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16 Mai

Le ministre polonais de l’Environnement décide l’interdiction des coupes d’arbres dans la forêt de Bialowieza

Varsovie – Le ministre polonais de l’Environnement Henryk Kowalczyk a publié, mardi, une décision interdisant les coupes d’arbres dans la forêt de Bialowieza, l’une des dernières forêts primaires d’Europe, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le ministre polonais de l’environnement a ainsi annulé une décision antérieure portant sur l’abattage d’arbres dans le site forestier, situé à l’est du pays, pour stopper la prolifération d’insectes xylophages, notant que la décision entrera en vigueur dans les prochains jours.

Dans le même contexte, le ministre a indiqué que son département devra constituer cette semaine un groupe de travail chargé du suivi de la situation en vue de la protection de la forêt qui fait l’objet d’un bras de fer juridico-environnemental entre Varsovie et la Commission européenne, qui avait introduit un recours contre la Pologne car elle craignait pour l’intégrité de la forêt, classée site Natura 2000.

La forêt de Bialowieza est l’une des dernières grandes forêts primaires d’Europe qui abrite une faune unique, dont la plus grande population de bisons d’Europe.

Voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe orientale pour la journée du mercredi 16 mai 2018

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Autriche:

Le coût de production de l’électricité suivant la source d’énergie reste un sujet polémique eu égard aux convictions de chacun. Toujours est-il que le développement soutenu des énergies renouvelables les rend de plus en plus compétitives, devançant même les sources traditionnelles (gaz, charbon) et nucléaires de production d’électricité dans une transition énergétique indispensable pour la pérennité des civilisations.

Les filières de production d’énergie renouvelable (EnR), encore émergentes, voient leurs coûts évoluer assez rapidement, notamment sous l’effet des progrès technologiques et des économies d’échelle liées aux volumes croissants installés. D’autres facteurs, notamment la perception du risque par les investisseurs, ont également un impact de premier ordre sur les filières les moins matures.

Associé à des coûts d’investissement souvent élevés, le calcul du coût de production des différentes filières doit être effectué sur toute la durée de vie de l’installation afin de prendre en compte des coûts d’exploitation souvent faibles.

C’est tout l’objet d’une nouvelle étude scientifique qui présente pour chaque filière EnR, non pas une moyenne ou une fourchette des coûts de production constatés, mais la plage de variation théorique de ces coûts en fonction des paramètres les plus impactants pour chaque filière.

Ainsi, la fourchette basse correspond à des modalités de financement particulièrement favorables cumulées à une bonne qualité du gisement et à des coûts d’investissement faibles. A l’inverse, le coût du capital est particulièrement élevé dans le cas des fourchettes hautes.

 

Grèce :

La capitale grecque Athènes abrite les 17 et 18 mai une conférence internationale sur les parcs en Grèce et à Chypre, avec le soutien de l’UNESCO, les sections grecque et chypriote de l’organisation onusienne, les municipalités et provinces souhaitant créer des géo-parcs.

Ce congrès scientifique vise à fournir des pistes de réflexion pour la promotion durable des géoparcs et leur contribution au développement durable à travers leur vocation touristique dans les Balkans et la Méditerranée orientale ainsi qu’à mettre la lumière sur leurs bienfaits sur les communautés locales et à renforcer l’éducation environnementale.

Le tourisme géologique ou géotourisme constitue une mise en tourisme du patrimoine géologique et géomorphologique d’un territoire.

Il sous-entend l’utilisation d’outils de valorisation et passe par l’interprétation de paysages et de sites, la création d’événements ou l’organisation de circuits.

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Russie :

La réserve du Grand Arctique (région de Krasnoïarsk) a célébré son 25e anniversaire.

C’est la plus grande réserve naturelle du Grand Arctique en Russie et en Eurasie. Cette réserve naturelle a été créée en mai 1993. Avec ses 4,2 millions d’hectares, elle est considérée comme la plus vaste région sauvage du monde et couvre une zone de 1.000 kilomètres d’ouest en est et de 500 kilomètres du nord au sud.

La réserve a été créée comme la plus grande en Russie afin de préserver les complexes naturels uniques de la côte nord de la péninsule de Taïmyr, des îles adjacentes à la mer de Kara dans la région de Toundra afin en vue de créer les conditions idéales pour les oiseaux migrateurs.

L’île de Sebriakov, qui fait partie de cette réserve naturelle, est un modèle environnemental unique avec les particularités d’un écosystème fermé, la rivière Pyasina et son golfe ayant été classés zone humide protégée au niveau international conformément à la Convention de Ramsar en tant que site important pour la réglementation du contrôle de la recherche scientifique.

 

 

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