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27 Août

Finlande: nouvelle stratégie pour la construction d’un monde sûr pour l’eau

Copenhague – La Finlande a lancé récemment une nouvelle stratégie pour la construction d’un monde sûr pour l’eau baptisée la Finnish Water Way.

Les objectifs de la stratégie sont regroupés sous trois piliers : l’eau pour le développement durable, l’eau pour les personnes et l’eau pour la paix, indique un communiqué du ministère finlandais des Affaires étrangères.

La stratégie constitue le cadre des ambitions et des actions internationales liées à l’eau en Finlande et contribue à la mise en œuvre des ODD spécifiques à l’eau grâce à la collaboration internationale (ODD 6 « Garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous »), explique la même source.

La stratégie sera appuyée par un plan d’action qui sera mis à jour pendant la durée du mandat de chaque gouvernement. Le plan d’action guidera l’affectation des ressources nationales et la mise en œuvre pratique de la stratégie.

La stratégie a été élaborée en étroite collaboration entre cinq ministères (le ministère de l’Agriculture et des forêts, le ministère des Affaires sociales et de la santé, le ministère de l’Emploi et de l’économie, le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Environnement) et d’autres parties prenantes, tels que les instituts de recherche et la société civile.

Le travail effectué par les ministères a été soutenu en particulier par l’Université Aalto et le Forum finlandais de l’eau.

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Copenhague – Le géant énergétique danois Ørsted a annoncé ce week-end la conclusion d’un nouvel accord de partenariat avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) pour travailler ensemble pour lutter contre les effets du changement climatique.

En vertu de cet accord, les partenaires veulent se concentrer sur l’engagement des enfants et des jeunes pour créer « le Danemark vert du futur », avec le lancement d’un grand « safari climatique » pour les enfants et les jeunes, indique un communiqué de la compagnie.

Les parties ont convenu de cartographier l’impact du changement climatique sur le Danemark et le monde – et lancer des initiatives qui contribueront à résoudre le problème et à impliquer les gens, en particulier les enfants et les jeunes, dans la création du Danemark vert du futur.

WWF conseillera Ørsted sur sa stratégie de développement durable afin qu’elle puisse rester une entreprise énergétique leader dans le domaine des énergies vertes.

Les deux partenaires identifieront également l’impact du changement climatique sur les zones naturelles et la faune particulièrement vulnérables. Grâce à ces nouvelles connaissances, ils protégeront les espèces et la nature menacées par le climat, en établissant des « refuges climatiques » qui fournissent aux animaux l’espace et les conditions de vie adéquats lorsque les niveaux d’eau augmentent ou lorsque la sécheresse et les conditions météorologiques extrêmes se produisent.

« Le changement climatique est un énorme défi pour notre planète. Nous devons à notre planète et aux générations futures de transformer nos systèmes énergétiques du noir au vert. Chez Ørsted, nous sommes convaincus que cela est possible, notamment parce que produire de l’énergie verte est moins cher que le noir. Le WWF est un partenaire compétent ayant une connaissance approfondie du climat et de l’énergie verte, et nous sommes impatients de travailler avec eux », a affirmé Henrik Poulsen, PDG d’Ørsted.

Bo Øksnebjerg, secrétaire général du WWF, a expliqué que « les animaux en danger sont sous pression, les coraux meurent et les principales villes du monde sont à court d’eau potable. Nous ne devrions utiliser que des énergies renouvelables et donner un coup de pouce à la nature et à la faune lorsque le réchauffement planétaire les pousse contre le mur. Nous devons impliquer tout le monde au Danemark : du parlement danois à la communauté des affaires et des écoles. Ørsted est l’un des leaders verts au Danemark et nous sommes très heureux qu’Ørsted assume cette responsabilité à nos côtés ».

.- Certaines des plus grandes entreprises danoises de l’industrie alimentaire, ainsi que les associations à but non lucratif Stop Wasting Food et The Danish Food Bank, ont lancé récemment une initiative visant à réduire de moitié les pertes et le gaspillage alimentaires d’ici 2030.

Dans le partenariat national Denmark Against Food Waste, plusieurs des plus grands fournisseurs et magasins danois de produits alimentaires ont convenu de créer plus de transparence autour des pertes et du gaspillage alimentaires et de travailler activement à la réduction des niveaux individuels.

Les consommateurs peuvent partager et recevoir de bons conseils du Danemark contre le gaspillage alimentaire sur la manière d’économiser davantage de nourriture, tandis que les entreprises participant à l’initiative se sont engagées à mettre gratuitement à disposition des données sur les produits alimentaires de leur entreprise.

Des auditeurs vérifieront les données et les consommateurs pourront suivre les progrès de chaque entreprise sur le site Web du partenariat, pour voir si les partenaires respectent leurs promesses de réduction du gaspillage alimentaire d’ici 2030.

Chaque jour, 2 000 tonnes de denrées alimentaires sont jetées au Danemark, et la quantité annuelle de nourriture gaspillée chaque année atteint 7 000 tonnes.

Selon ses promoteurs, l’Initiative contribue directement à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies consistant à réduire le gaspillage alimentaire et à assurer une consommation et une production responsables.

Les chaînes de supermarchés danoises Netto, Føtex et Bilka, qui font partie du groupe Salling, ont eu des effets positifs grâce à la mise à disposition de leurs données. Depuis 2014, les chaînes publient des informations détaillées sur la quantité de leurs produits destinés aux déchets, ce qui a entraîné une réduction à 30 963 tonnes en 2017, soit 12 000 tonnes de moins qu’en 2014.

« La perte de nourriture est malheureusement beaucoup plus que le gaspillage de nourriture précieuse – elle implique un gaspillage de main-d’œuvre, de ressources naturelles et d’énergie. En 2050, nous ajouterons environ 3 milliards d’habitants de plus au monde. C’est pourquoi nous devons faire quelque chose contre le gaspillage alimentaire, maintenant et dans le futur », a déclaré Henriette Kjær Schmidt, directrice nationale chez Nestlé, un des partenaires du projet Denmark Against Food Waste.

Pour devenir partenaire de cette première initiative du genre au Danemark, les entreprises doivent s’engager auprès des Nations Unies à réduire leurs déchets alimentaires d’ici 2030, à mesurer leurs déchets alimentaires et à publier leurs résultats annuels.

Chaque année, les entreprises devront déclarer le poids de leurs déchets alimentaires, expliquer leurs méthodes comptables et fournir des documents attestant qu’un tiers indépendant a validé leurs données.

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.- Stockholm- La tique géante Hyalomma, qui peut atteindre trois centimètres de long et peut mordre les humains et transmettre de graves agents pathogènes, a été repérée pour la première fois en Suède, a rapporté ce weekend la radio suédoise.

Le Hyalomma, un genre de tiques à corps dur qui est commun en Asie, en Europe et en Afrique du Nord et peut également être trouvé en Afrique australe, a été découvert porteur du virus de la fièvre hémorragique, selon le chercheur Giulio Grandi.

« Quand ils sont remplis de sang, ils peuvent atteindre deux ou trois centimètres de long. Ce sont des tiques géantes », a expliqué Giulio Grandi de l’Institut vétérinaire national de Suède, qui mène un projet de recherche sur plusieurs années afin d’étudier comment les maladies infectieuses sont affectées par les changements climatiques.

L’institut a demandé aux membres du public d’envoyer des tiques vivantes et mortes et en a reçu environ 2 000 spécimens à ce jour.

Au mois d’août seulement, trois tiques Hyalomma adultes ont été envoyées à l’Institut à partir de Landskrona, dans le sud de la Suède, à Nykoping au sud-est et à Koppom, dans le sud-ouest. La tique géante n’a jamais été repérée en Suède et une théorie conjecture que les spécimens trouvés ce mois-ci ont pu passer par les oiseaux migrateurs.

Ann Albihn, professeur agrégé à l’Institut vétérinaire national et professeur à l’Université suédoise des sciences agricoles, a déclaré qu’il y avait eu d’autres résultats surprenants au cours du projet de recherche : Des tiques de différentes sortes ont été envoyées par 90% de toutes les municipalités de la région nord du Norrland.

« Il y a de fortes indications qu’il y a plus de tiques dans l’extrême nord et dans la région montagneuse du nord de la Suède qu’on ne le pensait », a-t-elle noté.

Elle a ajouté que la probabilité d’être infecté par la fièvre hémorragique de la tique Hyalomma est très faible, de même que la probabilité que la tique géante s’établisse à court terme en Suède.

Cependant, en fonction des changements climatiques futurs, la tique de Hyalomma pourrait développer « une nouvelle astuce » pour faire face au climat suédois plus difficile, a-t-elle averti, suggérant que la tique pourrait par exemple apprendre à hiverner à l’intérieur.

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.-Reykjavík- Les exercices de suivi des sous-marins effectués par l’OTAN dans l’Atlantique Nord cet été pourraient être à l’origine d’échouages réguliers des baleines en Islande, selon des rapports de presse. Si rien ne peut être confirmé en la matière, Edda Elísabet Magnúsdóttir, biologiste de l’Université d’Islande, soutient que les échouages répétés de baleines cet été donnent à penser qu’ils seraient dus aux exercices d’entraînement de l’OTAN.

« Ces exercices d’entraînement de sous-marins ont eu lieu dans l’est de l’Atlantique Nord et au large des côtes norvégiennes et ces cas se sont produits principalement dans l’est de l’Atlantique Nord. C’est principalement dans les îles du Royaume-Uni et en Ecosse, en particulier là où ces baleines hauturières ont échoué. Ici, en Islande, nous avons principalement la baleine au nez et le globicéphale, car ce sont nos baleines hauturières les plus communes», a commenté la même experte.

Il y a eu cet été quelques cas aux îles Féroé, territoire constitutif du Royaume du Danemark. Ce sont les sons des sous-marins qui affectent l’oreille interne des baleines, ce qui fait qu’elles perdent leur sens de l’orientation et qu’elles sont à leur tour plus susceptibles de s’échouer.

« Ce phénomène a été largement étudié. Si les baleines entendent des impulsions de bruit alors qu’elles plongent en haute mer, elles sont connues pour faire surface trop rapidement et se contenter de contracter une maladie de décompression, alors cela peut simplement mettre leur vie en danger », a indiqué Mme Edda.

L’Institut islandais de recherche marine et en eau douce a été informé d’un nombre anormalement élevé d’échouages de baleines cette année. Une activité militaire accrue, par exemple des exercices, a souvent été considérée comme l’explication la plus plausible de l’augmentation des échouages de baleines.

L’institut a reçu 30 rapports d’échouages de baleines cette année, ce qui représente le chiffre le plus élevé depuis l’année record de 2008 au cours de laquelle l’Institut a été informé de 38 échouages.

« Nous avons également été témoins de certaines espèces en nombre croissant et d’autres espèces en déclin, bien sûr, cela peut être la raison. Si vous avez une densité plus élevée de ces baleines hauturières, vous courez plus de risques d’avoir plus d’échouages. Mais cela soulève de très nombreuses questions qui expliquent pourquoi tant d’entre elles sont si près de la côte cet été », a expliqué Mme Edda.

D’autres explications ont été avancées pour l’augmentation des échouages de baleines. Une recherche désespérée de nourriture pourrait conduire les baleines plus près des côtes, tandis que l’empoisonnement par les algues est une explication improbable.

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