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04 Déc

France: Vers le retrait des autorisations de mise sur le marché de 132 produits phytopharmaceutiques à base de glyphosate

Bruxelles – L’Agence nationale française de sécurité sanitaire (Anses) va retirer, à compter du 15 décembre, les autorisations de mise sur le marché (AMM) de 132 produits phytopharmaceutiques à base de glyphosate.

Actuellement, 190 produits contenant cette substance ont une AMM en France, rappelle l’Anses.

Dans une correspondance, l’Agence a notifié aux industriels la fin de validité au 15 décembre des 132 AMM, « avec un délai maximal d’utilisation des produits déjà détenus par les professionnels au 15 juin 2019 ».

Pour les professionnels, la fin de vente et de distribution des produits est fixée au 15 mars 2019 et la fin d’utilisation des produits et des stocks par les agriculteurs interviendra le 15 juin 2019.

L’Anses rappelle que l’utilisation du glyphosate et de tous les produits phytosanitaires sera interdite à partir du 1er janvier 2019 pour les jardiniers amateurs.

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé au monde. Pourtant, ce désherbant très mauvais pour la faune et la flore est considéré comme potentiel cancérigène par l’OMS depuis 2015.

Par ailleurs, Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mardi 04 décembre 2018:

 

– Union européenne:

– L’Union européenne (UE) a espéré lundi que la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP24) qui s’est ouverte à Katowice, en Pologne, débouche sur l’adoption d’un programme de travail « ambitieux » en vue de concrétiser l’accord de Paris qui ambitionne de limiter le réchauffement de la planète à un maximum de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.

« L’objectif essentiel de l’Union pour la COP24 est l’adoption d’un programme de travail de Paris ambitieux, prévoyant des dispositions claires sur toutes les questions clés comme la transparence, le financement, l’atténuation et l’adaptation », a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.

Ce programme devra « préserver l’esprit de l’accord de Paris, être applicable à toutes les parties, tenir compte des différentes situations nationales et correspondre au niveau d’ambition le plus élevé possible », précise le communiqué.

Pour l’exécutif européen, des règles et des lignes directrices claires seront également utiles aux parties pour l’élaboration de leurs propres politiques, car elles devraient fournir un fondement solide à ces politiques et encourager une réflexion sur le relèvement du niveau d’ambition au fil du temps.

L’UE estime que cette année sera déterminante pour la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le changement climatique, car les parties vont mettre la dernière main à un ensemble de règles et de lignes directrices détaillées – le « programme de travail » ou les « règles » de Paris – qui permettra à cet accord historique d’être appliqué dans le monde entier.

 

Grande Bretagne

– Le gouvernement britannique a dévoilé, lundi, le plan de sa nouvelle stratégie visant à imposer aux promoteurs immobiliers de générer un « gain net en biodiversité » lors de la construction de nouveaux bâtiments ou de nouvelles installations commerciales.

Ce plan vise à imposer de nouvelles règles strictes aux développeurs de bâtiments afin de préserver l’environnement et contribuer au développement durable, souligne le département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) dans une note, notant que cette stratégie nécessitera de mettre en place des objectifs plus stricts en matière de protection de l’habitat.

Les promoteurs immobilier devraient également démontrer un engagement écologique, en plantant plus d’arbres ou en créant des espaces verts pour protéger les habitats fauniques.

Aussi, en l’absence de contributions écologiques, les promoteurs seraient tenus de financer des programmes de protection et de restauration de l’habitat dans le pays, a ajouté le DEFRA.

D’après la même source, jusqu’à l’heure actuelle, un bon nombre des coûts environnementaux au Royaume-Uni, « tels que la perte de biodiversité, les émissions de carbone, l’utilisation non durable de l’eau et la dégradation de la qualité de l’air, ne sont pas systématiquement pris en compte », faisant savoir qu’aucun mécanisme permettant de compenser les dommages causés à la nature n’a été mis en place.

Ainsi, l’approche « du gain net en biodiversité » pourraient aider à rétablir l’équilibre écologique et à fournir des mécanismes clairs et des opportunités aux promoteurs pour contribuer positivement à la préservation de l’environnement. », relève la même source.
Suisse :

– Le nombre de tempêtes s’est avéré en 2017 supérieur à la moyenne dans les quatre bassins océaniques de l’hémisphère Nord : il s’élevait à 70 en date du 20 novembre, la normale étant de 53, et de nombreuses victimes sont à déplorer, indique un rapport de l’organisation météorologique mondiale (OMM).

La saison cyclonique a été particulièrement active dans le Pacifique Nord-Est, où l’énergie cyclonique cumulée a été la plus importante qui ait été enregistrée depuis le début des observations par satellite, précise la même source.

Deux des cyclones tropicaux les plus intenses ont été le typhon Mangkhut, qui a frappé les Philippines, Hong Kong et les côtes chinoises, et le typhon Yutu, qui a fait des ravages aux Îles Mariannes. Jebi a été le typhon le plus violent que le Japon ait connu depuis 1993, Son-Tinh a entraîné des inondations au Viet Nam et au Laos, alors que Soulik a contribué aux inondations qui ont touché la péninsule coréenne, détaille l’OMM.

Les ouragans Florence et Michael, ajoute le rapport, ont entraîné, eux, des pertes économiques considérables et fait de nombreuses victimes aux États Unis. Dans le Pacifique Sud, Gita a été le cyclone le plus intense et le plus coûteux qui ait jamais frappé les Tonga.
Espagne:

– Le président du gouvernement, Pedro Sanchez, a affirmé, lundi à Katowice (sud de la Pologne), l’engagement de l’Espagne en faveur de l’environnement et son adhésion à la « Déclaration sur la solidarité et la transition juste » de Katowice et à l’initiative autrichienne pour un rehaussement des ambitions pour le climat.

S’exprimant lors du Sommet de la 24ème conférence des parties signataires de la Convention-cadre de l’ONU sur le changement climatique (CCNUCC), le chef de l’exécutif a assuré que la question de l’équité est placée au centre du programme gouvernemental pour une transition écologique juste en Espagne, notant qu’il y aura un plan national d’accompagnement qui abordera les aspects sociaux de la transformation énergétique, indique un communiqué de la présidence du gouvernement espagnol.

« La lutte pour le climat est une cause mondiale qui repose sur la dignité humaine », a souligné M. Sanchez, invitant les dirigeants à agir immédiatement de manière conjointe, en vue de relever ce « véritable défi », poursuit le communiqué.

« Notre génération doit choisir entre continuer à différer la prise de décision, ou agir à travers un leadership collaboratif, qui promeut des actions mondiales et des politiques publiques efficaces », a-t-il lancé.

La COP 24 doit aboutir à la rédaction d’une feuille de route pour que chaque État puisse appliquer l’accord de Paris (COP 21), devant entrer en vigueur en 2020. L’objectif étant de parvenir à finaliser les négociations sur le programme de travail relatif à l’accord de Paris.

 

Italie:

L’agriculture  » intelligente face au climat » (AIC) est une approche qui aide à transformer et à réorienter les systèmes agricoles afin d’assurer la sécurité alimentaire et de soutenir le développement rural dans le contexte du changement climatique, a souligné lundi l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Cette approche se focalise sur l’agriculteur, le pêcheur ou le berger. Par définition, l’agriculture intelligente face au climat poursuit trois objectifs: augmenter durablement la productivité agricole et améliorer les revenus des agriculteurs; renforcer la résilience des agriculteurs face au changement climatique et les aider à trouver des moyens de s’adapter; et réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), relève la FAO.

Dans le monde, plus des trois quarts des pauvres vivent dans des zones rurales et nombre d’entre eux dépendent de l’agriculture pour leurs moyens de subsistance, ajoute-t-on, précisant que ce sont ces populations rurales, en particulier dans les pays en développement, qui sont les plus durement touchées par le changement climatique. Nos systèmes agricoles et alimentaires subissent les conséquences de la hausse des températures, de la modification des régimes de pluie, de l’élévation du niveau de la mer et de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes.

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