Madrid: Une nouvelle matière isolante acoustique et thermique pour les bâtiments à partir de la laine des ovins

Bruxelles – A Madrid, des chercheurs espagnols et italiens ont développé une nouvelle matière isolante acoustique et thermique pour les bâtiments à partir de la laine des ovins, un produit qui permet d’augmenter jusqu’à 33 pc la capacité d’absorption de l’humidité et d’optimiser la résistance aux insectes et au feu.

Ce produit a été développé par les chercheurs de l’Université polytechnique de Valence (UPV), l’Institut de technologie textile AITEX, l’entreprise de construction ACR et la société italienne Envipark, dans le cadre du projet Wool4built, qui bénéficie d’un financement de l’Union européenne.

Selon les chercheurs, la laine des ovins est une matière naturelle «excellente» avec de très bonnes caractéristiques en matière d’isolation thermique, de gestion de l’humidité et d’absorption du bruit.

-La chasse est «une grande menace» pour la faune sauvage, spécialement dans les régions tropicales où l’impact de cette activité est plus grave que ce qu’on croyait, a affirmé une étude menée sous la direction de l’Espagnole Ana Benitez Lopez et publiée dans la revue «Science».

L’étude montre que la plus grande diminution du nombre des oiseaux et mammifères intervient dans un diamètre de 7 à 40 km autour des points d’accès des chasseurs, notamment les chemins et les campements.

Dans ces zones, les populations de mammifères diminuent à hauteur de 83 pc et celles des oiseaux de 58 pc, selon les chiffres recueillis par une équipe internationale d’écologistes et scientifiques ayant participé à cette étude.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de samedi:

Londres,_ Les engrais chimiques constituent une source d’émissions importantes de gaz à effet de serre. Leur fabrication, à base de pétrole et de gaz, émet beaucoup de CO2, préviennent des chercheurs de l’université Oxford.

Une fois épandus dans les champs, les engrais chimique rejettent du protoxyde d’azote dans l’atmosphère, un gaz à effet de serre environ 300 fois plus réchauffant que le CO2, précisent les écologistes.

Les émissions de protoxyde d’azote agricoles ont été sous-estimées, mais des experts anglais ont évalué le taux de conversion de l’azote des engrais en protoxyde d’azote entre 3 pc et 5 pc.

Le réchauffement climatique pourrait causer la mort de 100 millions de personnes et coûter l’équivalent de 3,2 pc du PIB mondial d’ici 2030, selon les conclusions d’une étude scientifique parue dans le magazine Nature.

L’inaction contre le changement climatique coûte déjà à l’économie mondiale 1,6 pc de son PIB, soit 1 200 milliards de dollars par an de prospérité, soulignent les auteurs de cette étude.

Les pertes économiques engendrées par le réchauffement planétaire pourraient doubler d’ici 2030 si les températures mondiales continuent à grimper aussi rapidement. Elles ont déjà augmenté de 0,8 °C par rapport à l’ère préindustrielle, et les chances s’amenuisent de maintenir à moins de 2 °C le réchauffement planétaire d’ici la fin du XXIe siècle, ajoute la même source.

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Lisbonne,_ Le Programme opérationnel durabilité et efficacité dans l’utilisation des ressources (POSEUR) a approuvé jusqu’à présent 637 candidatures de projets d’investissement de la responsabilité des municipalités portugaises, qui ont reçu un financement total de l’UE de 456 millions d’euros du Fonds de cohésion, ce qui représente environ 50 pc du financement communautaire total alloué par POSEUR à tous les projets approuvés.

Parmi les demandes approuvées, 281 correspondent à des projets axés sur les territoires à faible densité, impliquant 31 pc de l’engagement du Fonds de cohésion.

– Le Parlement portugais a approuvé récemment un texte de loi visant à rendre obligatoires les études d’impact environnemental des opérations de prospection pétrolière et gazière.

Avec cette approbation, l’évaluation des incidences sur l’environnement de l’exploration et l’extraction du pétrole et du gaz naturel, deviennent obligatoire, établissant ainsi un nouveau régime juridique applicable aux projets publics et privés susceptibles d’avoir des effets significatifs sur l’environnement.

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Paris,_ Une Marche pour les Sciences (March for Science), initiée aux Etats-Unis en réponse aux multiples positions antisciences du nouveau président des Etats-Unis, sera organisée le 22 avril dans plus de 500 villes de 50 pays, dont la France.

Sur le site web dédié à l’évènement en France, le comité d’organisation – composé de membres de la communauté scientifique – indique que l’objectif de cette marche est de l’indépendance et la liberté des sciences.

« En France, la question du changement climatique, pourtant essentielle à l’échelle de la planète, est trop peu présente dans les débats de la campagne présidentielle. En revanche, les discours politiques construits sur des affirmations idéologiques, voire sur des contrevérités, sont quotidiens et rencontrent un succès inédit. Ceux qui, à l’inverse, défendent une vision rationnelle de la vérité source d’émancipation et de progrès sont devenus inaudibles. Il n’est plus possible d’observer ces évolutions sans rien opposer », estime le collectif.

.- La fédération France Nature Environnement (FNE) et la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna) ont déposé un recours auprès du Conseil d’État demandant aux pouvoirs publics de publier les textes réglementaires permettant de réguler les émissions de pollutions lumineuses.

Dans un communiqué, les deux entités, citées par « Environnement magazine », rappellent que la prévention des pollutions lumineuses fait l’objet de dispositions législatives depuis l’adoption des lois Grenelle 1 et 2 et qu’un article du code de l’Environnement prévoit que « pour prévenir ou limiter les dangers ou trouble excessif aux personnes et à l’environnement causés par les émissions de lumière artificielle et limiter les consommations d’énergie, des prescriptions peuvent être imposées, pour réduire ces émissions, aux exploitants ou utilisateurs de certaines installations lumineuses ».

Elles regrettent à ce titre qu’aucune décision n’a encore été prise à ce sujet, en appelant le Conseil d’État à ordonner dans les plus brefs délais la publication des arrêtés prévus par la loi.

.- Le niveau de risque de contamination des oiseaux et volailles liée au virus influenza aviaire hautement pathogène par la faune sauvage a été abaissé à « modéré », selon un arrêté ministériel publié vendredi au Journal Officiel.

« Compte tenu de l’évolution favorable de la situation sanitaire observée dans la faune sauvage française et de l’absence de cas récent dans les zones de provenance des oiseaux migrateurs présents ou circulant sur le territoire national, le niveau de risque IAHP faune sauvage est ramené au niveau « modéré » pour la France métropolitaine », a indiqué le ministère de l’agriculture dans un communiqué, en soulignant toutefois, qu’en « raison des récents épisodes, il convient de garder la plus grande vigilance vis-à-vis du risque lié aux oiseaux domestiques ».