Mexique: la plage Isla de Mujeres, classée parmi les 25 meilleures plages au monde

Washington –Qualifiée de destination « propre, paisible et magnifique » pour la deuxième année consécutive, la plage de l’île mexicaine Isla de Mujeres, au large de la station balnéaire de Cancun, a été classée parmi les 25 meilleures plages au monde.

S’exprimant à l’occasion de la remise de ce prix du Choice Awards 2018, le directeur régional du secteur de tourisme, José Castillo Magaña, a souligné que cette distinction vient sanctionner le travail et l’engagement des autorités locales, du secteur privé et de la société civile pour la promotion d’un tourisme durable dans la région et faire de cette île une destination touristique propre.

Il a fait savoir que cette distinction représente une autre incitation pour les milliers de touristes, nationaux et étrangers, pour visiter cette région, et profiter de la propreté et la sécurité de ses plages, ayant reçu encore une fois le label distinctif « Drapeau blanc ».

Cette distinction est une reconnaissance de la conformité de la région aux 120 normes et mesures en faveur de la protection de l’environnement, en assurant la qualité de l’eau, la gestion des déchets solides, les infrastructures côtières, la biodiversité, la sécurité et les services, l’éducation environnementale et la pollution sonore, pour garantir un espace propre et bien entretenu.

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Canada:

La production des sables bitumineux pourrait augmenter de près de 75 pc d’ici 2040, indique une nouvelle étude sur l’avenir énergétique du Canada publiée par l’Office national de l’énergie (ONE).

Dans le cadre d’une série de documents produits pour la première fois afin d’explorer diverses possibilités qui pourraient s’offrir aux Canadiens à long terme, l’organisme fédéral a analysé différents scénarios de croissance du secteur des sables bitumineux.

L’ONE a ainsi établi un «scénario de référence» qui permet d’entrevoir une croissance soutenue de la production des sables bitumineux pendant plus de 20 ans. En vertu des projections de l’Office, la production quotidienne pourrait atteindre «un peu plus de 4,5 millions de barils par jour en 2040».

Une telle option représenterait une augmentation de 73 pc par rapport à la production de 2016, rappelle l’ONE.

Les scénarios établis dans le cadre de cette étude supposent toutefois des prix en hausse pour le baril de pétrole, une demande soutenue et de la disponibilité des infrastructures de transport au Canada.

Dans ce sens, l’Office estime que les trois projets de pipelines actuellement en développement (Trans Mountain, Keystone XL et le remplacement de la Ligne 3) seraient insuffisants pour transporter tout ce pétrole.

Si les données de l’Office sont cohérentes avec celles de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP), qui indiquent pour leur part une croissance prévue du secteur pétrolier, les plus récents chiffres publiés par le gouvernement d’Ottawa ont révélé que le secteur pétrolier et gazier compte pour 26 pc des émissions de gaz à effet de serre du pays, devançant les transports (24 pc).

Dans un contexte de lutte contre les changements climatiques, des institutions internationales ont d’ailleurs annoncé leur intention de retirer leurs investissements du secteur pétrolier, voire de celui des sables bitumineux.

C’est le cas de la Banque mondiale, qui a annoncé en décembre qu’elle cessera de financer des projets d’énergies fossiles après 2019.

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Etats-Unis d’Amérique :

Un juge fédéral en Californie a estimé que le département américain de la Sécurité intérieure n’avait pas abusé de son autorité en écartant des dizaines de lois environnementales pour construire plusieurs sections d’un mur le long de la frontière sud des Etats-Unis avec le Mexique, voulu par le président Donald Trump pour lutter contre l’immigration clandestine et le flux de drogues.

Cette décision de justice permet ainsi au ministère de s’affranchir des lois environnementales pour la construction des sections restantes du mur le long de cette frontière longue de près de 3.200 kilomètres.

La construction du mur sur la frontière avec le Mexique reste extrêmement controversée, ses opposants soulevant des préoccupations humanitaires et environnementales. En effet, les défenseurs de l’environnement soutiennent que l’infrastructure frontalière existante a déjà perturbé l’habitat de la faune sauvage et que la construction d’une clôture s’étalant de la côte Ouest à la côte Est serait tout simplement dévastatrice pour l’environnement et la faune locale.

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Panama :

Le bureau du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) au Panama a lancé jeudi un concours pour les jeunes visant la présentation de solutions innovantes aux problèmes environnementaux les plus accentués dans le monde.

Il s’agit de la deuxième édition de ce concours baptisé « Jeunes champions de la Terre », qui est une récompense tournée vers l’avenir conçue pour donner vie aux ambitions de brillants écologistes.

Sept jeunes âgés de 18 à 30 ans seront primés et recevront chacun un prix de 15.000 dollars pour financer leurs projets écologiques.