ActualitésL’impact du réchauffement plus fort dans l’Arctique que quasiment partout ailleurs (OMM)

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25 Oct

L’impact du réchauffement plus fort dans l’Arctique que quasiment partout ailleurs (OMM)

Genève – L’impact du réchauffement planétaire dû aux émissions de gaz à effet de serre est plus fort dans l’Arctique que quasiment partout ailleurs, a averti le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas.

« L’Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste du monde, ce qui entraîne une diminution de la couverture de neige et de glace et la fonte des glaciers », a précisé M. Taalas dans un communiqué, soulignant que « ce qui se passe dans cette zone a des effets sur la planète entière ».

Selon la même source, le réchauffement des masses d’air arctique et le recul de la banquise perturbent la circulation océanique et le courant-jet. Cette situation « pourrait avoir des conséquences sur les conditions météorologiques et climatiques dans des pays où vivent des centaines de millions de personnes », a-t-il estimé.

L’Arctique est devenu plus accessible en raison de l’évolution rapide du climat, ce qui entraîne une augmentation des activités humaines dans des secteurs comme le transport, le tourisme, la pêche et l’extraction et l’exploitation de ressources naturelles.

L’OMM a mis en œuvre une série d’initiatives dans cette partie du monde en vue de renforcer l’observation et la prévision du temps et de la glace en réponse à l’évolution rapide du climat dans les régions polaires.

Ces mesures ont été mises en évidence lors de la dernière réunion de l’Assemblée d’Arctic Circle, le plus grand rassemblement international annuel consacré à l’Arctique.

« La diminution de la glace n’est pas synonyme de réduction du danger », a fait observer M. Taalas, affirmant qu' »il n’y a plus de temps à perdre ».

Il est nécessaire, selon lui, d’améliorer les services et les prévisions météorologiques et climatiques relatifs aux océans et à la glace pour réduire les risques pour l’environnement et la société, notamment les modes de vie traditionnels, et améliorer la gestion de la sécurité dans les zones polaires.

Les avancées réalisées dans le domaine de la prévision météorologique s’adaptent difficilement au rythme rapide des changements auxquels l’Arctique fait face. Cette région est l’une pour lesquelles les données d’observation sont rares, en raison de l’environnement hostile, de la difficulté d’accès et des coûts élevés liés aux observations.(MAP)

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