L’état du Colorado: Mise en application des normes strictes d’émissions par les véhicules

Washington – L’état du Colorado a annoncé qu’il se joindra à plusieurs états américains qui ont décidé de mettre en application des normes strictes d’émissions par les véhicules au moment où l’agence de protection de l’environnement (EPA) envisage de changer certaines législations afin d’affaiblir les règlements fédéraux régissant les émissions.

La décision, prise par le gouverneur de l’État, John Hickenlooper (Démocrate), alignera le Colorado sur une douzaine d’états, y compris la Californie, qui ont adopté une réglementation plus stricte sur les émissions de gaz d’échappement afin de lutter contre le changement climatique.

« Le Colorado a fait son choix: ce décret appelle l’état à adopter des normes de qualité de l’air qui protégeront notre qualité de vie au Colorado », a déclaré M. Hickenlooper dans un communiqué. « Les véhicules à faibles émissions sont de plus en plus populaires auprès des consommateurs. Chaque mesure que nous prenons pour protéger notre environnement est un pas dans la bonne direction », a-t-il ajouté

Le décret intervient alors que l’EPA travaille sur une nouvelle réglementation visant à supplanter la politique de l’ère Obama qui permettait aux états d’établir des normes plus strictes, arguant que les réglementations actuelles sont trop inflexibles et inaccessibles pour les constructeurs automobiles.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du mercredi 20 juin 2018.
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Canada :

A la suite de l’annonce faite par le nouveau gouvernement de l’Ontario indiquant qu’il se retirerait du système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre, la ministre québécoise du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon, a déclaré que le Québec prenait acte de cette décision et que le marché mis sur pied dans la province en 2013, et lié à celui de la Californie depuis 2014, poursuivrait ses activités.

Elle a aussi précisé que même avant l’arrivée de l’Ontario à titre de partenaire, ce marché du carbone avait été reconnu comme l’un des plus performants et rigoureux sur la scène internationale.

Dans ce contexte, la Californie et le Québec continueront de collaborer avec le gouvernement de l’Ontario pour minimiser toute perturbation éventuelle dans le marché lié, a-t-elle expliqué, soulignant que le California Air Resources Board (CARB) et le Québec travailleront de concert avec l’Ontario pour coordonner le calendrier, le traitement des instruments de conformité existants et les autres répercussions de ce possible retrait sur le marché.

Quelque 21 systèmes de plafonnement et d’échange de droits d’émission sont actuellement en opération à travers le monde. Les Etats qui disposent d’un tel mécanisme représentent maintenant plus de 50 pc du PIB mondial et regroupent près du tiers de la population de la planète.

Le Québec a fait du marché du carbone le fer de lance de sa stratégie de lutte contre les changements climatiques. Il s’agit d’un levier qui permet de permettre une transition vers une économie moderne, prospère et sobre en carbone.

Le gouvernement d’Ottawa a pour objectif de diminuer les émissions canadiennes de 30 pc d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2005. A cet effet, il a avisé toutes les provinces qu’elles devaient se doter d’une stratégie de tarification du carbone d’ici 2018, qu’il s’agisse d’un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre ou d’une taxe sur le carbone.
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Mexique:

La ville de Mexico organise l’exposition de l’environnement « Expo Mexico 2018 », dans le cadre de la commémoration de la journée de l’environnement avec pour objectif la sensibilisation du grand public à la nécessité de réduire la quantité de plastique versée dans les océans.

Cette manifestation se veut aussi l’occasion de tirer la sonnette d’alarme sur la pollution des océans, indique le ministère de l’environnement et des ressources naturelles de la ville de Mexico, estimant que chaque minute 80 à 120 tonnes de déchets finissent dans la mer, une grande partie de ces déchets sont des matières plastiques.

Après avoir insisté sur l’importance de réduire au minimum la production de déchets, le ministère a affirmé qu’avec l’intégration au Pacte Mondial, le Mexique pourrait contribuer activement à la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD).

Le représentant des Nations Unies, Antonio Molpeceres, s’est félicité des efforts entrepris par le Mexique en faveur de de la protection de l’environnement à travers son programme Programme 2030.

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Panama:

Plusieurs organisations environnementales se sont élevées contre l’imposition d’une taxe sur la production de l’énergie solaire par les particuliers et les entreprises, proposée par l’instance des services publics.

Ces ONG ont demandé, lors d’une réunion avec le président de l’instance Roberto Mina, l’inclusion de tous les acteurs dans les consultations relatives à cette taxe.

Les représentants des organisations ont en outre appelé à soutenir les initiatives visant le renforcement de l’usage des énergies propres en offrant des incitations aux producteurs, comme c’est le cas aux Etats-Unis et en Europe.

Au Panama, près de 400 particuliers et institutions produisent, à partir de l’énergie solaire, quelque 19,5 MW d’électricité qui couvrent leurs besoins.

Argentine:

L’Argentine, le Paraguay, le Brésil et l’Uruguay ont pris part à la a réunion ordinaire du Groupe de travail sur l’environnement du MERCOSUR qui s’est tenue à Asunción du 12 au 14 juin.

Au cours de cette réunion, les délégations participantes ont convenu de tenir une réunion extraordinaire du Groupe de travail sur l’environnement ainsi qu’un atelier pour examiner et mettre à jour le Plan d’action du Mercosur sur la gestion des produits chimiques.

Les résultats de ces activités devraient constituer une contribution au 21ème Forum des ministres de l’environnement d’Amérique latine et des Caraïbes, qui se tiendra en octobre.

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Brésil:

L’Institut brésilien pour l’environnement (Ibama) a identifié les responsables de l’extraction illégale de 7.387 arbres dans la réserve indienne de Pirititi au sud de l’Etat de Roraima (nord), qui ont été saisis en avril dernier.

L’extraction illégale a endommagé 1.372 ha de forêt indigène en Amazonie, souligne l’IBAMA sur son site, en relevant que les agents de l’autorité environnementale ont imposé une amende de près de 15,5 millions de réais, contre deux bûcherons et deux propriétaires fonciers.

En avril près de 15.600 m3 de bois a été saisi, soit le plus gros volume jamais enregistré dans l’Etat de Roraima.

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Chili:

Après la démission, dimanche dernier, de Rodrigo Benitez de son poste de sous-secrétaire de l’Environnement, le président Sebastian Pinera a nommé Felipe Riesco Eyzaguirre à ce poste pour seconder la ministre Marcela Cubillos.

Le nouveau sous-secrétaire de l’Environnement est un avocat de formation qui avait rempli les fonctions de directeur régional du Service d’évaluation environnementale dans la région de La Araucania (2010-2011), chef du personnel du Secrétariat d’État à l’Environnement de 2011 à 2012 et conseiller juridique auprès de la Surintendance de l’Environnement.

Le nouveau sous-secrétaire de l’Environnement a été également professeur de droit de l’environnement.

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Colombie :

La Colombie est le deuxième pays au monde le plus riche en poissons d’eau douce après le Brésil, selon une étude réalisée par une équipe de scientifiques issus de plusieurs organisations dont l’Institut Humboldt.

Selon la liste établie par cette équipe, les rivières et fleuves du pays sud-américain abritent 1.494 espèces de poisson, dont 374 endémiques, rapportent les médias locaux.

D’après la même source, ces espèces vivent notamment dans les eaux d’Amazonie, du Caraïbe, de Magdalana et du Cauca.

Cette liste pourrait servir d’outil lors la prise de décisions visant à préserver les espèces et les écosystèmes aquatiques colombiens, confrontés actuellement à de profonds processus de transformation induits notamment par les activités minières, les projets hydroélectriques, la déforestation et les changements climatiques.

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Pérou:

Le 28 juin, la plus grande boule au monde faite de sacs de plastique sera fabriquée dans le district de Surquillo près de Lima, rapporte la presse locale.

Cette initiative, portée par la municipalité de Surquillo, l’Université nationale de San Marcos et l’association Emerge, vise à sensibiliser la population quant à l’impact de l’usage excessif de sacs plastiques qui polluent l’environnement.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne « Save the Planet » qui vise à unir les efforts pour protéger et défendre l’environnement, en recueillant la plus grande quantité de sacs en plastique utilisés par les supermarchés, les magasins et les restaurants.