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16 Oct

L’expérience marocaine en gestion de l’eau présentée à Malaga  

Séville – L’expérience marocaine en matière de gestion de l’eau a été présentée, mercredi à Malaga, lors de la première édition de la journée mondiale sur la gestion circulaire de l’eau.

La rencontre a été organisée par le centre international de formation des acteurs locaux (CIFAL), lequel fait partie du centre des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR).

La région de Malaga a convié une délégation marocaine à prendre part aux travaux de cette rencontre internationale sur le partage d’expériences et d’échanges en relation avec la gestion des ressources hydrauliques.

Dans une déclaration à la MAP, Abdeslam El Aissami de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a souligné que durant son intervention, celui-ci a mis l’accent sur les réalisations du Royaume en matière de gestion de cette ressource vitale ainsi que les perspectives de développement du secteur de l’eau et de l’assainissement.

De même, El Aissami s’est arrêté durant son exposé, sur les efforts consentis par l’ONEE pour garantir une généralisation de l’accès à l’eau potable. A ce propos, le responsable marocain a indiqué que le taux de satisfaction concernant la demande en eau potable en milieu urbain s’élève à 100%. Concernant le milieu rural, El Aissami a affirmé que l’approvisionnement en eau potable dans ce milieu se situe à 90%, ajoutant que le taux d’accès à l’assainissement est considéré comme bon.

“D’importants investissements seront lancés afin de pérenniser les installations existantes et améliorer le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le milieu rural”, a-t-il plaidé.

Au sujet de la coopération, El Aissami a indiqué que son organisme a scellé un ambitieux programme de coopération avec les pays du nord, à travers des formations. De même, l’ONEE s’est engagé dans un processus dynamique de transfert de savoir-faire auprès des pays du sud, via des projets de coopération bilatérale et triangulaire.

Pour sa part, Salaheddine Dahbi de l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos, (ABHL) a axé sa présentation sur le travail mené à l’échelle nationale en termes de planification des ressources en eau. L’objectif étant de cerner les besoins actuels et futurs en ressources hydriques, ainsi que les dispositions prises pour satisfaire cette demande dans des conditions optimales.

M. Dahbi, qui a pris part à une table ronde sur les eaux souterraines, a exposé l’expérience marocaine, non seulement au niveau de la région du nord mais aussi à l’échelle nationale, en matière de préservation des ressources souterraines.

A ce propos, le représentant de l’ABHL a mis en relief l’expérience des Contrats de Nappes. “Il s’agit d’une approche de gouvernance basée sur la mise en place d’un cadre contractuel, visant à promouvoir un modèle de gouvernance des eaux souterraines. Cette expérience promeut la participation et l’engagement des partenaires régionaux et locaux dans la gestion des ressources, selon une démarche participative et de concertation”, a-t-il expliqué dans une déclaration à la MAP.

Le Maroc, a-t-il ajouté, “a capitalisé un savoir-faire qu’il est important de présenter voire de partager avec les pays intéressés. De même, cette participation nous permet de prendre connaissance des expériences similaires dans la région et de prospecter de nouvelles voies de coopération sur des thématiques bien définies portant sur le domaine de l’eau”.

La journée d’étude sur l’eau est organisée en collaboration avec le Forum pour la paix dans la Méditerranée, l’Association d’approvisionnement en eau et d’assainissement d’Andalousie, avec la participation de l’Université Abdelmalek Essâadi de Tétouan.

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