Invasion acridienne au Kenya: Le ministre de l’agriculture écarte l’hypothèse d’une « catastrophe nationale »

Nairobi – Le ministre kényan de l’Agriculture, Peter Munya, a de nouveau rejeté les appels à déclarer comme « une catastrophe nationale » l’invasion acridienne qui touche actuellement plusieurs comtés du pays, assurant que le gouvernement contrôlait la situation.

S’adressant aux journalistes après une réunion stratégique avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Munya a déclaré qu' »il n’y avait pas lieu de paniquer alors même que le gouvernement entame la deuxième phase des mesures de contrôle contre l’invasion ».

« Nous n’avons pas encore atteint le stade pour déclarer une catastrophe nationale. Il s’agit d’une mesure extrême généralement prise pour attirer des fonds pour faire face à un problème particulier et nous avons déjà ces fonds », a-t-il déclaré.

Il a rappelé que le gouvernement avait fait appel à des partenaires, notamment la Banque mondiale, l’Allemagne, l’Union eurpéenne, les États-Unis et la Banque africaine de développement, pour mobiliser des fonds de lutte contre les criquets qui ont ravagé les cultures de plusieurs comtés, notamment du nord-est du pays.

«Le gouvernement a également mobilisé ses propres ressources et nous déploierons davantage à mesure que nous les acquérons», a-t-il déclaré.

M. Munya a assuré que le plan visant à contenir les ravageurs d’ici juin est en cours alors que l’éradication totale prendra plus de temps.

Le gouvernement a acquis plus d’avions et d’autres équipements pour aider à pulvériser des pesticides dans les zones infestées de criquets, portant le nombre total d’avions à 20, a-t-il ajouté.