ActualitésIl existe un «problème certain» de pollution de l’aire à Madrid et Barcelone

Actualités

06 Fév

Il existe un «problème certain» de pollution de l’aire à Madrid et Barcelone

Bruxelles -La ministre espagnole de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel García Tejerina, a reconnu lundi qu’il existe un «problème certain» de pollution de l’aire à Madrid et Barcelone, les deux plus grandes villes d’Espagne, ce qui affecte «beaucoup de gens».

Le manque de la qualité de l’air n’est pas un «problème généralisé» en Espagne mais la pollution affecte bel et bien ces deux villes, a-t-elle dit, notant que la compétence en cette matière revient aux municipalités qui «doivent agir» pour faire face à cette situation.

«Nous aidons les municipalités, mais nous leur demandons aussi des réponses quant à la responsabilité qu’elles ont par rapport à la santé des personnes», a ajouté la ministre.

++++++++++++++++

-La construction en terre est une réponse locale «écologique et économique» qui met en valeur «les techniques de construction et les savoirs millénaires» des peuples, a déclaré à l’agence EFE l’architecte espagnole Elena Carrillo, qui mène une initiative de construction participative de logements au Nicaragua.

L’architecte, qui a remporté cette année le prix national Terre de femmes en Espagne, décerné par la Fondation Yves Rocher, développe des projets de travaux communautaires de construction de logements à partir de matériaux locaux au Nicaragua, où les maisons traditionnelles sont bâties en terre.

Carrillo a expliqué que la terre est un matériel résilient, réutilisable à l’infini et qui n’a pas besoin d’être importé, ce qui garantit l’autosuffisance, la durabilité et une empreinte carbone «quasiment nulle».

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Bruxelles- En 2016, la consommation d’énergie primaire dans l’UE s’écartait de 4% de l’objectif d’efficacité énergétique, indique, lundi, l’office statistique de l’UE (Eurostat).

Depuis 1990, première année pour laquelle des données sont disponibles, la consommation a diminué de 1,7%. Toutefois, au fil des années, l’écart par rapport à l’objectif de consommation d’énergie primaire a beaucoup fluctué. C’est en 2006 que la consommation s’est le plus écartée de l’objectif (16,2%, consommation de 1 723 Mtep), alors qu’un niveau historiquement bas a été atteint en 2014 (1,7%, 1 509 Mtep), précise l’office.

Au cours des deux dernières années, l’écart a recommencé à croître pour s’établir à 4% au-dessus de l’objectif fixé pour 2020, avec une consommation de 1 543 Mtep en 2016.

Au cours des dix dernières années, la consommation d’énergie a baissé principalement en Grèce, à Malte et en Roumanie alors que 19 États membres ont vu leur consommation d’énergie augmenter entre 1996 et 2006 et que seuls deux États membres ont enregistré une hausse de celle-ci entre 2006 et 2016: l’Estonie (+13,4%, à 6,2 Mtep en 2016) et la Pologne (+3,2%, à 99,9 Mtep en 2016).

Parmi les 26 États membres de l’UE dans lesquels la consommation d’énergie a diminué, la Grèce (-23,6 %), Malte (-22,5 %) et la Roumanie (-20,2 %) ont enregistré des baisses de plus de 20%.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Lisbonne  –  Le ministère de l’Environnement a annoncé lundi que toutes les mesures provisoires imposées au fabricant de pâte à papier Celtejo, implanté sur le fleuve du Tage, seront prolongées de 30 jours supplémentaires, et qui consistent en une réduction de 50% du volume quotidien des rejets d’effluents dans le fleuve.

Selon des sources du ministère de l’Environnement, « bien qu’il y ait une amélioration des valeurs de l’oxygène dissous dans l’eau – qui, cependant, n’atteignent pas les valeurs normales pour le moment – les restrictions déjà décidées seront maintenues par précaution pour une période de 30 jours « .

« Les conditions hydrologiques et de sécheresse persistent », rappelle le ministère, ajoutant qu’en attendant les résultats de toutes les analyses nécessaires, une décharge de 12 mille mètres cubes de sédiments ont déjà commencé à être enlevées du site cette semaine.

Les mesures provisoires imposées à Celtejo, avec la perspective de réviser le titre d’utilisation des ressources en eau (TUHR), ont été déterminées par l’Agence portugaise de l’environnement (APA) le 26 janvier pour une durée de 10 jours, une échéance qui s’est terminée lundi, a expliqué le ministère, rappelant que ces mesures sont révisées « en fonction de l’évolution des circonstances qui les ont motivées ».

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Londres – Greenpeace mène jusque fin mars une mission d’exploration des profondeurs de l’océan Antarctique. L’objectif est de collecter des données sur la biodiversité maritime.

Cette mission scientifique inédite est destinée à convaincre la communauté internationale de préserver cette région du monde menacée par le changement climatique.

Depuis début janvier, un équipage de 35 personnes a investi l’Artic Sunrise pour collecter des informations sur les écosystèmes marins, identifier de nouvelles espèces de coraux et d’éponges et prélever des échantillons d’eau pour analyser les effets de la pollution liée aux micro-plastiques.

Le continent Antarctique situé dans le pôle Sud est protégé depuis 1991. La seule activité humaine autorisée sur le territoire est d’ordre scientifique. L’océan Antarctique abrite de nombreuses espèces : des baleines bleues, des baleines à bosse, des calamars géants, des phoques… Une biodiversité exceptionnelle aujourd’hui menacée par les effets de la pêche industrielle.

« Toute la chaîne alimentaire repose sur les krills, ce sont des petites crevettes qui sont consommées par la majorité de l’écosystème marin. Une baleine bleue en avale jusqu’à 500 kg par bouchée. Or, la pêche au krill s’est accentuée ces dernières années », précise Hélène Bourges, responsable des campagnes Océan à Greenpeace.

Le krill se nourrit également de phytoplancton et absorbe le C02, il est donc très utile pour la planète. L’Antarctique reste également fragilisé par les effets du changement climatique.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Genève, – L’Académie suisse des sciences naturelles vient de publier un rapport qui a révélé une perte de 1,5 milliards de mètres cube de glace des glaciers helvétiques.

La quantité d’eau permettrait à chaque ménage de Suisse de remplir une piscine de 25 mètres, a précisé l’académie, notant que les glaciers suisses ont donc perdu 3% de leur volume.

L’Aletsch, le plus grand glacier des Alpes inscrit au patrimoine de l’UNESCO, est passé de 24 kilomètres de long en 1973, à 18 kilomètres l’an dernier.

Un chiffre qui s’expliquerait par la succession de plusieurs années marquées la sécheresse et l’absence de précipitations, souligne l’académie dans un rapport. « Ce n’est pas la météo de cette année qui est en cause, mais bien celle des précédentes puisqu’il faut plusieurs années pour constater les effets du temps sur les glaciers moyens », d’après les auteurs de l’étude.

Cette fonte au-dessus de la moyenne touche toutes les régions de Suisse, mais les glaciers situés entre l’ouest de l’Oberland bernois (nord) et le Valais (sud-ouest) ont subi les plus fortes pertes.

++++++++++++++++

-. La baisse des prix de l’électricité en Europe n’est pas une bonne nouvelle pour les finances publiques en Suisse où environ 90% des centrales sont en mains étatiques, selon les conclusions d’une étude de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).

D’après les statistiques de l’office couvrant environ 80% du marché de l’électricité, la consommation de courant permet d’injecter 1,1 milliard de francs dans le budget public chaque année.

« Cela correspond à 14% de l’ensemble des dépenses d’électricité dans ce marché », précise l’OFEN, notant que la part attribuée à l’Etat s’élève au total à 2,1 milliards, soit l’équivalent de 26% des revenus du marché.

La contraction des recettes de l’électricité observée ces dernières années s’explique par la transition énergétique, qui a conduit à une baisse des prix de l’électricité en Europe.

Cette situation a entraîné la chute des bénéfices des entreprises de cette branche et, du coup, une diminution des rentrées fiscales et des dividendes pour le secteur public.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0–0

Paris, – Le comité consultatif international sur les Réserves de biosphère tient du 05 au 08 février sa 24 session au siège de l’UNESCO à Paris.

Le Comité consultatif international sur les Réserves de biosphère, composé de 12 membres, est le Comité scientifique et technique qui avise le Conseil international de coordination (CIC) du Programme MAB et son Réseau mondial de Réserves de biosphère (RMRB) et la Directrice générale de l’UNESCO sur les questions relatives au RMRB: questions scientifiques et techniques concernant la nomination de nouveaux sites et les révisions périodiques des sites déjà inclus dans le RMRB, ainsi que le développement du RMRB qu’ils constituent conformément à la Stratégie de Séville et le cadre statutaire pour le RMRB.

++++++++++++++++++++++

Le Syndicat des énergies renouvelables en France tiendra son 19e colloque annuel jeudi à Paris sous le thème: « Accélérons la croissance des énergies renouvelables face à l’urgence climatique ».

Cet évènement se tiendra à un moment où les énergies renouvelables accélèrent encore leur déploiement dans tous les pays du monde et où il est plus que jamais nécessaire d’amplifier l’Accord de Paris et de changer d’échelle pour répondre à l’urgence climatique, indique le Syndicat dans un communiqué.

Au programme de cette rencontres figurent des tables rondes qui aborderont les thématiques: « Après l’Accord de Paris, un monde en transition », « Energies renouvelables ; une ambition industrielle et sociale pour l’Europe » et « Energies renouvelables ; les territoires, premiers acteurs de la transition ».

Voir Aussi