ActualitésLa Malaisie décide de mettre un terme à l’expansion des palmiers à huile

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06 Sep

La Malaisie décide de mettre un terme à l’expansion des palmiers à huile

Jakarta – La Malaisie a décidé de mettre un terme à l’expansion des palmiers à huile afin que la partie forestière de son territoire représente encore 50%. Soit la moitié de terres où la faune et la flore pourront évoluer naturellement, relèvent des médias locaux.

« Nous nous sommes engagés à conserver au moins 50% des terres en Malaisie en tant que terres forestières, nous ne permettrons donc aucune expansion de ces plantations de palmiers à huile », a déclaré la ministre des Industries primaires Teresa Kok durant son discours d’ouverture du Corporate Malaysia Summit.

C’est une victoire notable pour les défenseurs de la nature et pour ceux qui se préoccupent du sort des orangs-outans de Malaisie.

Vietnam-Pollution

La pollution de l’air à Ho Chi Minh-Ville causée par les véhicules est devenue encore plus grave que le niveau de pollution émis par les zones industrielles, ont affirmé des experts environnementaux, cités par la presse locale.

La quantité d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans la ville est estimée à 38,5 millions de tonnes par an, soit environ 16% du total des émissions du Vietnam.

Les émissions de CO2 provenant des gaz d’échappement des véhicules automobiles représentent 45%.

Avec des chiffres aussi alarmants, la ville cherche des moyens de réduire d’urgence les émissions de CO2, en particulier des automobiles et des motos.

En 2010, la ville comptait 4,5 millions de motos et 420.000 voitures. L’année dernière ce chiffre est passé à 7,5 millions de motos et 790.000 voitures.

D’ici 2020, le nombre de véhicules devrait augmenter de 30%, avec près de neuf millions de motos et 800.000 voitures.

Pour réduire la pollution au minimum, le Registre du Vietnam du ministère des transports a proposé de relever la norme d’émission pour les voitures au niveau 2.

Australie-Vie marine

Des chercheurs de l’université de technologie du Queensland en Australie s’apprêtent à tester un robot sous-marin autonome, capable de détecter et de tuer les étoiles de mer en leur injectant une toxine.

Baptisé RangerBot, ce robot est le fruit de plusieurs années de travail qui avaient été distinguées en 2016 par le Google Impact Challenge. Le projet est désormais prêt à entamer des essais en conditions réelles sur la Grande Barrière de corail.

Ce drone océanique, capable d’identifier l’acanthaster pourpre avec une précision de 99,4 %, utilise un système de vision par ordinateur en lieu et place des systèmes acoustiques que l’on trouve habituellement sur ce type de robot sous-marin.

Les coraux de la Grande Barrière de corail blanchissent et meurent sous le double effet du réchauffement climatique et des assauts d’une étoile de mer tueuse, l’acanthaster pourpre aussi surnommée « couronne d’épines ».

Inde-Energies renouvelables

Le gouvernement de Delhi a incité mardi les restaurants à utiliser du carburant écologique en approuvant une subvention pour l’utilisation de panneaux électriques ou de gaz afin de lutter contre la pollution atmosphérique dans la ville.

Il a également décidé d’accorder une subvention pouvant atteindre un million de roupies pour les industries de service et d’alimentation qui passent au gaz naturel canalisé (PNG), selon le Département indien de l’environnement.

« Les nouveaux restaurants ou hôtels qui ont été construits ou qui seront mis en service le 1er avril ou après et qui fournissent ou installent de l’électricité ou du gaz naturel, seront également éligibles à cette subvention », a ajouté le département de l’environnement.

Thaïlande-terres

Des militants des droits de l’Homme ont critiqué un programme pilote du gouvernement thaïlandais qui permet aux populations autochtones de continuer à vivre dans les forêts tant qu’ils prennent soin de l’environnement, arguant que cette mesure n’accorde pas de sécurité foncière aux habitants originaux des terres.

Plus de 50 000 habitants de 22 villages qui vivent dans les forêts de la province de Loei, au nord du pays, ne seront ni expulsés ni pénalisés s’ils acceptent de protéger la forêt dans le cadre du nouveau système d’allocation de terres, selon les promoteurs du programme.

Les conditions incluent la réservation d’un cinquième des terres pour la plantation d’arbres et la réduction de l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides, a déclaré le ministre de l’Environnement, Surasak Karnjanarat.

Les communautés autochtones et locales possèdent plus de la moitié des terres du monde en vertu des droits coutumiers, selon des statistiques des ONG internationales. Pourtant, ils ne disposent que de droits légaux garantis à 10%, selon le groupe de défense des droits et des ressources basé à Washington.

Les militants thaïlandais ont longtemps réclamé la modification de la loi de 1961 sur les parcs nationaux pour protéger les villageois et les populations autochtones contre l’expulsion de leurs terres en raison de conflits de propriété.

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