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06 Nov

La Maison Blanche approuve la publication d’un rapport scientifique affirmant que les êtres humains sont à l’origine du réchauffement climatique

Washington – La Maison Blanche a approuvé récemment la publication d’un rapport scientifique affirmant que les êtres humains sont à l’origine du réchauffement climatique, une assertion visiblement en contradiction avec la position de l’administration Trump sur le sujet.

Ce rapport exhaustif, réalisé par 13 agences fédérales américaines, reconnait que la planète est en train de vivre sa période la plus chaude de l’histoire de la civilisation et que les êtres humains sont la principale cause de la hausse des températures depuis le début du 20è siècle.

Selon la presse américaine, l’étude en question a été approuvée par la Maison Blanche, en dépit du fait qu’elle contredit largement la position réticente de l’actuelle l’administration US sur la question des changements climatiques.

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Canada :.

– Le gouvernement d’Ottawa a fait part de sa détermination à oeuvrer avec ses partenaires des provinces, des territoires et des peuples autochtones pour garantir de l’air pur, de l’eau potable et des sols sains pour les Canadiens, ainsi qu’à lutter contre les changements climatiques et à créer une économie plus solide et plus durable.

Dans ce sens, la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a participé à la réunion annuelle du Conseil canadien des ministres de l’environnement, qui regroupe les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’environnement, afin de discuter des dossiers de la qualité de l’air et des changements climatiques.

Cette rencontre a été l’occasion pour les ministres d’examiner les progrès de leurs mesures collectives de lutte contre les changements climatiques et de trouver d’autres domaines de collaboration et de partenariat.

Au cours des dernières décennies, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont pris des mesures pour réduire les émissions de polluants atmosphériques provenant de sources comme les véhicules, les centrales électriques et le chauffage résidentiel au bois, ce qui a contribué à la réduction du smog et des pluies acides.

Ils se sont aussi entendus sur des normes plus strictes visant le dioxyde d’azote, qui vont améliorer également la qualité de l’air.

Le gouvernement d’Ottawa et ceux provinciaux et territoriaux continuent également de prendre des mesures pour lutter contre les changements climatiques : la tarification de la pollution au carbone, la réduction des émissions dans chaque secteur de l’économie, l’adaptation aux changements climatiques et le soutien aux technologies propres, à l’innovation et aux emplois.

Lors de la réunion du Conseil canadien des ministres de l’environnement, Mme McKenna s’est félicitée des progrès réalisés dans l’amélioration de la qualité de l’air et de la santé des collectivités, soulignant que la poursuite de la collaboration, surtout avec les partenaires autochtones, continuera d’ouvrir la voie à d’autres grandes réalisations pour en arriver à une économie verte et à une planète plus durable.

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Mexique

Les membres du Conseil national des aires protégées (CONAP), réuni récemment à Mexico, ont convenu de faire avancer la mise en ouevre du projet du Parc National de Revillagigedo archipel du Pacifique, comme étant la plus grande aire protégée d’Amérique et un sanctuaire pour les espèces marines.

Le Conseil s’est engagé à ouvrer en coordination avec le ministère de l’environnement et des ressources naturelles et la Commission nationale des zones naturelles protégées pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de la gestion et la surveillance des zones naturelles protégées et des ressources naturelles.

En vertu des articles 50 et 51 de la Loi sur l’équilibre écologique et la protection de l’environnement, le décret portant création du parc s’assigne pour objectif d’interdire totalement la pêche autour du parc national polygone Revillagigedo.

Situé à environ 390 kilomètres au sud-ouest de la pointe sud de la péninsule de la Basse California, l’archipel de Revillagigedo est formé par le Socorro, San Benoît XVI, Roca Partida et Clarión.

Le Mexique a l’intention d’établir avant la fin de l’année le parc national de l’archipel de Revillagigedo avec une extension de 14,8 millions d’hectares, pour lequel il a convoqué un groupe de scientifiques pour conseiller les travaux pour le décret respectif.

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