ActualitésFrance : Tous les bus d’Orléans (centre-nord de la France) rouleront à l’électrique d’ici à 2024

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07 Mar

France : Tous les bus d’Orléans (centre-nord de la France) rouleront à l’électrique d’ici à 2024

Bruxelles – Tous les bus d’Orléans (centre-nord de la France) rouleront à l’électrique d’ici à 2024, selon l’hebdomadaire français «L’usine nouvelle» qui, citant un élu local, souligne que «l’argument qualité de l’air a clairement primé dans ce choix».

Dès 2019, une trentaine de bus seront en service, puis la flotte de 184 véhicules sera renouvelée sur cinq ans, indique la même source en estimant à 100 millions d’euros le budget requis pour cette opération,

A terme, Orléans attend le résultat de l’appel d’offres RATP Ile-de-France Mobilités pour 1.000 bus électriques, précise l’hebdomadaire dans son dernier numéro en faisant état de la préférence marquée de la ville pour une infrastructure restreinte, avec des recharges de batteries au dépôt.
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– Le constructeur automobile français PSA s’est déclaré mardi, par la voix de son directeur R&D et ingénierie, confiant de pouvoir atteindre les prochains objectifs européens d’émissions de CO2 en 2021, malgré les incertitudes liées notamment à la baisse accélérée du diesel.

En Europe, les constructeurs automobiles doivent en effet ramener d’ici trois-quatre ans les émissions moyennes de leur flotte en dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, à 95 grammes par kilomètre.

En février, le niveau moyen de ces émissions est remonté en France d’un gramme à 111 grammes, résultat de l’accélération de la baisse du diesel, technologie tombée en disgrâce en raison du coût de sa dépollution, mais moins émettrice de CO2 que l’essence.

Pour atteindre ses objectifs, PSA proposera une version hybride ou électrique de chaque voiture de la moitié de sa gamme en 2020, pour 80 pc à l’horizon 2023 et l’intégralité en 2025.

A cet horizon, les 95 grammes de CO2 devront encore avoir été réduits de 15 pc, et de 30 pc en tout à l’horizon 2030.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 07 mars 2018:

– Les Belges sont moins exposés aux rayonnements ionisants pouvant être d’origine naturelle (provenant de la terre ou du cosmos) ou artificielle (production électrique des centrales nucléaires, imagerie médicale,…), selon une récente étude de l’Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN).

Il ressort de cette étude que les Belges sont exposés annuellement à une dose de rayonnements ionisants de 4 mSv (millisievert), un chiffre en baisse (-1 mSv), par rapport à la précédente évaluation menée en 2010.

L’AFCN explique ce constat par deux facteurs: Premièrement, l’estimation de la dose des rayonnements ionisants s’est basée sur des valeurs actualisées pour déterminer le taux de radon moyen en Belgique, notamment la densité moyenne de population. Deuxièmement, une diminution de l’estimation de dose provenant des expositions médicales est également enregistrée.

Cependant, la surconsommation des techniques d’imagerie médicale persiste, selon l’agence belge qui souligne la nécessité de poursuivre les efforts fournis en matière de sensibilisation et d’optimisation de la dose médicale afin de continuer à faire baisser la dose à laquelle peut être explosée la population.

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L’érosion de la part de marché des moteurs diesel se poursuit en Belgique avec moins de quatre voitures sur dix immatriculées disposant d’un moteur diesel, selon les derniers chiffres de la Fédération Belge de l’Automobile & du Cycle (Febiac).

Ainsi, fin 2017, 46% des nouvelles voitures immatriculées disposaient d’un moteur diesel, contre 48% d’un moteur à essence et 5,5% d’un moteur à énergie alternative (électricité, hybride, etc.), estime la Febiac.

Cette tendance s’est accentuée sur les deux premiers mois de 2018 avec 38% de nouvelles voitures à moteur diesel, 56% à moteur à essence et 6% utilisant une énergie alternative.

Alors que le diesel représentait encore 80% du marché de l’automobile belge, dix ans auparavant, la suppression des primes CO2 en 2011 et le dieselgate en 2015 ainsi que la nouvelle politique d’accises à la pompe ont renforcé la popularité de l’essence.

Lisbonne – La société Celtejo, spécialisée dans la production de la pâte à papier, à Vila Velha de Ródão dans le district de Castelo Branco, commence ce mercredi un nouveau cycle de 30 jours de production avec des limitations des rejets dans le fleuve du Tage imposé par le ministère de l’Environnement.

Le ministère avait imposé une réduction de 30% du volume quotidien d’effluent à verser dans la rivière.

Le 5 février, ce même département avait annoncé une première prorogation de 30 jours de toutes les mesures provisoires imposées à l’usine de pâte à papier de Celtejo, y compris une réduction de 50% du volume quotidien de rejets d’effluents sur le Tage.

Les mesures provisoires de révision du titre d’utilisation des ressources en eau ont été initialement déterminées par l’Agence portugaise de l’environnement le 26 janvier et fixées pour 10 jours.

Un foyer de pollution a été observé récemment dans le Tage, au niveau de la région d’Abrantes. Les déversements des usines de pâte à papier implantés sur les bords du fleuve seraient à l’origine de ce phénomène.

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Madrid, – L’ONG Ecologistes en Action a proposé, dans un rapport présenté mardi, de réformer les impôts sur les hydrocarbures et sur la circulation et l’immatriculation des véhicules diesel, dont les émissions de gaz sont responsables de quelques 20.000 décès en Espagne et de plus d’un demi-million de décès en Europe.

Malgré le fait que les moteurs au diesel sont responsables de la plus grande partie des émissions polluantes, ils continuent de bénéficier de privilèges fiscaux qui atteignent 2.500 euros sur l’ensemble de la vie utile du véhicule, ce qui incite à leur acquisition, estime Nuria Blazquez, auteure du rapport intitulé «Mieux sans diesel».

Inverser cette situation nécessite de réviser la fiscalité des véhicules, à travers une modification de trois impôts, à savoir ceux relatifs aux hydrocarbures, à la circulation et à l’immatriculation, en plus d’éliminer les subventions et pénaliser ce type de moteurs, affirme-t-elle.

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-Les dernières précipitations ont augmenté le taux de remplissage des barrages en Espagne pour atteindre 46,9 pc, mais ce niveau reste très inférieur à la moyenne des 10 dernières années et ne permet pas de régler le problème de la sécheresse, rapportent les médias espagnols.

Le volume d’eau stocké derrière les barrages a atteint cette semaine 26.307 hectomètres cubes, en progression par rapport aux 20.400 hectomètres cubes enregistrés en décembre dernier, mais en baisse par rapport à la première semaine de mars 2017 (32.740 hectomètres cubes) et à la moyenne des 10 dernières années (37.682 hectomètres cubes), précisent les mêmes sources.

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