L’industrie éolienne s’est retrouvée le 18 septembre dans une situation d’arrêt

Copenhague- L’industrie éolienne, en plein essor au Danemark où elle a enregistré nombre de records impressionnants ces dernières années, s’est retrouvée le 18 septembre dans une situation d’arrêt presque complet ; un autre record dans le sens opposé.

« C’était un record sans vent, si on peut ainsi dire. Nous avons connu quelque chose de similaire, mais jamais autant depuis longtemps », a déclaré Stine Leth Rasmussen, de l’Agence danoise de l’énergie.

Pendant plusieurs heures ce jour-là, les 6000 turbines du Danemark se sont carrément plantées et en trois heures, les éoliennes du pays se sont combinées pour produire moins de 10 mégawatts d’énergie.

Mme Rasmussen a estimé que ce « record » souligne l’importance d’élargir les échanges énergétiques du Danemark avec les pays voisins.

Le pays nordique s’est fixé pour objectif de produire plus de la moitié de son énergie en s’appuyant sur les éolienne d’ici 2020. Le pays vise également à être complètement exempt d’énergie fossile d’ici 2050.

.- L’Association Danish Shipping, une organisation de plus de 40 armateurs, et l’Association danoise de l’énergie organisent, le 29 novembre prochain, une journée d’étude sur les perspectives de remplacer l’utilisation des combustibles fossiles par l’énergie électrique à bord des ferries.

Cette rencontre s’adresse, selon ses initiateurs, aux acteurs danois intéressés à partager leurs expériences et à discuter du cadre politique et économique pour l’avenir des ferries électriques.

Sur le service de traversée entre Elseneur (Danemark) et Helsingborg (Suède), la compagnie maritime HH Ferries «exploitera le plus grand ferry à batterie électrique au monde à travers l’Øresund », a affirmé le CEO de Danish Shipping, Jacob Ullegård, en référence au détroit reliant les deux royaumes nordiques.

«Cela signifie un air plus propre pour le quartier Sundby de Copenhague et moins de tension sur l’environnement. Ce processus d’électrisation des services de traversier est celui que nous verrons se produire dans plusieurs autres endroits à l’avenir », a-t-il indiqué.

M. Ullegård a relevé que l’électrification des traversiers est également une tendance croissante à l’échelle mondiale, ce qui ouvre le potentiel des exportations danoises et des partenariats internationaux.

A l’heure actuelle, chaque fois qu’un ferry est prévu pour la rénovation ou le remplacement, l’électricité est déjà considérée comme une option.

Le directeur de la recherche et de la technologie, Jørgen S. Christensen, de l’Association danoise de l’énergie, estime que l’électrification du secteur des transports jouera un rôle important dans l’élimination progressive des combustibles fossiles jusqu’en 2050.
« Le prix des batteries diminue ces années, tandis que l’électrification devient de plus en plus verte. Au premier semestre de 2017, l’énergie éolienne a couvert près de 45% de notre consommation d’électricité », a-t-il indiqué.

« Pendant ce temps, une quantité croissante d’énergie durable provient de centrales électriques et de cellules solaires. Cela signifie que les futurs ferries peuvent être alimentés par l’électricité sans avoir une mauvaise conscience », a-t-il assuré.

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.- Reykjavík- Pawel Bartoszek, député parlementaire du Parti réformiste islandais a proposé, récemment, un projet de loi pour la légalisation du cannabis, l’objectif étant de mettre en place un cadre réglementaire concernant la production, la vente et la manutention des produits de cannabis parallèlement à une décriminalisation générale de son utilisation.

Le projet de loi, basé sur le manuel « Comment réglementer cannabis : un guide pratique » jouit déjà du soutien de cinq députés. Son point focal est la décriminalisation de la production, des ventes et de la consommation de cannabis.

Plus de 1000 personnes sont poursuivies pour des affaires liées au cannabis chaque année en Islande, selon M. Pawel.

Le projet de loi stipule que le cannabis sera autorisé dans des commerces de détail à petite échelle et dans des restaurants spéciaux, dans un emballage gris spécifique avec un message simple contenant des informations sur le produit.

L’information transmettra le nom du producteur, le produit et son nom, une description plus détaillée du contenu et un avertissement sur la nocivité potentielle du produit.

«J’espère que le projet de loi sera un brise-glace qui stimulera le débat et que cela nous conduira finalement à cesser de punir les gens pour consommer cette substance spécifique», a déclaré M. Pawel.

.- Jusqu’à 57 000 ptarmigans peuvent être chassés cette saison en Islande selon une proposition de l’Institut islandais d’histoire naturelle.

Selon la proposition, une augmentation du nombre des Lagopèdes alpins a été mesurée dans deux parties du pays l’été dernier. Le nombre des poussins de cette espèce a augmenté de 78% au nord-est et de 79% dans le sud-ouest du pays.

Le nombre total estimé de ptarmigans en Islande à ce printemps est de 173 000. En 2016, le nombre était de 132 000. Les populations sont cependant à faible niveau dans le sud-est de l’Islande et dans les fjords de l’Ouest.

L’année dernière, l’Institut avait indiqué que les stocks de lagopèdes pouvaient résister à la chasse de 40 000 oiseaux. Cette année, selon la proposition, jusqu’à 57 000 oiseaux peuvent être chassés sans crainte d’impact négatif sur la population.

La saison de chasse pour les lagopèdes est de 12 jours, normalement répartis sur plusieurs week-ends.
.-Tallinn – A compter de l’année prochaine, les entreprises estoniennes pourront commencer à demander des subventions de l’État pour la production de biométhane. L’objectif de cette mesure est de stimuler la consommation d’un carburant domestique et plus respectueux de l’environnement.

L’État prévoit donc payer près de 28 millions d’euros afin de porter à 10% la part du carburant produit à partir de sources renouvelables dans la consommation totale d’essence d’ici 2020.

La mesure visant à encourager l’utilisation du biométhane compatible avec l’environnement estonien sera financée grâce à l’augmentation de la taxe environnementale sur les émissions de dioxyde de carbone.

Le biométhane doit commencer à concurrencer d’autres carburants sur le marché estonien, et coûtera aux utilisateurs autant que le gaz naturel.

Les producteurs du carburant vert peuvent soumettre des demandes de subventions sur une base continue entre le début de 2018 et le 30 novembre 2020. L’opérateur de réseau de transport estonien Elering paiera les subventions directement aux producteurs en fonction des volumes de biométhane produit et consommé.

Le Centre d’investissement environnemental (KIK) soutiendra également la construction de 12 stations-service offrant du carburant au biométhane totalisant 2,23 millions d’euros.

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.- Oslo – Le ministre norvégien des Pêches Per Sandberg prend part au 3ème colloque international sur la criminalité halieutique à Vienne les 25 et 26 septembre, un évènement phare marqué par la participation de hauts responsables représentant de 56 pays.

Organisé par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, INTERPOL, le Conseil nordique des ministres, la Norvège, l’Indonésie et PescaDolus, cette réunion a pour objectif de sensibiliser le public à la criminalité organisée dans l’industrie de la pêche mondiale, indique lundi le ministère norvégien des Pêches.

« Je suis particulièrement satisfait de la bonne et étroite collaboration que nous avons avec l’Indonésie dans l’organisation de ce colloque au cours de l’année dernière et cette année », a déclaré le ministre cité dans un communiqué de son département.

M. Sandberg a estimé que « il existe des preuves que les groupes criminels organisés sont impliqués dans la pêche illégale » et se livrent à des pratiques frauduleuses pour rendre les enquêtes sur leurs activités illicites plus difficiles.