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15 Nov

L’UCR, hébergée par le Maroc, renforce la coopération régionale au service de la lutte contre la désertification en Afrique

Marrakech, L’Unité de Coordination Régionale (UCR) pour l’Afrique de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui sera hébergée par le Maroc, aura pour principale mission la promotion et le renforcement de la coopération régionale au service de la lutte contre la désertification dans la perspective d’atteindre la neutralité de la dégradation des terres en Afrique.

Elle favorisera, à cet effet, la coordination de la mise en œuvre des programmes d’actions régionaux et sous-régionaux de lutte contre la désertification et la dégradation des terres, ainsi que le renforcement de la mise en œuvre au niveau régional des orientations stratégiques et des décisions des pays parties à la CNULCD.

La Convention compte désormais cinq annexes régionales pour mettre en œuvre une approche régionale coordonnée à la fois pour lutter contre la désertification et la sécheresse de manière efficace et pour mobiliser tous les acteurs concernés.

Les quatre unités de coordination régionale de la Convention sont basées notamment en Thaïlande pour la région d’Asie, en Chili pour la région d’Amérique latine et Caraïbes, en Turquie pour la région de la Méditerranée septentrionale et en Allemagne pour les pays d’Europe centrale et orientale.

Le Maroc avait présenté son offre d’héberger l’UCR pour l’Afrique, lors de la COP12 en octobre 2015 à Ankara et ce, suite à l’appel du Secrétariat exécutif de la CNULCD en mai 2014, invitant les pays africains à faire des propositions pour l’hébergement de l’UCR.

L’offre du Royaume du Maroc a été accueillie favorablement en octobre 2016 à Nairobi, à l’occasion de la quinzième session du Comité chargé de l’examen de la mise en œuvre de la convention (CRIC15).

La CNULCD est la dernière des trois conventions de Rio à avoir été adoptée à Paris, deux ans après le Sommet de Rio le 17 juin 1994, et est entrée en vigueur le 25 décembre 1996, 90 jours après réception de la cinquantième ratification.

Elle traite de la désertification définie comme « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches causée suite à divers facteurs, notamment les variations climatiques et les activités humaines » et des moyens de lutte adaptée », à savoir « la mise en valeur intégrée des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, pour un développement durable et qui visent à prévenir et/ou réduire la dégradation des terres, remettre en état les terres partiellement dégradées et restaurer les terres désertifiées ».

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