Islande: Plus d’un million de tonnes de déchets en 2016

Copenhague – Plus d’un million de tonnes de déchets ont été produites en Islande en 2016, une augmentation de 23% par rapport à l’année précédente, mais aussi la plus grande quantité de déchets jamais produite dans le pays.

Le rapport annuel récemment publié par l’Agence pour l’environnement d’Islande, qui n’inclut pas les données de 2017, révèle qu’entre 2014 et 2015 il n’y a eu qu’une augmentation de 7% de la production de déchets.

Le rapport attribue cette augmentation entre 2015 et 2016 aux quantités élevées des déchets de sol, minéraux et inertes, conséquence d’une activité accrue dans l’industrie de la construction. Les déchets de ce type ont augmenté de plus de 135 000 tonnes par rapport à l’année précédente.

Le document a également constaté qu’il y avait beaucoup plus de métaux exportés pour le recyclage en 2016 qu’auparavant, ce qui était lié à la hausse des prix de la ferraille sur le marché étranger.

Les ordures ménagères ont également augmenté de 13% entre 2015 et 2016. En moyenne, chaque personne jette jusqu’à 660 kilogrammes de déchets ménagers par année, ce qui est comparable à la quantité d’ordures ménagères produite avant la crise économique. Après l’effondrement, la quantité de déchets jetés en Islande a fortement diminué, mais la prospérité accrue a entraîné une augmentation des déchets ménagers.

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La compagnie danoise Global Wind Service (GWS) a confirmé avoir acheté les activités offshore et de pale du fournisseur de services éoliens Total Wind, qui a récemment entamé une procédure de faillite.

Total Wind, qui emploie plus de 300 personnes, a fait faillite parce qu’elle n’était pas en mesure de faire face à ses obligations financières. La société a connu des difficultés depuis 2016, date à laquelle elle a déclaré une perte de plus de 58 millions de couronnes.

GWS prendra en charge plusieurs projets en cours, y compris les contrats avec les clients et les employés. La liste de projets comprend des travaux de maintenance pour le parc éolien de la société suédoise Vattenfall dans les eaux danoises, une installation de turbine pour un projet éolien offshore pour le compte du fournisseur de turbines Vestas et des activités de pré-assemblage pour Vestas au port d’Esbjerg.

GWS prendra également en charge plusieurs projets de réparation de lames en Europe. « Malgré les circonstances malheureuses pour Total Wind, nous sommes heureux d’annoncer que GWS a pu intervenir et sécuriser les emplois de plus de 150 employés de Total Wind », a déclaré Lars Bo Petersen, directeur de GWS.

.- Le ministre danois de l’Energie, des services publics et du climat, Lars Chr. Lilleholt, a signé un nouvel accord de coopération avec la commissaire à l’énergie de la Californie, Karen Douglas, en vertu duquel le pays nordique aidera à développer dans le grand Etat américain un secteur éolien offshore avec le soutien d’experts de l’Agence danoise de l’énergie.

Étant la sixième plus grande économie du monde, la Californie a des objectifs climatiques ambitieux et est en train de passer à une économie plus verte.

Afin de réaliser leurs objectifs ambitieux, la Californie s’appuiera sur les enseignements et la technologie du Danemark concernant le développement d’un secteur éolien offshore réussi.

La grande ambition de la Californie d’accroître sa capacité d’énergie renouvelable devrait accroître considérablement la demande de solutions écologiques au cours des prochaines décennies.

L’État est l’un des leaders aux États-Unis en ce qui concerne les éoliennes terrestres, mais il n’a pas encore construit de parcs éoliens offshore.

« Je suis très heureux que le Danemark entame cette coopération avec la Californie, qui, je l’espère, luttera contre le changement climatique et renforcera les exportations énergétiques du Danemark », s’est réjoui le ministre danois.

« L’expertise du Danemark dans le domaine de l’éolien offshore est unique et nous éprouvons beaucoup d’intérêt à apprendre de nos expériences. La taille de la Californie et ses ambitions d’expansion dans le secteur des énergies renouvelables en font un marché très attractif », a-t-il ajouté.

Les préoccupations liées aux changements climatiques en particulier motivent l’intérêt de l’État américain à apprendre de l’expertise du Danemark dans le développement de parcs éoliens offshore.

« Abritant le premier parc éolien offshore au monde et comptant plus de 25 années d’expérience, le Danemark est à l’avant-garde en matière de développement d’une source forte d’énergie renouvelable et sans CO2. Par conséquent, je suis très heureuse que nous ayons signé un accord de coopération avec le gouvernement danois, ce qui nous permettra de tirer parti de la vaste expertise et de l’expérience du Danemark dans ce domaine », s’est félicitée la responsable américaine.

.- Stockholm – La société suédoise AT Solar a annoncé la construction d’un projet de stockage innovant basé sur l’hydrogène en Suède, dans l’objectif de contribuer au stockage des énergies renouvelables pour les rendre utilisables toute l’année.

Le projet RE 8760, mis en place en partenariat avec la société Nilsson Energy AB, est un système photovoltaïque de 250 kW qui sera installé Mariestad. Il est basé sur la production de l’énergie solaire, son stockage et sa conversion en hydrogène.

L’énergie générée peut également être conservée pendant de longues périodes et utilisée pour recharger les véhicules à pile à combustible pendant les mois sombres de l’hiver.

C’est un projet très spécial du fait qu’il permet de stocker l’énergie solaire dans une batterie et de la convertir en hydrogène, afin d’être utilisée pour charger les véhicules à pile à combustible.

Le projet, qui sera construit à côté d’une station de remplissage d’hydrogène existante, est le premier à utiliser l’électricité d’un système PV pour générer de l’hydrogène.

La municipalité de Mariestad injecte 1,43 million d’euros dans le projet, a déclaré Jesper Sidenius, directeur des ventes de la société danoise Better Energy, société mère d’AT Solar. Ces fonds seront affectés aussi bien à la nouvelle installation photovoltaïque qu’à un dispositif de stockage de batterie au lithium-oxyde de manganèse et au lithium-nickel d’une capacité de 154 kWh.

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.- Oslo – Le fonds souverain norvégien a annoncé mardi qu’il soutiendrait une résolution devant être présentée lors de l’assemblée générale annuelle de Kinder Morgan, appelant la firme américaine d’infrastructures énergétiques à réduire ses émissions de méthane.

Le plus grand fonds souverain du monde cherche à convaincre les 9.000 entreprises dans lesquelles il investit de divulguer des données non financières, y compris sur les émissions de carbone, et de soumettre leurs entreprises à des tests de résistance aux risques posés par le changement climatique.

« Nous soutiendrons la résolution des actionnaires demandant un rapport examinant les politiques, actions et plans de Kinder Morgan pour mesurer, surveiller, atténuer, divulguer et fixer des objectifs quantitatifs de réduction des émissions de méthane de toutes les opérations, y compris le stockage et le transport », indique le communiqué.

Kinder Morgan possède et contrôle des pipelines et des terminaux pétroliers et gaziers en Amérique du Nord.

La motion est l’une des trois motions présentées par certains actionnaires de Kinder Morgan que le fonds appuiera et que la direction de l’entreprise américaine s’oppose, selon des données de fonds.

Les deux autres sont des propositions d’actionnaires pour la société d’avoir un rapport sur la durabilité et un autre pour évaluer l’impact sur son portefeuille de politiques visant à limiter une hausse des températures moyennes mondiales à 2 degrés Celsius.

Le fonds détient une participation de 0,87% dans Kinder Morgan à 352 millions de dollars à fin 2017. Il divulgue rarement ses intentions de vote à l’avance.

Le fonds, qui investit le produit de la production pétrolière et gazière norvégienne pour les futures retraites d’actions, d’obligations et de biens immobiliers à l’étranger, est l’un des principaux actionnaires mondiaux, avec 1,4% de toutes les sociétés cotées.

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.- Helsinki – Le Centre de recherche technique de Finlande (VTT) coordonne un consortium européen de cinq ans d’une valeur de plus de 10 millions d’euros, qui développe des applications commerciales à partir de la technologie des piles à combustible à oxyde solide (SOFC).

L’objectif est de mettre en œuvre une production fiable d’électricité et de chaleur à faibles émissions, ce qui conduira à des gains d’efficacité significatifs et à des économies d’émissions de carbone par rapport aux méthodes traditionnelles de production d’énergie, explique VTT dans un communiqué.

De nouvelles applications de piles à combustible commerciales et éco-énergétiques émergent du projet européen ComSos (systèmes SOFC à l’échelle commerciale), qui est coordonné par VTT.

Le projet implique la démonstration de solutions énergétiques à base de piles à combustible dans des environnements clients authentiques, en coopération avec des experts européens de premier plan.

Convion Oy de Finlande participe au projet, aux côtés de Sunfire GmbH d’Allemagne et de SOLIDpower SpA d’Italie.

Le projet ComSos impliquera la mise en œuvre de 25 solutions de production d’énergie basées sur la technologie SOFC dans le monde entier.

« Grâce à ce projet, nous développerons des produits commerciaux de classe mondiale sur la base de l’expertise européenne en matière de piles à combustible, une technologie développée par VTT depuis plus de dix ans. Nous veillons à ce que l’équipement soit efficace, respectueux de l’environnement et apporte une valeur ajoutée aux utilisateurs finaux », précise Jari Kiviaho, coordinateur du projet chez VTT.

La technologie SOFC présente un potentiel important dans l’économie biologique et circulaire, car elle permet une utilisation évolutive et hautement efficace du biogaz. La technologie convient également à la production locale décentralisée à petite échelle. Combinée à l’énergie solaire et éolienne, la SOFC équilibre les fluctuations quotidiennes du réseau électrique. La technologie peut être utilisée partout où l’électricité et la chaleur sont nécessaires, par exemple dans l’industrie, les centres de données, les hôpitaux, les hôtels, les ménages et l’agriculture.

Les avantages de la technologie des piles à combustible par rapport aux technologies concurrentes sont mis en évidence dans les petites installations de moins de 1 MW.