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27 Sep

La contribution des valeurs communes dans la création d’une conscience climatique présentée à Buenos Aires

Buenos Aires, 03/09/2016 (MAP)- Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du comité scientifique de la COP 22 (Marrakech en novembre), Nizar Baraka, a mis en relief, à Buenos Aires, la contribution des valeurs communes dans la création d’une conscience climatique commune et d’un engagement responsable envers l’environnement et les générations futures.

« Nonobstant nos différences et nos origines, nous devons chercher dans nos religions, nos cultures et nos croyances les valeurs communes nécessaires à la promotion d’un engagement responsable envers la nature et les générations futures », a-t-il indiqué dans une allocution lors d’un séminaire préparatoire à la 22ème Conférence annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), dont les travaux ont pris fin vendredi dans la capitale argentine

Il a en outre souligné la nécessité de partager les valeurs de paix, d’engagement et de solidarité avec le plus grand nombre de personnes pour donner l’espoir en « un avenir possible et meilleur », en relevant que tout un chacun doit apporter sa contribution éthique afin de garantir aux générations futures leur droit à la vie.

Le président du comité scientifique de la COP 22 a d’ailleurs estimé que tous sont appelés à œuvrer pour relever le défi du climat, en soulignant la nécessité de faire montre de coopération et de responsabilité, chacun à son niveau, pour jeter les bases d’un développement durable et intégré.

M. Baraka a annoncé dans ce sens que le CESE organisera le 3 novembre prochain à Fès un « Sommet des Consciences  » visant à doter les différentes parties à la COP 22 d’une feuille de route pour un engagement environnemental commun.

Il a également relevé que l’Accord de Paris, issu de la COP 21 vise à contenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels (1880-1899) dans un « cadre de responsabilités communes mais différenciées », en affirmant que la Conférence de Marrakech sera celle de l’action sur la base d’un paradigme nouveau, étant donné que la lutte contre les changements climatiques découle de la responsabilité de tous: pays, gouvernement, citoyens et acteurs non gouvernementaux.

Organisé sous le thème « La conscience: dialogue interreligieux et interculturel et changements climatiques », le séminaire s’est penché sur plusieurs thèmes dont notamment « les changements climatiques: approches et perspectives religieuses et culturelles », « l’éthique, culture, science et religion au cœur du débat autour des changements climatiques » et « les litiges, crimes et corruption : éléments d’un génocide contre l’environnement ».

Cette rencontre précède un deuxième séminaire préparatoire à la COP 22, qui se tiendra les 5 et 6 septembre prochains sous le thème « migration, environnement et changements climatiques: l’avenir de la mobilité humaine à l’horizon de 2050 ».

Les travaux de ces deux rencontres, organisées à l’initiative du Centre international de promotion des droits de l’Homme (Argentine) avec le soutien du gouvernement argentin et la participation de plusieurs experts, seront couronnés par l’élaboration d’un document qui sera présenté lors de la COP 22.

Outre M. Baraka, la délégation marocaine participant à ces deux séminaires comprend M. Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc, Mme Aicha Haddou, présidente du Centre de recherches et de formation en relations interreligieuses et M. Mohamed Charef, président de la Commission régionale des droits de l’Homme d’Agadir.

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