Indonésie: Greenpeace découvre un site dédié à la production de l’huile de palme

Jakarta – Greenpeace a découvert en Indonésie, au cœur de la forêt tropicale de Papouasie,un site dédié à la production de l’huile de palme, relèvent des sources médiatiques.

Au niveau de ce site, les producteurs d’huile de palme ont déjà planté des palmiers alors que toute activité de développement de plantations est censée être interdite dans ces zones protégées depuis 2015.

L’industrie agroalimentaire et l’industrie pétrolière sont de gros acheteurs d’huile de palme à l’échelle mondiale.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée du lundi 07 mai 2018:

Vietnam-Forêt

Le nombre de violations de la loi forestière au cours des quatre premiers mois de 2018 a diminué de 31% par rapport à l’année dernière à 4.226 infractions, a indiqué dans un récent rapport l’Administration vietnamienne des forêts.

Ces infractions ont endommagé quelque 252 ha de zones forestières, en baisse de 47% d’année en année, indique l’Administration, ajoutant que rien qu’en avril dernier, près de 1.140 violations ont été signalées, en baisse de 41% par rapport à l’année passée.

Le Vietnam a également connu 14 incendies de forêt en avril, détruisant 23 ha. La plupart des incendies ont été enregistrés dans les provinces du nord, notamment Quang Ninh, Lai Chau et Bac Giang, en raison de la sécheresse et de l’agriculture sur brûlis.

Thaïlande-Faune

Le Département thaïlandais des parcs nationaux et de la conservation de la faune et de la flore et l’Université de technologie Thongburi ont convenu d’un plan d’action visant à développer une alimentation électrique moins chère et respectueuse de l’environnement pour l’ensemble des parcs nationaux du pays.

Les partenaires veulent bannir les générateurs diesel dans la production de l’électricité destinée à alimenter les infrastructures et les installations des parcs nationaux, généralement non reliés au réseau électrique.

Une équipe de l’université a mis au point un générateur hybride fonctionnant essentiellement avec l’énergie solaire et accessoirement par du carburant. Les nouveaux générateurs, qui sont déjà opérationnels dans certaines réserves et parcs nationaux, sont particulièrement écologiques par rapport aux engins fonctionnant au diesel.

Le coût de l’électricité produite par le générateur hybride est de seulement 10 Bahts (un dollar environ 31 bahts) au KW, alors que le coût pour une installation entièrement solaire est de 20 bahts KW, tandis que le coût des générateurs diesel est de 60 bahts par KW, explique l’équipe universitaire.
Inde-Energie

La centrale électrique, BSES-Rajdhani a annoncé récemment l’installation de la première station d’énergie solaire sur un toit d’une puissance de 100 KW en collaboration avec un promoteur immobilier dans la ville de Dwarka.

La coopérative Shiv Bhole Cooperative Housing Society est devenue ainsi la première entreprise immobilière à installer une centrale solaire ce qui va permettre à chaque appartement d’économiser 70 dollars annuellement sur sa facture d’électricité, a indiqué BSES-Rajdhani dans un communiqué.

Ce projet intervient dans le cadre de l’initiative « Solarise Dwarka » lancée en janvier dernier par BSES-Rajdhani en partenariat avec l’entreprise GIS India.

Australie-Faune

L’Australie compte entre un million et un million et demi de chameaux et de dromadaires dans ce pays-continent. Un chiffre qui double à peu près tous les neuf ans, selon les spécialistes.

Cette étonnante invasion de chameaux et de dromadaires, qui ont été importés entre 1870 et 1920 par des marchands depuis la péninsule arabe, l’Inde et l’Afghanistan pour le transport de marchandises, représente un problème majeur pour les autorités. Ces animaux quittent de plus en plus le désert, qui ne leur fournit plus assez de nourriture, pour se rapprocher des routes et des agglomérations.

Même si une agence nationale a été créée pour gérer ce dossier, la réponse la plus efficace jusqu’à maintenant est la carabine: 160.000 chameaux ont été abattus depuis 2009.

Chine-Eau

La Chine est en phase d’achèvement d’un système national de surveillance de la qualité de l’eau de surface, afin de permettre à la population d’avoir accès aux informations en ligne sur la qualité de l’eau, a annoncé le ministère chinois de l’Ecologie et de l’Environnement.

Avec les stations de surveillance automatisées, les informations seront mises à jour toutes les quatre heures au lieu d’un mois à l’heure actuelle.

La Chine envisage de disposer de 2.000 stations de surveillance d’ici août prochain, dont la plupart donneront accès au public à leurs données, selon la même source.

Ces stations d’eau font partie du réseau national de surveillance de l’environnement pour l’air, l’eau, les sols, les nuisances sonores et les radiations.

Afin de préserver ses ressources en eau, la Chine a mis en place une législation rigoureuse pour lutter contre la pollution de l’eau.