ActualitésAccord de principe relatif à l’interdiction des véhicules diesel dans la capitale belge d’ici 2030

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01 Juin

Accord de principe relatif à l’interdiction des véhicules diesel dans la capitale belge d’ici 2030

Bruxelles – Le gouvernement bruxellois a approuvé jeudi un accord de principe relatif à l’interdiction des véhicules diesel dans la capitale belge au plus tard d’ici 2030.

Ledit accord porte également sur l’interdiction des véhicules essence « dans une étape suivante », a relevé la ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault.

Le ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet, s’est dit, de son côté, particulièrement content de la perspective de l’étape supplémentaire que constitue le bannissement des véhicules diesel, et en seconde instance de « tous les véhicules circulant à l’énergie fossile ».

« Plus de la moitié des familles bruxelloises n’ont pas de voiture, mais elles respirent l’air le plus mauvais du pays. Il faut que cela change », a commenté le ministre.

L’accord de principe adopté par le gouvernement bruxellois prévoit la mise en place d’un comité de suivi composé des différents cabinets concernés.

Ce comité sera chargé de définir les études nécessaires « afin d’assurer la cohérence des mesures fiscales, environnementales, économiques, sociales, et de mobilité, en distinguant notamment les véhicules privés et les véhicules à usage professionnel ».

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du vendredi 1er juin 2018:

– Genève, Le marché de l’investissement durable a poursuivi sa forte croissance en Suisse en 2017 avec une progression de 82% pour un total de 390 milliards de francs, selon une enquête sur « l’investissement durable 2018 ».

D’après les résultats de cette étude de Swiss Sustainable Finance (SSF), ce chiffre couvre l’ensemble des fonds d’investissement durable et les actifs durables des détenteurs d’actifs. « La forte croissance du marché s’est produite malgré une redéfinition plus stricte des critères définissant l’investissement durable sur laquelle se fonde cette étude », souligne-t-on.

Les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Accord de Paris sur le changement climatique sont deux avancées importantes dans la politique internationale, qui imposent de nouvelles contraintes au secteur financier.

Quelque 38% des gérants d’actifs signalent qu’ils disposent déjà de produits faisant spécifiquement référence aux ODD et qu’ils communiquent sur leur contribution à certains objectifs spécifiques, alors qu’ils sont 12% à affirmer qu’ils prévoient de le faire à l’avenir.

Tant les investisseurs privés que les investisseurs institutionnels ont augmenté le montant de leurs investissements durables. Ces derniers représentent désormais 86 % de l’ensemble des investissements durables dans le pays helvétique.

-. Les émissions suisses de gaz à effet de serre, calculées en termes d’empreinte, s’élèvent chaque année à 116 millions de tonnes d’équivalents CO2, selon les statistiques de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Les gaz émis à l’étranger, soit76 millions de tonnes, représentent près des deux tiers de l’empreinte totale de la Suisse, précise une étude pilote de l’office publiée récemment.

L’empreinte gaz à effet de serre est la quantité totale émise à l’étranger et en Suisse pour satisfaire la demande finale de biens et de services du pays. L’inventaire des gaz à effet de serre, lui, est établi dans le cadre du protocole de Kyoto et ne prend en compte que ceux émis en Suisse.

Relevant que l’économie suisse est très axée sur le commerce extérieur, l’étude souligne qu’il y a une différence considérable entre l’empreinte et l’inventaire des gaz à effet de serre. La plus grosse part de l’empreinte est liée à la consommation des ménages, notamment via les transports.

La Suisse s’engage à réduire d’ici à 2030 les émissions de gaz à effet de serre de la Suisse de moitié par rapport à 1990. Les réductions nationales devraient représenter au minimum 60% du total et celles à l’étranger au maximum 40%.

Lisbonne – Les conseils municipaux de Cantanhede et Mira ont été informés de la part de l’entreprise chargée de la distribution d’eau « Aguas do Centro Litoral » de l’anticipation de la construction d’une station d’épuration des eaux usées (STEP) pour lutter contre la pollutiion.

La construction d’une nouvelle STEP qui va servir Mira et Torcha dans le district de Coimbra est la solution trouvée pour éviter la contamination fréquente des terres agricoles, reconnaît le gouvernement dans une réponse au parti des Verts, publiée récemment.

En mars 2017, le Parti des Verts a adressé au gouvernement une question sur «un problème environnemental à Mira causé par des rejets successifs d’effluents, sans traitement approprié, de la station de pompage, située dans la paroisse de Tocha, municipalité de Cantanhede et appartenant à la société Águas do Centro Litoral.

L’affaire a été dénoncée par un entrepreneur de la région, qui a accusé Águas do Centro Litoral d’être responsable d’une source de pollution qui va contaminer les terres destinées à la culture du cresson.

Madrid, – La future loi sur le changement climatique et la transition énergétique, sur laquelle se penche actuellement le gouvernement espagnol, est sensée être permanente pour donner un signal à long terme qui ne peut être remis en cause avec le changement des cycles politiques, a estimé la directrice de l’Office espagnol du changement climatique, Valvanera Ulargui.

Intervenant lors d’un séminaire sur le thème «Expériences d’adaptation au changement climatique», organisé par l’Ecole d’organisation industrielle (EOI) de Madrid, Mme Ulargui a relevé que le projet de loi prévoit des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’adaptation aux effets du réchauffement planétaire et de bonne gouvernance.

Le projet de loi adopte les objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui tablent sur une réduction de 40 de ces émissions à l’horizon 2030, tout en mettant en place les mécanismes et outils nécessaires pour atteindre ces objectifs, a-t-elle affirmé.

-La mairie de Madrid a approuvé, jeudi, le projet d’une réglementation de la mobilité durable qui limitera à 30 km/h la vitesse maximale autorisée sur les rues à voie unique, en plus d’établir une zone «Madrid Central» dans le centre de la capitale espagnole, dont l’accès sera limité pour les non-résidents.

Cette nouvelle réglementation porte aussi sur une réorganisation des couloirs réservés aux bicyclettes, de manière à favoriser l’utilisation des vélos et autres moyens de transport ne générant pas de pollution.

Ce projet doit encore être approuvé de manière définitive par l’exécutif local après un délai d’un mois pour la présentation d’objections, avant d’être soumis à la ratification du conseil de la ville.

Paris, – Le ministre français de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a annoncé la présentation, vendredi, d’un plan visant à faire de la France «un leader mondial» de la technologie hydrogène.

«L’hydrogène peut […] devenir une solution majeure dans notre mix énergétique demain», a déclaré le ministre, cité jeudi par les médias, en évoquant une enveloppe de 100 millions d’euros pour «accompagner les premiers déploiements (des) technologies de production et de transport dans les territoires».

Hulot, qui intervenait mercredi lors de la séance de questions à l’Assemblée nationale, a proposé dans ce cadre de «fixer à 10 pc la part d’hydrogène produit à base de sources renouvelables à l’horizon 2023 ».

Aujourd’hui, a expliqué le ministre, «avec la baisse des prix spectaculaire des énergies renouvelables, il devient enfin possible de produire des quantités importantes d’hydrogène à bas coût et évidemment sans émissions de gaz à effet de serre».

Pour Hulot, l’hydrogène rend «possible le stockage à grande échelle des énergies renouvelables, permettant ainsi de rendre crédible un monde où l’hydrogène vient se substituer petit à petit aux (énergies) fossiles, au nucléaire, pour combler les intermittences du solaire et de l’éolien».

Il a indiqué, par ailleurs, que des prototypes de trains fonctionnant à l’hydrogène, fabriqués en France, étaient à l’essai en Allemagne et aux Pays-Bas. Selon lui, ces trains trouveraient aussi « leur vocation dans les petites lignes françaises».

Un mois après sa mise en place, le Comité de pilotage chargé de relancer l’investissement dans les réseaux d’eau et d’assainissement en France s’est réuni une seconde fois jeudi

A cette occasion, Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a présenté les résultats de la consultation auprès des élus locaux et des premiers éléments de diagnostic sur l’état des infrastructures de l’eau et l’assainissement.

Le gouvernement fera part de son plan de relance des investissements et de lutte contre les fuites le 17 juillet prochain, a indiqué le ministère de la Transition écologique.

Lancée le 27 avril dernier à l’ouverture de la première séquence des Assises de l’eau, la consultation a donné d’emblée la parole aux maires de France et aux élus locaux sur leurs attentes en matière d’eau et d’assainissement, a ajouté la même source dans un communiqué.

Avec près de 2500 contributions, dont 70% proviennent de maires partout en France, « le formidable élan de participation dans les territoires ouvre la voie à une transformation de nos politiques publiques de l’eau dans les années à venir, avec l’ambition d’assurer la qualité du service rendu à un coût acceptable », selon Sébastien Lecornu, cité dans le communiqué.

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