauvais état dans lequel se trouvent les espèces végétales sauvages. « Apparentées aux espèces cultivées, elles entretiennent la diversité génétique des cultures agricoles, leur permettant ainsi de s’adapter aux changements climatiques et d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau mondial », explique Inger Andersen, directrice générale de l’UICN.

Et d’ajouter que 26 espèces de blé sauvage, 25 espèces de riz sauvage et 44 espèces d’igname sauvage, dont certaines évaluées pour la première fois, ont rejoint la liste rouge. Trois espèces de riz sauvage, deux espèces de blé sauvage et 17 espèces d’igname sauvage sont considérées comme ‘menacées’.

Le déboisement et l’urbanisation croissante, associés à une agriculture intensive, avec notamment le surpâturage et l’usage généralisé d’herbicides, représentent les principales menaces pour ces espèces, précise l’UICN.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du lundi 26 février 2018:

Genève – L’année 2017 a été trop sèche en Suisse romande et trop mouillée à l’est comme au sud du pays, les glaciers ayant fondu de 3% à 4% en moyenne, selon le service météo de la chaîne SRF.

La région genevoise (ouest) n’a reçu l’an dernier que 673 mm d’eau, ce qui représente 30% de moins par rapport à la moyenne. En revanche, 1477 mm de pluies sont tombés à Saint-Gall (Est), soit 200 de plus que la norme des années 1961 à 1990.

Pour le glaciologue David Volken, deux facteurs expliquent ce phénomène : un hiver peu enneigé d’une part et le fait que le printemps et l’été ont été les troisièmes plus chauds depuis le début des mesures.

Durant l’été caniculaire de 2003, les glaciers avaient déjà perdu 4,5% de leur volume.

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-. La couche d’ozone peine à se rétablir et continue même à s’amincir à certains endroits, notamment au-dessus des tropiques et des zones densément peuplées, révèle une étude internationale dirigée par des scientifiques suisses.

Jusqu’ici, les spécialistes partaient du principe que la couche d’ozone, qui protège la vie sur Terre du rayonnement ultraviolet, se rétablirait ou du moins se stabiliserait d’ici 2050.

Les principales substances nuisibles, en premier lieu les chlorofluorocarbones et leurs préparations, sont en effet interdites par le Protocole de Montréal entré en vigueur en 1989.

Or selon cette étude élaborée en collaboration avec l’Observatoire physico-météorologique de Davos, la concentration d’ozone continue de diminuer entre le 60e degré de latitude sud et le 60e degré de latitude nord dans la partie inférieure de la stratosphère.

Les chercheurs ont analysé des mesures effectuées par satellite au cours des trois dernières décennies. Au-dessus des pôles et dans la haute stratosphère, les concentrations ont tendance à augmenter.
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Paris – Depuis ce début de semaine, la France est sous l’emprise d’un courant d’air glacial, le «Moscou-Paris», qui fait chuter les températures à des niveaux largement en-dessous de 0°C.

De nord-est, ce courant d’air draine avec lui les polluants qu’il récupère, majoritairement des particules fines.

Le site «Sciences et avenir.fr» s’attend à ce que ces particules viennent s’amonceler dans les cieux de l’hexagone, en pressentant un nouvel épisode de pollution cette semaine après celui déjà enregistré les 21 et 22 février.

Cet épisode sera accentué par des émissions de particules locales dues au fait qu’avec le froid, plus de gens prennent leurs véhicules et les chauffages fonctionnent à plein régime, explique la même source.

Le «Moscou-Paris» tient son nom du fait qu’il arrive directement de Russie où le climat est on ne peut plus rude en pareille époque de l’année.

En Ile-de-France, dont Paris est le chef-lieu, Météo France prévoit des températures «ressenties» comprises entre -15 et -20 degrés, outre des gelées et du verglas.

Les habitants de l’Est de la France pourraient même ressentir jusqu’à -25°C à certains endroits.

Les journées les plus froides pourraient être enregistrées de mercredi 28 février à vendredi 2 mars avec des températures «réelles» qui descendraient vers – 10°C le matin.

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– La secrétaire d’Etat française auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, mène actuellement des consultations avec les industriels, la grande distribution et les collectivités sur les moyens de mettre en place des consignes pour canettes métalliques et bouteilles en plastiques.

A l’origine de l’initiative: des Français anonymes consultés via Internet, indique le site «Francetvinfo.fr» selon qui le passage de l’idée à l’acte est imminent.

L’enjeu est majeur pour l’environnement, souligne la même source en précisant que l’idée consiste à rembourser la consigne payée par le consommateur à l’achat, entre 5 et 25 centimes d’euros.

Des points de collectes seront donc bientôt testés, notamment à Paris, ajoute «Francetvinfo.fr».

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Lisbonne – Le gouvernement portugais a donné son feu vert pour la prorogation d’un an de la période initiale d’exploration et de prospection pétrolière dans le bassin de l’Alentejo (sud), considérant que le retard dans l’exploitation ne relève pas de la responsabilité du consortium chargé du projet.

Le consortium dirigé par la compagnie pétrolière italienne Eni (70%), et le groupe portugais Galp (30%), était contractuellement tenu d’effectuer les premiers sondages jusqu’au 31 janvier 2018, mais des retards liés à l’approbation du rapport sur les risques graves et à l’émission de la licence ont affecté le calendrier prévu.

La prospection et l’exploitation des hydrocarbures ont été contestées par des associations environnementales et de défense de patrimoine, par la communauté intercommunale de l’Algarve, des entreprises et des mouvements de citoyens créés pour contester cette activité. Ils ont déjà déposé plusieurs mesures conservatoires contre les contrats signés par l’Etat et les consortiums privés.

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Madrid – Le ministère espagnol de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement a sélectionné 62 nouveaux projets visant la réduction des émissions des gaz à effet de serre en Espagne, qui doivent permettre d’éviter le rejet de 3 millions de tonnes de CO2 dans l’air.

Ces projets, qui bénéficieront d’une enveloppe globale de près de 36 millions d’euros, font partie du sixième appel à projets lancé par le gouvernement pour favoriser des initiatives réduisant les émissions de gaz à effet de serre, a indiqué le ministère.

Ces projets portent sur divers secteurs comme l’agriculture, le transport, le bâtiment et la gestion des déchets.

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-La déclaration de l’espace naturel de la Sierra de las Nieves, dans la province de Malaga (sud) comme parc national, qui doit être approuvée par le parlement, apportera un coup de pouce socioéconomique pour les 15 municipalités situées en périphérie de cet espace, qui s’attendent à d’importants investissements permettant de freiner la dépopulation, selon les observateurs.

Cette reconnaissance de la valeur naturelle de cet espace donnera de la visibilité à la Sierra de las Nieves, et principalement à la localité de Yunquera, considérée comme porte d’entrée à ce parc, a souligné le maire de cette localité, José Antonio Víquez.

«C’est une reconnaissance pour un style de vie éloigné du vacarme des villes ainsi que pour le développement durable», a-t-il ajouté.

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