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05 Déc

Maria Fernanda Espinosa lance un appel pour mettre fin à la pollution des océans

Washinghton – La Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Maria Fernanda Espinosa, a lancé mardi un nouvel appel mondial à l’action afin de mettre fin au fléau de la pollution par les plastiques dans les océans.

Lors d’une conférence de presse à New York, Mme Espinosa a déclaré que sa campagne contre la pollution par les plastiques, une priorité pendant son mandat, engagerait la responsabilité des consommateurs et des décideurs. La campagne appelle à supprimer progressivement les plastiques à usage unique tels que les bouteilles d’eau et à sensibiliser le public à l’impact de la pollution par les plastiques sur la santé humaine et l’environnement.

« On estime que d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans la mer. On retrouve maintenant des micro-plastiques dans le sel de table, dans l’eau douce, on pense que chaque personne sur la planète a du plastique dans son corps», a-t-elle dit.

« J’ai l’intention de tirer parti de la capacité du bureau du Président de l’Assemblée générale pour soutenir les campagnes mondiales actuelles visant à lutter contre la pollution par les plastiques. Cela inclura les efforts complémentaires d’ONU Environnement, de Global Citizen et National Geographic, notamment », a-t-elle ajouté.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), appelé aussi ONU Environnement, plus de huit millions de tonnes de plastique aboutissent dans les océans chaque année. Cela équivaut à jeter un camion de déchets en plastique par minute, pour un coût d’environ 8 milliards de dollars en termes de dégâts aux écosystèmes marins.

La Présidente de l’Assemblée générale a déclaré que la campagne comportait deux éléments : un plaidoyer mondial et des initiatives internes visant à réduire l’utilisation de plastiques au sein de l’ONU.

Ce n’est pas la première fois que l’ONU place le fléau des plastiques au centre de ses priorités. En 2010, la campagne Greening the Blue avait été lancée pour sensibiliser le système des Nations Unies à l’importance de la durabilité et inciter les membres du personnel à réduire, réutiliser et recycler.

Canada – L’Ontario utilisera l’argent des contribuables pour stimuler les investissements privés dans les technologies propres et créer des normes de performance pour les grands émetteurs dans le cadre d’un nouveau plan climatique qui remplace le système de plafonnement et d’échange de la province.

Le plan très attendu du gouvernement progressiste-conservateur prévoit que la province consacre 400 millions sur quatre ans à un fonds du carbone, qui vise à inciter les entreprises à investir dans des initiatives réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Le ministre de l’Environnement, Rod Phillips, a soutenu que ce plan garantirait le respect par l’Ontario des objectifs internationaux en matière de réduction des émissions fixés dans l’Accord de Paris, tout en aidant les entreprises à rester compétitives, précisant qu’il marquait une rupture nette avec le statu quo et établissait un équilibre entre un environnement sain et une économie saine.

Le plan n’impose pas de prix sur le carbone, une exigence fédérale que le premier ministre Ford a promis de combattre lors de la campagne électorale du printemps, affirmant que cela éliminerait des emplois et rendrait la vie inabordable pour les familles.
Panama – Un mémorandum de coopération dans le domaine de l’environnement a été signé lundi entre le ministère panaméen de l’Environnement et son homologue chinois.

En vertu de cet accord, d’une durée de 5 ans renouvelable, les deux parties se sont engagées à renforcer leur coopération dans les domaines de la prévention de la pollution de l’air et de l’eau, des déchets dangereux et d’autres substances toxiques, ainsi qu’à promouvoir les politiques, la gestion de l’environnement et la sensibilisation à la conservation de l’environnement notamment la biodiversité.

Les deux ministères procéderont ainsi à l’échange des informations et de documents dans le domaine de la protection de l’environnement et à l’organisation de séminaires, des ateliers, des sessions de formation et des réunions outre l’échange de visites d’experts et d’universitaires.

Mexique – Les progrès du Mexique en matière de la protection de l’environnement tiennent à une prise de conscience croissante de l’impact des bouteilles en polyéthylène téréphtalate sur l’environnement, selon une étude publiée récemment sous le titre « Production, utilisation et devenir de tous les plastiques jamais fabriqués ».

Les citoyens ont envie d’agir, témoigne Carlos González, le PDG d’EcoDom, dans cette étude. Son entreprise, basée à Xicotepec de Juárez, dans l’Etat de Puebla, transforme les déchets plastique en matériaux de construction pour proposer des logements abordables aux familles à faibles revenus.

Carlos González a grandi dans les montagnes près de Puebla, l’une des régions les plus défavorisées du pays, en proie à la pauvreté, à la pénurie de logements décents et à la pollution du plastique.

« Nous souhaitons débarrasser le Mexique et le monde du plastique en exploitant toutes ses potentialités pour la construction. Il ne se biodégrade pas, ne craint pas l’humidité, ni d’être mangé par les mites », indique l’entrepreneur.

Sa société recycle principalement du PET, mais également du polyéthylène haute densité (PE-HD), du polypropylène et de l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS). Des matériaux que l’on retrouve généralement dans la composition des seaux, des jouets ou des sacs abîmés.

Carlos González les achète au kilo auprès de petites entreprises ou de collecteurs indépendants. EcoDom organise également des opérations de collecte de déchets dans l’Etat de Puebla, durant lesquelles des volontaires se joignent aux employés de l’entreprise pour récupérer les plastiques chez les ménages ou les entreprises.

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