Paris : La Fête de la Nature sera célébrée du 17 au 21 mai partout en France

Bruxelles – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi:.

.- Paris – La Fête de la Nature sera célébrée du 17 au 21 mai partout en France.

Durant une semaine des milliers de manifestations gratuites sont ainsi organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises et les particuliers.

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.- La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté lundi les recours déposés par des opposants aux éoliennes que le groupe EDF compte construire au large de Saint-Nazaire dans le département Loire-Atlantique.

Les opposants à ce projet estiment que les éoliennes seront installées dans une zone exposée à des risques sismiques et menaceront l’écosystème local.

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.- Une campagne internationale a été lancée lundi à Genève en vue d’améliorer la prévision du climat et de l’état des glaces en Arctique et en Antarctique, de sorte à combler les lacunes en la matière.

Initiée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), cette action tend à limiter les risques environnementaux liés aux bouleversements survenus dans les régions polaires.

La campagne menée en collaboration avec l’Institut allemand Alfred Wegener (AWI) et d’autres partenaires, va rassembler des scientifiques et des centres de prévision pour entreprendre des activités d’observation en Arctique et en Antarctique.

‘’La plus grande fiabilité des prévisions maritimes et de l’état des glaces permettra de réduire les risques et de gérer la sécurité dans les régions polaires, mais aussi d’améliorer les prévisions aux latitudes plus basses, là où se concentre la population’’, souligne le communiqué.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Année de la prévision polaire qui se déroulera du début du deuxième semestre de 2017 à la fin du premier semestre de 2019.

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.- La Suisse s’est engagée à apporter son expertise et à contribuer aux recherches interdisciplinaires sur les changements climatiques dans l’Arctique, a indiqué le département helvétique des Affaires étrangères.

L’accès du pays au Conseil de l’Arctique en tant que membre observateur lui permettra de participer à des initiatives de recherche dans une région disposant d’un potentiel économique croissant et qui gagne en importance géopolitique, ajoute le ministère dans un communiqué.

De nombreuses institutions suisses sont mondialement réputées pour leur travail de recherche de premier ordre sur la neige, l’atmosphère, les risques naturels, le pergélisol et les écosystèmes de montagne.

Fondée en 1996, le Conseil de l’Arctique est une organisation intergouvernementale dont l’objectif est de promouvoir les aspects environnementaux, économiques et sociaux du développement durable dans la région de l’Arctique. Il regroupe huit États, à savoir Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède.

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.- Madrid – Le manque de gestion des forêts en Espagne et le changement climatique sont en train d’accélérer le phénomène de remplacement des forêts de pins par des forêts de chênes verts et d’autres arbres à feuilles larges, selon une étude menée par le Centre des recherches écologiques et applications forestières (CREAF) relevant de l’Université autonome de Barcelone.

L’étude, qui constate que ce phénomène se produit à une vitesse beaucoup plus importante que prévu, relève que les forêts du nord et du centre de la péninsule ibérique sont les plus touchées par cette substitution, les chênes verts étant plus aptes à résister au changement climatique.

Selon Jordi Vayreda, chercheur au CREAF, les arbres à feuilles larges de la péninsule ibérique, comme les chênes verts, ont vu leur superficie fortement augmenter avec la multiplication des incendies et des sécheresses, alors que les pins ont du mal à résister à ces perturbations brusques de l’environnement.

.- La coordination de la plateforme Initiative citoyenne européenne (ICE) en Espagne a organisé récemment une manifestation pour protester contre l’utilisation massive de produits chimiques dans l’agriculture, en particulier l’herbicide glyphosate.

Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une campagne menée par l’ICE dans plusieurs pays européens pour interdire l’utilisation du glyphosate, compte tenu de son impact nocif sur la nature et la santé, indiquent les organisateurs.

L’initiative a réuni jusqu’à présent plus de 730.000 signatures, dont 38.000 en Espagne, réclamant l’interdiction de l’utilisation du glyphosate.

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.- Londres – Les manchots sont menacés par le réchauffement climatique qui modifie très rapidement leur habitat et l’abondance de leurs ressources alimentaires, selon les conclusions d’une étude britannique.

Les manchots d’Antarctique sont particulièrement vulnérables au changement climatique car la fonte de la banquise et des glaces dérivantes affecte leur habitat, soulignent les climatologues anglais, indiquant que le réchauffement de l’eau a un impact direct sur l’abondance de la nourriture de ces espèces.

Les manchots sont également menacés par la surpêche du krill, ces minuscules crevettes dont ils raffolent, par la pollution et la dégradation de leurs sites de reproduction.

Les manchots passent en mer l’essentiel de leur vie, mais ils retournent sur terre notamment pour la reproduction et l’élevage des petits.

A en croire l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), seule deux espèces de manchots (le manchot Adélie et le manchot royal) voient leur population augmenter.

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.- Selon l’ONG britannique Oxfam, le coût économique du réchauffement climatique pourrait s’élever à plus de 500 milliards de dollars par an d’ici à 2030.

Les pertes pour l’agriculture et l’industrie de la pêche pourraient être plus lourdes principalement dans les pays les plus pauvres où des millions d’individus dépendent de ces secteurs pour gagner leur vie, estiment les responsables d’Oxfam.

Quant à l’ONG humanitaire DARA, elle pense que le nombre des victimes de la sécheresse, de la famine et des maladies entrainées par le réchauffement planétaire pourrait atteindre 50 millions d’ici moins de 10 ans.

Elle estime d’ores et déjà à 400.000 le nombre de victimes de la hausse continue des températures, d’environ 0,85 degré Celsius depuis le début du 20ème siècle. Celles-ci sont à déplorer principalement dans les pays en développement à cause de la sécheresse, la hausse du niveau de la mer et de la température atmosphérique.

Globalement, Dara estime à 5 millions par an le nombre de décès dus à la pollution atmosphérique, à la famine et aux maladies liées au changement climatique et aux émissions de gaz carbonique.

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.- Lisbonne – Le président de la commission parlementaire de l’environnement, Pedro Soares, a estimé que les municipalités de ‘’Carregal do Sal’’ et ‘’Santa Comba Dao’’ (Centre du Portugal) sont dans une ‘’situation très grave’’ en termes d’environnement.

M. Soares, député du Bloc de gauche (BE), avait visité au cours de la semaine les deux municipalités situées dans le district de Viseu, où il a rencontré les responsables locaux.

‘’Nous avons constaté qu’il y a une situation très grave dans le domaine de l’environnement dans ces deux municipalités. D’après ce qu’on m’a informé, notamment à travers l’Association environnementale AZU, cette situation s’étend aussi à d’autres municipalités de la région’’, a-t-il déclaré.

Selon Pedro Soares, ‘’des dizaines de stations de traitement des eaux usées ne fonctionnent pas ou fonctionnent mal et drainent directement les déchets domestiques et industriels (eaux usées non traitées) dans les lignes d’eau’’.

.- Les candidatures à la 10è édition du Green project Awards 2017 (GPA) sont ouvertes jusqu’au 31 mai, a indiqué l’Agence portugaise de l’environnement (APA). Cette initiative de l’APA, organisée en partenariat avec l’association Quercus et GCI, vise à reconnaître les bonnes pratiques dans des projets qui prônent le développement durable.

Cette année, le GPA a créé de nouvelles catégories et de nouvelles récompenses notamment dans les domaines de l’Agriculture, les Villes et la mobilité durable, la gestion efficace des ressources et l’Industrie 4.0.

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.- Rome – L’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture a annoncé avoir développé des directives supplémentaires afin d’aider ses pays membres à réaliser leurs engagements en matière de climat.

Maintenant que l’Accord de Paris sur le climat a été adopté, les stratégies nationales destinées à faciliter la mise en œuvre des plans visant à s’adapter au changement climatique et à réduire les émissions de carbone jouent un rôle de premier plan, souligne l’organisation onusienne.

La FAO a développé des directives supplémentaires dans le cadre des Directives PNA-CCNUCC ‘’Intégrer l’agriculture, la foresterie et la pêche dans les plans nationaux d’adaptation’’ (Directives PNA-Ag) dont le but est d’aider les pays en développement à s’assurer que l’agriculture fasse partie des plans nationaux d’adaptation et de renforcer sa résilience et son adaptabilité aux différentes situations, souligne un communiqué.

Ces directives aideront notamment les pays vulnérables à accéder au financement (en particulier celui du Programme de préparation du Fonds vert pour le climat) tout en encourageant leur participation au processus de prise de décisions et en renforçant leurs capacités techniques. Des choix seront effectués en fonction du contexte, des points de vue et des besoins des intervenants.

‘’Des plans d’adaptation à moyen et long terme sont cruciaux pour renforcer la sécurité alimentaire et la résilience face aux chocs climatiques pour les générations à venir’’, a indiqué Mme Julia Wolf, chargée des ressources naturelles à la FAO et co-auteure des directives.