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19 Sep

Le Maroc, porteur de la voix de l’Afrique, insiste sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris

New York (Nations Unies) – Le Maroc, porteur de la voix de l’Afrique, continue d’insister sur l’importance de la mise en œuvre de l’Accord de Paris pour faire face aux effets du changement climatique, a affirmé, lundi à New York, la Secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, Mme Nezha El Ouafi.

« L’Accord de Paris requiert la participation de tous, tout autant que le leadership des pays développés », a déclaré la ministre dans une allocution à l’ouverture d’un événement spécial Gabon, organisé en marge de la 72è Assemblée Générale de l’ONU.

Elle a également souligné la nécessité de respecter les obligations de réduction des émissions de gaz à effet de serre au même titre que la mise à disposition de ressources financières en soutien à la mise en œuvre effective et efficiente des contributions nationales déterminées par les pays en développement.

Le Maroc, a-t-elle ajouté, appelle aussi à l’opérationnalisation de l’objectif global en matière d’Adaptation, y compris le développement d’indicateurs visant à l’atteindre.

Dans ce cadre, elle a appelé les organes mandatés de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques à accélérer le développement des modalités et méthodologies associées afin notamment d’évaluer l’adéquation du soutien offert aux pays en développement; de reconnaître les efforts d’adaptation des pays en développement et de suivre les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif mondial d’adaptation.

La Secrétaire d’Etat a, par ailleurs, souligné que le renforcement de la résilience aux effets négatifs du changement climatique dans les systèmes de production agricole et alimentaire exige un accès durable et prévisible à des moyens de mise en œuvre adéquats, y compris le financement, le développement et le transfert de technologies et le renforcement des capacités pour les pays en développement Parties.

Elle a aussi affirmé l’importance d’un soutien financier pour le renforcement des capacités pour permettre aux pays en développement de respecter les exigences de transparence améliorées de l’Accord de Paris, rappelant la création par le Maroc d’un Centre de Compétences en Changement Climatique (4C Maroc) en tant que plate-forme de promotion de la cohérence de la mobilisation de l’expertise nationale au profit du service des politiques publiques et des acteurs institutionnels, aux plans national, territorial et international.

Le Centre 4C Maroc se veut également un outil de promotion de la coopération sud-sud dans le domaine de lutte contre le réchauffement climatique, notamment avec les pays africains, a-t-elle expliqué, passant en revue les diverses initiatives lancées par le Royaume au profit du Continent Africain, dont celle connue sous le nom de « De l’Eau pour l’Afrique » (Water for Africa) et l’initiative Triple A (adaptation de l’agriculture africaine), qui ont été présentées lors de la COP22 à Marrakech.

La ministre n’a pas manqué de rappeler le lancement du Prix Mohammed VI pour le Climat et le Développement Durable qui sera doté d’un million de dollars américains chaque année, et qui est destiné à « récompenser une action à fort impact de changement, à chaque COP », précisant que le gouvernement du Maroc a entamé la procédure d’opérationnalisation de cette action, en étroite concertation avec l’instance concernée des Nations Unies.

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