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24 Déc

De nouveaux bus électriques circulent à Santiago

Santiago- Ce lundi 24 décembre commence la deuxième étape de la mise en exploitation des bus électriques à Santiago du Chili. Dix-sept nouveaux bus seront intégrés à la ligne 507C.

Les bus électriques remplaceront à terme la flotte circulant sur la ligne 507C et fonctionneront du lundi au vendredi, aux heures de pointe pour faciliter une meilleure connectivité avec le réseau de métro, au bénéfice des utilisateurs résidant à Peñalolén, Ñuñoa et Santiago.

Début décembre, le gouvernement chilien avait annoncé la mise en service d’une centaine de nouveaux bus électriques intégrés à la flotte du réseau de bus de la région métropolitaine de Santiago baptisé « Transantiago ».

Ces bus ont une autonomie de 250 kilomètres après trois à quatre heures de chargement de leurs batteries, ce qui leur permet de faire une moyenne de quatre trajets par jour.

Les nouveaux véhicules offrent aux utilisateurs un réseau Wi-Fi à accès libre ainsi que des ports USB qui permettront de recharger les téléphones portables.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du lundi 24 décembre 2018 :

Argentine:

La Banque centrale d’Argentine a émis, il y a quelques jours, une coupure de 100 pesos célébrant le Taruca (Cerf andin).

Le Taruca est un cerf autochtone de  la région montagneuse située entre Jujuy et La Rioja, au nord-ouest du pays.

La mise en valeur de l’animal en lui dédiant un billet intervient à la suite de la mise en circulation par l’institution financière de la série « animaux indigènes »qui met en avant la richesse et la diversité de la faune argentine.

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Brésil:

Le ministre de l’Environnement, Edson Duarte, et le ministre du Tourisme, Vinicius Lummertz, ont signé, mardi dernier, un décret autorisant l’observation des baleines australes dans la zone de protection environnementale d’Imbituba, qui couvre environ 200 kilomètres de la côte de l’État de Santa Catarina, entre Florianópolis et Balneário Rincão.

« Nous apportons la sécurité juridique nécessaire pour que les entrepreneurs puissent développer leurs activités touristiques tout en veillant à ce que ce tourisme se fasse de manière ordonnée et dans le respect des normes internationales en matière de protection des baleines », a déclaré le ministre Duarte, lors de la cérémonie de signature du décret à Brasilia.

Les visites touristiques dans la zone de protection se feront sur autorisation préalable des navires des entreprises régularisées dans le registre des prestataires de services touristiques du ministère du Tourisme (Cadastur).

Le document  détermine  également les zones de refuge écologique, où il ne sera pas autorisé d’effectuer des visites, de même qu’il impose une distance minimale de 120 mètres entre les bateaux et les animaux à observer et un durée d’une demi-heure d’observation par animal ou par groupe.

Le tourisme d’observation des baleines à bord de bateaux touristiques a été suspendu dans la zone de protection depuis 2013.

La baleine australe (Eubalaena australis) peut atteindre plus de 17 mètres de long chez les femelles et moins chez les mâles. Le corps est noir, arrondi et sans nageoire dorsale. La tête occupe près du quart de la longueur totale.

Les femelles adultes peuvent peser plus de 60 tonnes contre 45 tonnes pour les mâles. De juillet à novembre, l’espèce se reproduit sur la côte de Santa Catarina.

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Pérou:

Le ministère de l’Environnement a récemment approuvé la carte nationale des écosystèmes du Pérou, un outil technique destiné à guider les secteurs et les acteurs en matière de gestion des terres dans le pays à travers l’évaluation et la surveillance de l’état de la biodiversité afin d’évaluer et de définir les priorités.

Selon le ministère de l’Environnement, la carte des écosystèmes a été élaborée à partir d’une combinaison de facteurs tels que les zones naturelles, la végétation et les zones humides.

Le ministère a souligné la contribution d’un certain nombre d’organismes environnementaux au concept d’unités écosystémiques telles que le  service national des zones naturelles protégées, l’Institut national de recherche sur les glaciers et les écosystèmes de montagne et l’Institut de recherche amazonien du Pérou.

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