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08 Sep

Le gouvernement belge approuve un projet de recherche pour la construction d’un prototype d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires

Bruxelles -Le gouvernement belge a approuvé vendredi un vaste projet de recherche pour la construction d’un prototype d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires.

Le conseil des ministres a donné son feu vert à ce projet de recherche nucléaire dit MYRRHA (Multipurpose Hybrid Research Reactor for High tech Application), a annoncé la ministre fédérale de l’Energie, Marie-Christine Marghem, citée par l’agence Belga.

Et d’ajouter qu’une somme de 550 millions d’euros y sera consacrée au cours de la période 2019-2038.

Le projet consiste à produire des radio-isotopes dans le cadre de traitements et diagnostics médicaux, de même que du silicium dopé de très grande pureté pour des applications dans l’électronique, mais aussi à mener des recherches sur le traitement des déchets radioactifs et développer de nouveaux types de combustibles et réacteurs nucléaires.

Pilotés par un accélérateur de particules, ces réacteurs dits « sous-critiques » sont censés, selon les promoteurs du projet, fonctionner de manière plus sûre que les réacteurs classiques puisqu’ils contiennent trop de peu de matière fissile pour entretenir une réaction en chaîne.

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France:

Le président français Emmanuel Macron s’est engagé à fermer les centrales à charbon françaises, relançant ainsi son engagement environnemental.

La France sera le premier pays à le faire a assuré M. Macron dans un tweet posté sur son compte, affirmant que sa priorité est  »une écologie de l’action pour tenir nos engagements ».

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– Quelque sept cents scientifiques français appellent les pouvoirs publics à en finir avec l' »incantatoire » et à passer de toute urgence à des actes « forts et clairs » pour parvenir à une société sans carbone et contenir le réchauffement climatique.

« Les discours sont insuffisants », alertent ces chercheurs issus des universités françaises, du CNRS et de différents instituts, tous signataires d’une tribune parue samedi dans le quotidien Libération.

En novembre dernier, plus 15.000 scientifiques du monde entier ont prévenu qu’il serait « bientôt trop tard » pour enrayer la mécanique du désastre et, lundi, Le Monde a publié un manifeste signé par 200 personnalités, dont de grands noms du monde des arts et de la culture, appelant les gouvernants à relever le « plus grand défi de l’histoire de l’humanité ».

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Suisse:

Le Conseil fédéral suisse a approuvé, cette semaine, le message concernant l’amendement au Protocole de Göteborg sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance, a indiqué l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

La révision du Protocole doit permettre de réduire davantage les émissions de polluants atmosphériques, avec des effets bénéfiques pour l’environnement et la santé publique, a souligné l’OFEV dans un communiqué.

Adopté en 1999, le Protocole de Göteborg est l’un des protocoles additionnels de la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance de la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEE-ONU).

« Étant directement touchée par les émissions générées dans d’autres pays, la Suisse accorde une importance particulière à la mise en place de mécanismes efficaces de limitation de la pollution de l’air en Europe. Le Protocole de Göteborg vise précisément à réduire les émissions de dioxyde de soufre, d’oxydes d’azote, d’ammoniac et de composés organiques volatils, tous particulièrement nuisibles pour les écosystèmes sensibles et la santé humaine », a expliqué le communiqué.

D’après la même source, les objectifs et les exigences du protocole révisé sont compatibles avec la législation suisse sur la protection de l’environnement, notamment du fait de la révision, cette année, de l’ordonnance sur la protection de l’air, ainsi qu’avec la stratégie de lutte contre la pollution de l’air et la Politique agricole 2014-2017.

Le message relatif à la modification du Protocole de Göteborg et l’arrêté y afférent seront soumis à l’approbation des Chambres fédérales.

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Espagne:

Le Conseil des ministres a approuvé vendredi l’octroi d’un budget de 25,4 millions d’euros pour l’évaluation et le suivi des stratégies marines et des aires marines protégées jusqu’en 2021.

L’Institut espagnol d’océanographie sera ainsi chargé de fournir l’assistance scientifique et technique nécessaire pour assurer, de manière cohérente et coordonnée, l’évaluation, le suivi et la protection des espaces marins, et ce conformément à la loi 41/2010, indique une note du ministère espagnol de la Transition écologique.

Ce projet concerne cinq aires marines, dont Noratlática, Sudatlática, Estrecho et Alborán dans les îles Baléares et Canaries, et vise à traiter les questions liées à la biodiversité marine, la pollution, l’eutrophisation, les impacts des activités humaines sur les écosystèmes marins, la modification des conditions hydrographiques, les débris marins et aux bruits sous-marins.

Et de rappeler que le premier cycle de stratégies marines de l’Espagne, qui a pris fin cette année, a été évalué positivement par la Commission européenne (CE), le pays ibérique ayant été très apprécié en termes de conception de programmes de surveillance dédiés à ces espaces, d’évaluation de l’environnement marin et d’établissement d’objectifs écologiques.

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Portugal:

L’association environnementale ZERO a appelé à ce qu’aucune nouvelle infrastructure de production de combustibles fossiles ne soit créée au Portugal, car « cela n’a aucun sens de prévoir des investissements nuisibles au climat alors que le pays a opté pour les énergies renouvelables ».

« C’est pourquoi nous disons non à tout projet pétrolier, nulle part au Portugal », a indiqué l’association dans un communiqué publié à l’occasion d’une marche pour le climat, prévue samedi à Lisbonne, dans le cadre de l’initiative « Sauver le Climat », qui compte plus de 40 organisations environnementales, mouvements civiques, syndicats et partis politiques.

Par ailleurs, l’association appelle à une transition juste et rapide vers les énergies renouvelables qui respecte les engagements du gouvernement portugais visant le retrait du charbon d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2050, en misant sur l’énergie de l’eau, du vent et du soleil.

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