ActualitésLa Finlande espère réduire de moitié les émissions de la circulation d’ici 2030

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08 Oct

La Finlande espère réduire de moitié les émissions de la circulation d’ici 2030

Helsinki – La Finlande espère réduire de moitié les émissions de la circulation d’ici 2030, un objectif qui ne sera atteint que si les taxes sur les carburants restent à leur niveau actuel, selon le Fond finlandais pour l’innovation.

Le prochain gouvernement devrait se concentrer sur une réforme fiscale radicale et mettre en place une forte augmentation des taxes sur les carburants, a souligné cet organisme public de recherche et d’innovation, qui est directement supervisé par le Parlement.

« Pour parler directement, nous sommes en pleine crise climatique. Nous devons réduire les émissions très rapidement. Surtout en ce qui concerne le trafic, nous n’avons pas vraiment vu beaucoup de réduction des émissions », a affirmé l’économiste Saara Tamminen, l’auteur du document Sitra.

Les automobilistes remettent chaque année à l’Etat des milliards d’euros de taxes, dont une grande partie est destinée aux dépenses publiques, mais une partie est également destinée à la réduction des émissions des véhicules.

La Finlande semble avoir fait de grands progrès dans l’utilisation de la fiscalité pour réduire les émissions, mais la réalité est bien différente. Selon les chiffres de Statistics Finland, les émissions domestiques n’ont pas vraiment diminué depuis les années 1990 – sur une période de 30 ans.

Depuis 2000, les décideurs ont ajusté les taxes sur les véhicules à plusieurs reprises pour favoriser les véhicules à faibles émissions. Toutefois, le parc de véhicules finlandais a continué de vieillir régulièrement.

Tamminen a estimé que les augmentations de la taxe sur les carburants étaient trop faibles, de sorte que les gens ne réduisent pas leur conduite en dépit des prix plus élevés à la pompe.

Dans le même temps, les taxes représentent une très forte proportion du prix que paient les automobilistes pour l’essence. L’augmentation constante des salaires est l’une des raisons pour lesquelles les conducteurs ont été en mesure de débourser plus d’essence.

.- Un congrès sur la biodiversité dans l’Arctique se tiendra, du 9 au 12 octobre à Rovaniemi (capitale de la Laponie, nord de la Finlande), avec l’objectif d’aborder les questions les plus urgentes en matière de protection de la nature et d’utilisation durable de l’environnement naturel dans l’Arctique.

Le président finlandais Sauli Niinistö inaugurera ce congrès de quatre jours composé de tables rondes, de séminaires scientifiques et des derniers résultats de la recherche, indique lundi un communiqué officiel.

Le congrès est l’un des plus grands événements de la présidence finlandaise du Conseil de l’Arctique auquel participeront environ 450 experts des questions arctiques.

L’Arctique fait partie des régions les plus pures et les mieux préservées de la planète, mais sa nature vulnérable est menacée par le changement climatique et l’exploitation des ressources naturelles.

Les communautés locales et les populations autochtones dépendent du bien-être de l’environnement arctique, tandis que les changements dans la région arctique ont des répercussions dans le monde entier.

Le congrès sur la biodiversité rassemble des scientifiques, des décideurs, des fonctionnaires, des populations autochtones, des détenteurs de connaissances traditionnelles et locales, l’industrie, des organisations de la société civile et d’autres parties prenantes intéressées par l’environnement arctique.

Les principaux thèmes de cette rencontre s’articulent autour du changement climatique, les écosystèmes, l’intégration de la biodiversité, les menaces et pressions concernant l’Arctique (facteurs de stress), l’identification et la protection de zones importantes, les connaissances et la sensibilisation du public.

Le congrès est organisé conjointement avec le groupe de travail sur la conservation de la faune et de la flore arctiques du Conseil de l’Arctique (CAFF).

Les ministres de l’environnement arctique auront une réunion de deux jours à Rovaniemi les 11 et 12 octobre, à laquelle participeront également des représentants de haut niveau des huit États membres du Conseil de l’Arctique et de six organisations de peuples autochtones. Les pays et organisations dotés du statut d’observateur auprès du Conseil de l’Arctique ont également été invités.

Les principaux thèmes de la réunion des ministres de l’environnement sont les changements climatiques, la biodiversité et la prévention de la pollution. Il s’agit de la première réunion des ministres de l’environnement arctique en cinq ans. L’objectif est de créer des lignes directrices pour la future coopération environnementale du Conseil de l’Arctique.

« La Finlande a été l’un des principaux moteurs du lancement de la coopération environnementale dans l’Arctique et nous sommes fermement résolus à jouer le rôle de pionnier dans ce domaine. Nous avons besoin à présent d’une action concrète et d’une collaboration fortes, par exemple pour réduire les émissions de noir de carbone afin d’éviter la fonte des glaces dans la région arctique « , a déclaré Kimmo Tiilikainen, ministre finlandais de l’environnement, de l’énergie et du logement, qui préside la réunion des ministres de l’environnement à Rovaniemi.
Par ailleurs, voici le bulletin écologique de l’Europe du Nord:

Danemark
Le géant américain Facebook attend l’approbation officielle des autorités danoises avant de poursuivre ses projets de construction d’un nouveau centre de données de 250 000 m2 en dehors de la ville d’Esbjerg (sud du Danemark), rapporte la presse locale.

Objet de spéculation depuis juin dernier, ce projet baptisé « Project Ember » qui n’a pas encore été annoncé officiellement, serait le deuxième centre de données de Facebook au Danemark, nettement plus grand que le premier, qui doit ouvrir ses portes en dehors de la ville d’Odense en 2020.

Le conseil municipal d’Esbjerg, une ville de près de 116 mille habitants, discutera du centre de données ce lundi, révèle l’agenda du conseil municipal. L’agenda mentionne une société appelée Notitia Networks Aps, une entreprise pouvant être reliée à Facebook International Operations Limited à Dublin, en Irlande, selon le radiodiffuseur public DR.

« Oui, je peux le confirmer et je pense que c’est fantastique qu’ils souhaitent investir dans notre région. Cela signifie quelque chose pour toute la région. Nous verrons de nouveaux emplois, le règlement des contribuables et cela aura également un impact sur nos infrastructures. Tout développement dans notre ville est un avantage et nous accueillons tous les investissements de tiers », a déclaré à DR la maire adjointe de la ville, Susanne Dyreborg.

Le projet porte sur l’acquisition d’un terrain de 2 millions de m2 pour des installations de données couvrant un champ de taille d’environ 40 terrains de football.

Au total, 200 000 m2 seront alloués aux centres de données et 50 000 m2 pour l’administration, la logistique et les services. De ce fait, le centre de données fera partie des plus grands au Danemark.

Dans un consortium avec l’opérateur irlandais Aqua Comms, Facebook et Google participent à la mise en place d’un câble sous-marin transatlantique de 7 000 kilomètres, appelé Mermaid, qui reliera la région d’Esbjerg au New Jersey.

Facebook travaille déjà à la construction d’un grand centre de données en dehors de la ville danoise d’Odense et Google et Apple établissent également des centres de données au Danemark.

Collectivement, les centres de données consomment énormément d’énergie. Une analyse réalisée par le bureau d’études danois COWI pour le compte de l’Agence danoise de l’énergie a estimé que la consommation totale d’énergie des datacenters en 2030 (17 TWh) équivaudrait à 17% de la consommation totale d’énergie danoise.

Les politiciens danois et d’autres parties prenantes s’efforcent de maximiser la part d’énergie renouvelable utilisée par les installations et de pouvoir utiliser le surplus de chaleur produit par les datacenters pour le chauffage urbain – aux dépens de sources de chauffage moins durables, telles que le gaz naturel. Facebook estime que son centre de données situé à l’extérieur d’Odense, qui ouvrira ses portes en 2020, pourra chauffer 6 900 maisons dans la région.

Apple a annoncé qu’il paierait les frais d’établissement de la production supplémentaire d’énergie verte requise pour ses centres de données au Danemark. Aussi a-t-il indiqué qu’il coopérera avec des partenaires danois pour opérer dans des parcs éoliens terrestres d’une capacité de 30 MW.

Plus tôt cette année, Facebook s’était engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 75% et à alimenter ses opérations mondiales avec 100% d’énergie renouvelable d’ici la fin de 2020.
.- Le géant énergétique danois Otsred a annoncé lundi avoir pris possession de la société américaine Deepwater, pionnier de l’éolien offshore, pour un montant de 510 millions USD.

Cette acquisition permettra de créer un leader nord-américain doté d’un potentiel de 8,8 GW dans sept États, indique un communiqué de la compagnie danoise.

La transaction auprès du propriétaire actuel de Deepwater, le groupe d’investissement DE Shaw, dynamise les activités américaines existantes d’Orsted, qui comprennent déjà un portefeuille de 5,5 GW au large du Massachusetts et du New Jersey, et offre au groupe danois un moyen de fournir de l’énergie éolienne en mer à sept États.

Deepwater sera fusionnée dans l’organisation américaine d’Orsted en tant que nouvelle entité fonctionnant sous le nom d’Orsted US Offshore Wind après la clôture de la transaction, qui devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année.

La nouvelle structure sera dirigée par Thomas Brostrøm, président d’Orsted en Amérique du Nord, aux côtés de Jeff Grybowsk, l’actuel directeur général de Deepwater, en tant que co-directeur général.

Deepwater a créé une histoire dans le secteur américain en déployant le premier parc éolien offshore – et toujours le seul – du pays, Block Island, d’une puissance de 30 MW, situé au large de Rhode Island en 2016.

« Avec cette transaction, nous créons la première plateforme éolienne offshore en Amérique du Nord, réunissant le meilleur des deux mondes : la longue expérience de Deepwater Wind dans la création, le développement et la réalisation de projets éoliens offshore aux États-Unis, et les antécédents sans pareil d’Orsted en matière d’ingénierie, de construction et d’exploitation de parcs éoliens offshore à grande échelle », s’est félicité Martin Neubert, PDG d’Orsted offshore.

.- La société américaine Lime a lancé, vendredi dernier à Copenhague, ses scooters électriques que les utilisateurs pourront récupérer et utiliser autour de la ville et les déposer à des destinations situées dans une zone désignée.

Semblable à DriveNow, le service de transport partagé de voitures qui opère également à Copenhague, les nouveaux véhicules à deux roues sont exploités par une application.

Les scooters coûteront 10 couronnes à déverrouiller et deux couronnes par minute à conduire. Bien qu’ils soient lancés vendredi, ils ne sont en fait pas encore légaux au regard du code de la route danois, selon les autorités des transports.

La réglementation actuelle n’empêche toutefois pas la société américaine d’envoyer ses 200 premiers scooters dans les rues de Copenhague dans le cadre d’un programme d’essai.

« Nous en lançons un petit nombre à titre de projet pilote, alors nous sommes prêts à partir lorsque la loi le permettra », a déclaré le directeur européen de Lime, Gauthier Derrien.

« J’ai tendance à regarder en avant plutôt que dans le rétroviseur. Je pense que Copenhague sera un marché fantastique », a-t-il ajouté.

La réglementation danoise sur les scooters électriques pourrait changer dans un proche avenir.

Le ministre des Transports, de la construction et du logement, Ole Birk Olesen, a déjà obtenu l’appui nécessaire du comité des transports de son ministère afin de présenter un projet de loi prévoyant le projet pilote de scooter, a confirmé le ministère dans un communiqué.

Les projets de loi adoptés au Danemark doivent passer par une première phase de lecture publique avant d’être lus au Parlement et finalement votés.

La proposition permet aux scooters motorisés de rouler à une vitesse maximale de 20 kilomètres à l’heure.

Lime a défini une zone de service à Copenhague dans laquelle les scooters peuvent être garés après utilisation. Cette zone couvre la majeure partie de la ville.

M. Derrien n’a pas exclu que le service soit lancé ultérieurement dans d’autres villes danoises. Lime a commencé ses activités dans plus de 100 villes aux États-Unis, au Canada et en Europe depuis février de cette année.

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.- Stockholm- Les températures en Suède devraient augmenter considérablement au cours de cette semaine, à a faveur de l’arrivée d’un air chaud venant de la région autour de l’Espagne, du Portugal et de l’Afrique du Nord.

Les hautes températures vont se propager dans toute la Suède, a déclaré Alexandra Ohlsson, de l’Agence nationale de météorologie SMHI.

« Il peut faire 14 à 17 degrés à plusieurs endroits, et même plus chaud dans les régions les plus au sud », a-t-elle affirmé.

On prévoit les températures les plus élevées à Kalmar, sur la côte sud-est de la Suède, où l’Agence s’attend à 19C pour la journée du mercredi.

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