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04 Oct

La taxe sur le carbone, un moyen efficace pour réduire les émissions de GES et instaurer une économie axée sur la croissance propre (ministre canadienne de l’environnement)

Montréal, 04/10/2016 (MAP)- La ministre canadienne de l’environnement et du changement climatique, Catherine McKenna a affirmé, lundi à Montréal, que la tarification du carbone est l’un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et instaurer une économie forte, axée sur la croissance propre et la protection de l’environnement. »La tarification du carbone est l’un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser l’innovation. Déjà, 80 pc des Canadiens vivent dans une province où le gouvernement impose une telle tarification », a déclaré Mme McKenna à l’issue d’une rencontre avec ses homologues provinciaux. « Nous voulons suivre cette tendance et faire en sorte qu’il en soit de même pour les 20 pc restant de la population », a-t-elle ajouté. »Nous avons devant nous une occasion incroyable d’instaurer une économie forte et axée sur la croissance propre, une économie qui protégera l’environnement et créera des occasions d’emploi pour les familles de la classe moyenne aujourd’hui et pour les générations à venir », a soutenu Mme McKenna.Rappelant que les Canadiens sont conscients que les changements climatiques sont l’un des enjeux clés de ce siècle et s’attendent à ce que leurs gouvernements tracent la voie et agissent, la ministre a précisé que pour s’assurer que les 50 prochaines années seront mieux que les 50 dernières, « nous devons réduire nos émissions de GES et passer à une économie à faible émission de carbone qui convient à tous ».Elle a, en outre, souligné que le Canada établira un modèle pour la tarification du carbone qui sera conçu de façon à aider le pays à atteindre ses cibles de réduction des GES, tout en garantissant une stabilité et une prévisibilité accrues pour les entreprises canadiennes. »Les provinces et les territoires posséderont la latitude nécessaire pour choisir le moyen d’imposer une tarification du carbone : ils pourront opter pour une taxe directe sur le carbone ou pour un système de plafonnement et d’échange », a-t-elle expliqué.Et la ministre de conclure que « la tarification du carbone donnera au Canada un avantage pour la mise en place d’une économie axée sur la croissance propre, rendra les entreprises plus concurrentielles, créera des occasions d’emploi nouvelles pour les Canadiens et réduira la pollution qui menace nos océans et la qualité de l’air ».Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé, lundi, que le gouvernement imposera un prix plancher pour le carbone dès 2018, affirmant que les provinces récalcitrantes doivent toutes s’y conformer.Il a précisé qu’Ottawa imposera un prix de 10 dollars la tonne dès 2018, faisant savoir que le prix augmentera de 10 dollars par année jusqu’à atteindre 50 dollars la tonne en 2022.A rappeler que le Canada s’est engagé à réduire ses émissions de GES de 30 pc d’ici 2030, par rapport au niveau de 2005.(MAP)

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