Les problématiques de développement durable en Méditerranée et en Afrique subsaharienne, débattues dans un colloque à Rabat

Rabat, 28/10/2016 (MAP), Les problématiques liées au développement durable en Méditerranée et en Afrique subsaharienne sont débattues lors du dixième colloque international de Rabat, placé sous le thème « Commerce, investissement et développement durable ».

Cette rencontre, qui s’est ouverte jeudi, est l’occasion de « s’interroger sur la capacité des pays en voie de développement à respecter les engagements internationaux sur l’environnement et le développement durable dans ses diverses dimensions », explique la représentante du Laboratoire d’économie appliquée au développement (LEAD) de l’Université de Toulon au Colloque, Cécile Bastidon.

Une attention particulière serait ainsi accordée à l’accès à des services publics de qualité, l’inclusion économique des femmes, la hausse de la productivité en milieu rural où se situent souvent les poches de pauvreté, un meilleur accès aux services financiers ou encore des systèmes de protection sociale répondant aux besoins des plus vulnérables, précise Mme Bastidon, citée dans un communiqué de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

« Cette année, nous nous pencherons sur l’interaction entre commerce, investissement et développement durable », indique, pour sa part, le Doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales et titulaire de la Chaire de l’OMC à l’Université Mohammed V de Rabat, Azzedine Ghoufrane.

« Nous étudierons cette relation à travers plusieurs dimensions dont l’économie verte comme niche de croissance, le changement climatique et la mobilité des biens et des personnes, le commerce des biens et des services environnementaux, ou encore le lien entre financement, investissement et développement durable », précise M. Ghoufrane.

De son côté, le directeur par intérim du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, Omar Abdourahman, fait savoir que les participants étudient également « en quoi donner de l’importance aux préoccupations environnementales constitue un choix optimal pour l’Afrique, ainsi que l’impact potentiel de telles décisions sur les capacités d’échange entre le continent et le reste du monde », ajoute le communiqué.

Organisée par la CEA, la Chaire OMC de l’Université Mohammed V de Rabat et le LEAD de l’Université de Toulon, cette rencontre sera marquée par plusieurs ateliers animés par des académiciens méditerranéens et subsahariens. Ils traiteront notamment des « Changements climatiques et mobilité des biens et des personnes », de l' »Energie et environnement », du « Commerce des biens et des services environnementaux », de « l’innovation », des « Politiques publiques et développement » et de l' »économie verte, nouvelle niche de croissance pour les pays méditerranéens ».

COM.